Après la farce « classique » des gyozas, voici la version végé, à laquelle tu peux ajouter du tofu émietté au moment de la cuisson si t’es en gros manque de prot’. Mon prochain challenge : faire moi même les feuilles de gyozas !
De notre côté, on se prépare avec L. au voyage dont on parle depuis notre rencontre : la Colombie, pour voir sa famille et profiter du soleil. Pendant notre voyage au Costa Rica, j’avais l’impression que partir au soleil alors qu’il faisait moche à Paris renforçait encore la déconnexion du boulot, alors j’ai encore plus hâte d’être enfin en vacances.
Je continue dans mes découvertes sur le nouvel an chinois avec ces tang yuan, qui apparemment sont censés être servis pour la fête des lanternes, qui clôt les festivités. La rondeur des boulettes symbolise la plénitude, la famille, la satisafaction des besoins (on a l’impression que je sais des choses de ouf mais j’ai regardé sur le internet). Ils peuvent être à la pâte de haricots rouges, pâte d’arachide ou pâte de sésame.
C’est la première fois que je me lance dans ce genre de recettes, mais maintenant que j’ai investi dans les ingrédients, je vais continuer ! Il faut préparer la farce un peu en avance, et surtout les manger tout de suite, parce que ça se réchauffe bofi bof. Le sésame noir a un petit côté peanut butter, avec un arrière goût un peu salé, et c’est délicieux !
Tu connais peut-être déjà mon article sur quoi faire avec du tofu (et autres) ; au moment de son écriture, je n’avais pas entendu parler d’enrober le tofu de nori et de maïzena pour qu’il croustille, et c’est une astuce qui change tout ! Je l’ai servi avec un riz au sésame et au nori et des brocolis panés, c’était délicieux !
L. et moi préparons en ce moment notre prochain grand voyage itinérant en Colombie : c’est super frustrant de ne partir que deux semaines dans un pays aussi riche. J’avais eu le même ressenti au Costa Rica, mais c’est renforcé cette fois par le fait qu’on va passer un bout de temps dans la famille de L. et donc rester au même endroit… et puis au lieu de se déplacer en voiture, cette fois-ci ce sera bus et avion donc plus long ! Je balance les côtés négatifs mais évidemment j’ai trop hâte de partir…
Je poste moins en ce moment parce que je suis toujours malade, malheureusement. Les symptômes fluctuent, je vois plein de docteurs différents, je continue à aller au bureau même si parfois je suis un peu faiblarde et j’attends que ça passe, grosso modo.
Du coup, c’est plutôt L. (qui heureusement est en France en ce moment) qui cuisine, mais j’ai quand même concocté ce mélange rapide mais délicieux, super fondant, qui me rappelle ces haricots blancs et carottes rôties. C’est un peu l’arnaque de l’appeler une recette m’enfin c’est bon quand même.
Cetta année, pour le Noël des colocs, j’ai reçu… ma propre assiette. Cassée. Avec un kit de réparation kintsugi. Heureusement, mes colocs me connaissent bien, moi et mon humour, parce que j’ai trouvé ça super et j’ai été trop contente de réparer ma propre assiette. Le bonus : j’ai eu un petit trip avec l’odeur super chimique de la colle et après il y avait des paillettes partout.
Je l’ai inaugurée avec ces pancakes de légumes, dans la lignée de mon pancake au kimchi, qui sont super rapides à réaliser si tu achètes les légumes déjà coupés, et qui tombent à pic pour le nouvel an chinois (je sais que ce n’est pas une recette traditionnelle de cette période mais tu seras dans l’ambiance au moins) (en parlant de nouvel an chinois bientôt je fais le no diet food club tour spécial année du tigre et j’ai trop hâte) (voilà).
Quand j’étais au collège, j’avais dessiné un petit schémat pour apprendre à une de mes amies à cuire des pâtes. Il s’intitulait : « comment faire les pâtes pour les pas doués ». Extrait choisi :
A l’époque, toutes les deux on s’envoyait tout le temps des montages, des dessins, des nouvelles et des quiz illogiques qu’on inventait nous-même, et c’était génial. Depuis, à chaque fois que j’écris « cuire les pâtes » j’y repense.
Cette recette, dans laquelle il faut donc cuire des pâtes, est super facile et très fraîche, une bonne préparation pour le printemps (comme tu peux faire avec des petits pois surgelés), et, top of the rock : validée par ma coloc.
Il y a quelques semaines, j’ai fait un brunch avec des copines. Après tout un discours du type « je n’ai pas le temps de cuisiner, désolée » (et oui, c’était bien parce que je me remettais de la cuite de la veille), j’ai récupéré un reste d’épinards au fond du frigo, un bout de chèvre, et puis je me suis lancée dans un test de pancakes, un peu pour finir les restes, un peu pour le plaisir de cuisiner, après tout.
Ma coloc sort peu à peu de sa chambre (l’odeur de la bouffe ?), je lui demande si elle en veut, non elle va vraiment juste dire bonjour et grignoter un croissant… ok bon bah je lui en ferai quand même (ça aurait été trop triste une assiette vide à côté des autres pleines). Et finalement, j’arrive à court de pâte, alors bon tant mieux alors qu’elle n’en veuille pas. Et puis elle me dit, je vais manger ici après tout, et j’ai eu l’impression d’être la pire coloc au monde, parce que non seulement il y avait une assiette vide, mais qu’ils étaient délicieux, frais avec l’ajout d’un peu de citron et de ciboulette, fondants avec les petits bouts de chèvre dedans et puis faciles à faire.
Mais bon elle a eu le saumon fumé à la place du pancake donc ça va… non ?
Il y a fort longtemps, j’ai investi dans des feuilles de gyozas, que j’ai aussitôt congelées en attendant une occasion quelconque de m’y mettre. Je les avais donc complètement oubliées, jusqu’à ce que je fasse le no diet club food tour thème japon (3h de balade dans Paris en mangeant plein de choses et en discutant des choses qu’on mange). Et toutes mes envies de cuisiner japonais me sont revenues en tête, à commencer par les gyozas.
J’ai commencé avec une recette classique au porc. C’est plutôt facile, et le pliage n’est pas trop compliqué, en plus il y a un côté relaxant à faire ce genre d’action répétitive (et puis je regardais une émission sur l’immobilier en même temps donc j’étais doublement détendue, même si je suis pas sûre que la meuf qu’on suivait ait fait le bon choix niveau appart, enfin moi avec son budget j’aurais pas fait pareil). Ils étaient délicieux, alors prochains tests : version végétarienne et surtout faire la pâte moi même…
Je t’ai déjà parlé de mes problèmes de santé de la fin d’année dernière, qui m’ont frappé en pleines fêtes. Malgré la douleur qui me vrillait la tête, je m’étais engagée à faire le gâteau de Noël pour chez mon père. Tout était fermé, impossible de faire des courses, et ma capacité de concentration étant très limité, j’ai voulu faire très simple, en matière d’ingrédients nécessaires et de recette.
Je me suis souvenue de ce gâteau, le gâteau d’enfance de JF Piège (le mien, c’est celui-ci), et je me suis lancée. C’était pas vraiment un gâteau de fêtes, mais c’était délicieux ! Il était caramélisé autour, moelleux et parfumé à l’intérieur, et il l’est resté plusieurs jours, bref, une valeur sûre.
Avec l’épidémie de covid qui a frappé Paris (et ailleurs, évidemment) à partir de mi-décembre, je suis étonnée de recevoir encore des alertes cas contact de mes amis, à croire que certains ont réussi à éviter le covid depuis le début (après l’avoir eu deux fois et avoir eu les 3 doses, je suis épargnée pour l’instant mais j’estime que ce n’est que justice). Du coup les soirées et évènements annulés au dernier moment sont monnaie courante, et j’ai dû cette semaine improviser un repas de la flemme suite à un resto annulé. Comme c’est une réussite, je t’en parle.
Voici donc un plat outrageusement simple, déjà présenté sur insta : le seul effort à fournir est grosso modo de préparer le demi oignon, après tu mets tout dans un plat et tu enfournes. Avec un peu de riz, c’est un parfait repas de flemme du dernier moment !