Il est encore un peu tôt pour la saison des mûres mais j’avais réalisé cette recette en septembre dernier, lors de mon arrivée à New York, et j’avais hâte de publier ce souvenir : tu peux évidemment prendre des fruits congelés tant que ce n’est pas la saison, où tenter avec d’autres fruits .
Les Eccles cakes, dont j’ai trouvé la recette sur ce blog, sont des petits chaussons/galettes anglais aux fruits (la version traditionnelle est aux raisins secs et à la pâte feuilletée mais celle ci est vraiment top), un peu caramélisés, dont la pâte prend le goût des fruits, et qui se mangent plutôt tièdes avec de la crème fraîche. Un vrai bonheur : mes colocs américains avaient adoré et les avaient mangés à même la plaque (merci à mes anciennes colocs, l’Allemande et l’Australienne, pour leur hand modelling)
J’adore faire des chaussons de légumes, c’est parfait à emmener dans un tupperware le midi et à manger avec une soupe le soir, et souvent il reste juste assez de farce pour manger avec un peu de riz ou des pâtes ! Le mélange ricotta aubergines est évidemment un classique incontournable et délicieux, et associé au sésame c’est encore meilleur. J’ai trouvé la recette par ici, et la pâte a l’avantage d’être végane ! À toi de changer les goûts comme tu veux (avec un peu de potimarron ça doit être parfait pour l’hiver).
En ces temps de chaleurs intenses et d’apéros dans les parcs ou sur les quais, ramener une feuillantine découpée en petits cubes pourrait bien faire de toi un héros moderne (rien que ça). La feuillantine, c’est une sorte de gros chausson rempli de fromage, de jambon et de béchamel : une tuerie (calorique notamment). Pas compliqué, un peu long, d’autant que la recette doit se préparer la veille, mais quel délice ! Elle a remporté un très gros succès à mon anniversaire, plusieurs personnes m’ont demandé la recette (ce à quoi je réponds toujours « bientôt sur jaimetropmanger.fr », parce que le placement de produit, il n’y a que ça de vrai).
Bientôt, je serais inscrite à New York University, et je m’en irai vers d’autres cieux. Je ne sais pas trop comment je continuerai à publier de là bas, en fonction de la cuisine et des ustensiles que j’aurais à ma disposition, mais je sais que je continuerai à cuisiner, et que je publierai au maximum ! J’espère aussi ne pas prendre 20kg ou passer ma vie à Chinatown et dans les 1$ pizza, mais là c’est un autre débat…
En attendant mon départ, je fais des tests, comme d’habitude (comme tu le sais, je fais très très rarement des recettes déjà testées) ; ici, des petits chaussons parfaits pour emmener dans un tupperware ou pour un pique nique. La garniture est bien sûr interchangeable ; j’ai fait des chaussons fourrés d’un reste de dhal avec un peu de fromage il n’y a pas longtemps, c’était délicieux ! Mais le mélange courgette abricots secs et chèvre est un must à tester !
Si tu suis le blog depuis longtemps, tu as peut-être remarqué que ces galettes sont en fait très vieilles, car elles datent du premier mois du blog ! J’adore cette recette, qui était d’ailleurs dans mon Best of 2015, et je trouvais ça dommage qu’elle ne soit pas plus en avant, d’autant que les photos ne lui rendaient pas du tout hommage. Du coup, j’ai profité d’avoir mes acolytes de prépa qui venaient manger pour les refaire avec de l’ail des ours du jardin de mes parents : un délice !
L’histoire de ces galettes, c’est l’histoire d’un ratage complet : avec mon testeur préféré de l’époque, on avait prévu de se faire un pique nique au bord du rio. On achète tout, on prépare les salades et moi je jette mon dévolu sur ces petites galettes fourrées aux herbes. Évidemment, il a fait super moche et on a fini par manger à l’intérieur. Heureusement, ces jingalov hats étaient là pour nous remonter le moral : de délicieux galettes assez légères, farcies d’herbes, avec une noisette de beurre fondant…
Le grand retour des chaussons sur le blog ! Je me suis inspirée de cette recette mais j’ai simplifié le truc. Ces chaussons vegans d’hiver sont assez stylés avec leur côté bicolore, perso j’en ai fait énormément et j’en ai congelé la moitié, du coup ça a duré longtemps, c’était parfait ! N’hésite pas à réduire les quantités…
Sinon, je vais essayer de continuer à publier autant (soit tous les deux jours grosso merdo) mais je garde en tête le fait qu’en plus de mon rythme en alternance, j’ai commencé à être freelance (bonjour la paperasse sans fin) et que comme je ne suis pas prête à arrêter de sortir en boîte (il faut garder sa jeunesse) il va falloir faire des choix… ou dormir moins.
Ça y est, la débandade a commencé : la saison de « tout le monde part en vacances sauf moi », aussi appelée « Paris se vide » est là. Et elle est aussi d’actualité au travail. Les bureaux sont désertés, et la stagiaire que je suis n’ayant pas de vacances, je vois doucement le boulot et le stress s’accumuler…
Bref, aujourd’hui, j’asfixiais sous le travail, et je rêvais à ce que j’allais manger (mon occupation principale, j’avoue). Et puis en plus, j’ai été au resto avec mes parents dimanche sur Paris. À ce moment là, je rêvais d’un truc bien gras, bien cher, avec de la viande et plein de choses, et puis ça a été une certaine déception. Un resto pas très sympa, et mes parents n’avaient pas faim, même pas de dessert… Bref, je voulais du gras pour me rattraper, du chaud, du sucré-salé, un bon plat doudou qui me permettrait de me vider l’esprit derrière les fourneaux. Et j’ai trouvé. Les gözlemes, ces pains turcs fourrés cuits à la poêle. Après mes premiers essais (un délice) j’ai récidivé en tentant d’obtenir un résultat plus souple : pari réussi avec cette recette ! (j’en ai profité pour reprendre la première). Et après la farce classique épinards feta menthe, quelque chose de plus original, figues (ENFIN), chèvre, miel et noix…
Quand j’étais à New York, je suis allé traîner dans l’East Village, histoire de manger de la bonne cuisine d’Europe de l’Est. Mon guide indiquait notamment un restaurant ukrainien apparemment inoubliable, mais en arrivant, cela avait l’air d’un resto arty trop cher et surtout sans pirogis, ces gros raviolis d’Europe de l’Est à base de pommes de terre absolument délicieux. Du coup, on s’est rabattu sur le restaurant d’à côté, un truc un peu glauque avec une enseigne en néon, qui emmenait en sous-sol. On y a découvert un restaurant incroyable, avec des tapisseries à fleurs et des tableaux de chasse, et des pirogis bons à mourir pas chers du tout. (pour l’info, je ne me souviens plus du nom dudit restaurant mais il est très facile à trouver, il est à côté du restaurant ultra connu Veselka)
Cela m’a remis en mémoire les pirogis que j’avais réalisé avec une amie polonaise rencontrée en Espagne, que j’étais allée la voir à Cracovie. Nous avions fait du vin chaud, et buvions en façonnant et cuisant ce qui m’avait paru être des centaines de raviolis. C’était long, mais c’était bon, et quand j’étais partie, elle m’avait écrit la recette de sa grand-mère sur un bout de papier que j’avais collé dans mon petit cahier de recettes jaune (c’est important, le jaune). Du coup, en rentrant de New York, j’ai retrouvé la recette, dont j’ai adapté la farce au contenu de mon frigo.
Les pirogis sont traditionnellement à base de pommes de terre et d’oignons, mélangés à un fromage de type fromage blanc, mais dans les restaurants, on trouve des variations comme fromage, porc, épinards (les meilleurs pour moi) et champignons : il suffit de remplacer les 3/4 de la purée de pomme de terre par un ingrédient de ton choix. Perso j’ai mis du potimarron (j’avais essayé au potiron mais c’était un peu fade), mais je pense qu’à la patate douce ça peut être délicieux aussi… Bref, n’hésite pas à adapter la farce selon ce que tu as dans le frigo, fais toi plaisir et raconte moi !
Petite frère numéro 2 (un jour je dévoilerai leurs noms, promis) est parti en vacances chez nos cousins en Bretagne pour les dernières vacances. Ces cousins ont une petite maison dans la campagne bretonne avec un énoooooooorme potager, entièrement bio évidemment, qui produit des légumes qui ont l’air faux tellement ils sont énormes. Mais en fait, c’est à ça que doivent ressembler les légumes quand ils sont bios et cultivés avec amour. Instant écolo.
Bref, quand j’ai su que mon frère y était, je l’ai harcelé de messages pour qu’il me ramène quelques trucs du potager : il m’a ramené un petit potimarron et un énoooorme potimarron. Le petit, je l’ai juste fait rôtir en tranches au four avec des épices (basique mais j’adore), et avec le gros, j’ai fait un crumble et des chaussons. Merci pour ces beaux légumes <3
Verdict : J’ai testé le crumble sur ma testeuse récurrente, L, (à qui j’ai déjà fait des tartes, des patates douces Hasselback, des boulettes, des falafels aux épinards…), qui m’a dit que le potimarron était sa madeleine de Proust, et qui a refusé de prendre un dessert, juste pour rester avec le goût. Le soir, mon nouveau testeur, T., est venu squatter et a fini ce qui restait : c’est un grand oui pour mes chers testeurs. Ils sont trop mignons.
Mais il en restait beaucoup, et avec tout ça, j’ai donc fait des petits chaussons, parfumés aux épices, qui étaient délicieux, faciles à trimbaler à Sciences Po ou en répét de théâtre… Et vegans ! Bref, je te laisse découvrir tout ça.
Cette semaine, j’ai connu un grand malheur : en pleine période de révisions / mémoire / Grand O, j’ai cassé ma cafetière. Elle était rose en plus (tu l’as peut être vue passer sur instagram). Heureusement, mon cerveau survolté a repris le dessus, et j’ai inventé un système D assez révolutionnaire, à l’aide du truc du mixeur. Révisions sauvées. Bref, j’étais assez fière de moi, je voulais le dire.
Dans un thème plus relié à la cuisine et à l’article (lol c’est le thème du blog), j’avais envie de manger des Banh Bao depuis longtemps… J’avais craqué dans les supers magasins asiats de Lille, plein de mille trucs différents qui font mourir d’envie (certains peuvent le confirmer), et j’avais acheté de la farine exprés, mais le vendeur m’avait fait un peu peur en me disant que c’était super compliqué, en général si on ne connaissait pas quelqu’un pour nous l’apprendre on y arrivait pas etc. Mais en fait c’est beaucoup plus facile que ce que je pensais. Et qu’est ce que c’est bon (mes zamis étaient trop degs quand j’ai sorti mon tupperware au RU…). Parce que oui, bonus, faire tes Banh Bao toi même, c’est la classe.
J’ai trouvé des recettes qui utilisaient de la farine normale, avec de la levure boulangère + chimique et de l’huile, mais je ne suis pas convaincue (en plus du coup ça doit reposer moins longtemps) : dans la plupart des grandes villes, en tous cas pour Lille et Paris, c’est facile de trouver de la farine spéciale (Rue Jules Guesdes concrètement pour Lille). Pour la farce, je l’ai faite à ma manière : pas d’oeuf dur ni de saucisse chinoise, mais un mélange de porc et de boeuf haché, des shiitakés, des oignons, du gingembre, de la sauce soja… La farce est super facilement adaptable, notamment pour les végés ! J’ai même entendu dire qu’on pouvait les faire sucrés (à tester)…