C’était un déménagement de deux jours beaucoup trop intense et j’ai l’impression que rien est fini. Nous sommes envahis par les cartons, les clous à planter et les nettoyages à faire. Cela fait du bien de se retrouver à trois (+ le chat) et d’avoir tout cet espace, même si évidemment tout n’est pas parfait dans cet appartement (j’évc oque ici de manière très subtile les voisins et la concierge, qui heureusement ne liront jamais ce blog). Je n’ai pas encore investi la cuisine, car la plupart des ustensiles sont encore emballés, mais ça ne saurait tarder, et honnêtement j’ai hâte de pâtisser dans ce nouvel espace TELLEMENT GRAND !
En attendant, je publie enfin cette recette on ne peut plus facile et délicieuse.
Avant le vrai début de l’automne et de boucler mes cartons, je profite de la fin de mes placards et des dernières tiges de rhubarbe pour une brioche à la rhubarbe et à l’amande qui a eu énormément de sucès au boulot, pas trop sucrée et très équilibrée, m’ont dit les testeurs. Je n’irais pas jusqu’à te dire qu’elle est rapide, mais la rhubarbe n’a pas besoin d’être pochée et la crème d’amandes se fait très facilement, du coup franchement ça passe. Attention cependant, les quantités sont pour une très grosse brioche, ou deux normales ! J’avais une armée de collégues à nourrir donc j’ai fait la totale mais tu peux viser la moitié.
Avant de déménager, j’essaie de trier tout ce que j’ai, de me débarasser de vêtements notamment, mais en même temps je suis contente d’avoir plus d’espace pour pouvoir avoir un vrai bureau, une table de chevet, une lampe etc… Bref, le paradoxe du déménagement. J’ai un peu peur en m’installant en coloc de me retrouver dans l’accumulation de bazar, et en même temps j’aime vivre dans une maison un peu remplie… je suppose qu’on gérera ça au prochain déménagement !
Enfin le moment de publier une de mes recettes fétiches depuis que j’ai commencé à cuisiner, il y a plus ou moins 10 ans (oh la vieillesse). Un crumble salé de courgettes fondantes, parfait avec la feta et la menthe !
Depuis mon retour de vacances, et la signature de l’appartement inespéré, c’est la grande période des cartons, des papiers, des angoisses et des to-do-list à rallonge. Comme j’aime me simplifier la vie, je fais également un désencombrement complet de tous mes trucs qui traînaient, et surtout de mes vêtements. Quelques changements de vaisselle seront inclus, donc tu risques même de le voir passer…
Grâce à mes parents, on s’est retrouvés avec plein de figues à utiliser d’urgence, probablement les dernières de la saison, et je voulais faire quelque chose de salé, comme la dernière fois… Alors si t’es -comme mes colocs- sceptique à l’idée de manger un clafoutis salé, change d’avis. C’est gras, et c’est bon.
Edit : J’ai refait cette recette, plusieurs années après, en corrigeant les quantités et en l’allégeant (et en refaisant les photos, tmtc). Depuis ce premier test, la combinaison figues bacon/jambon et fromage, est devenuemavie.
J’ai réalisé ce plat avant mes dernières vacances sur une recette de Cléa : cela faisait un moment que je voulais tester la béchamel à partir de l’huile d’olive et j’ai été épatée, une tuerie, pareille qu’avec du beurre !
Après avoir dévoré une moitié au dîner, je mets le reste dans un tupperware et finalement, le lendemain midi, on va manger dehors avec les collégues. Pas grave, je le congèle dans le congélo du boulot pour après les vacances. Au retour de congés, je le laisse donc à décongeler sur le plan de travail de la cuisine du bureau, pour éviter qu’il soit encore à moitié congelé quelques heures plus tard pour déjeuner. Lorsque je reviens, après une matinée de réunions intenses, je trouve toute l’équipe en train de se plaindre des gens qui laissent leurs plats à pourrir dans le frigo et ça pue et ça utilise toute la place… « et puis le truc tout moisi là sur le comptoir, j’hésite à le jeter ! »
Ils avaient pris les épinards pour du moisi… et mon plat a failli finir à la poubelle.
Moralité : méfie toi de tes collègues (même si ceux là ils sont trop bien, je les garde).
J’ai réalisé ce gâteau pour l’anniversaire traditionnel du 15 août. Mon cousin fêtait ses 17 ans, mon oncle ses 61 ans. 32 personnes à table, ma salade tomates/mangue/mozza/basilic était prête (ok, j’ai forcé quelques uns de mes cousins à la réaliser sur mes instructions), et voilà que je pose la question du gâteau. Grand débat familial : nous en avions déjà deux au chocolat, les fruits c’est nul et l’amande c’est nul selon mes cousines. Mais quand j’ai abordé l’idée du gâteau nantais, mon oncle -celui même dont c’était l’anniversaire- a sauté sur l’occasion et l’a réclamé à grands cris. C’était donc parti pour le gâteau nantais.
Au cours de la réalisation, on avait un peu tiqué sur la quantité de rhum mais on avait suivi les instructions aveuglément. Et puis lors de la dégustation… j’ai trouvé ça super fort. Juste à côté, mon oncle machait sa part en déclarant la bouche pleine que c’était la recette parfaite. En fait, plus les convives étaient agés, plus ils ont adoré la quantité de rhum. Donc mon conseil, c’est plutôt de miser sur 20g, mais si ton entourage est de type agé, augmente la dose.
Petit bonus histoire familiale : mon (autre) oncle en a profité pour me raconter que mon grand-père, au caractère ronchon légendaire, avait osé critiqué une fois le gâteau nantais de sa compagne en disant qu’il n’y avait pas assez de rhum. Celle-ci avait attrapé la bouteille et avait versé la moitié sur son gâteau. Il l’avait alors fini sans dire un mot.
Je n’ai aucune originalité dans mes tartares. Je l’avoue. Je fais presque toujours du saumon avec des fruits et du citron, mais il faut avouer qu’en été, sous la chaleur, c’est la recette parfaite !
En effet, il a fallu rentrer à Paris pour retrouver le beau temps, après 5 jours de déluge en Bretagne, incluant le feu d’artifice, accompagné d’un DJ (?) pour le traditionnel fest noz du 15 août, sous la pluie. Heureusement, quand je vais en Bretagne en famille, le style est souvent sacrifié aux impératifs, c’est à dire : se protéger de la pluie, remettre ses vêtements mouillés sur la plage, ne pas mettre du sable partout, pouvoir manger beaucoup. Nous avons donc débarqué au DJ set puis au bar dans un habillage complexe de tongs, cirés, pulls et jeans trop grands. C’est comme ça qu’on reconnaît les vraies vacances en famille.
Avant de partir en vacances pour la Bretagne, voici un nouvel article de salades, avec plein d’idées pour tes tupperwares ou les pique-niques à venir. Profite bien !
Couper le citron en petits bouts, hacher la coriandre. Mélanger avec les bulots et le poivre.
Salade de betteraves rôties, vinaigrette de rhubarbe, gorgonzola et oignons
4 betteraves
50 g de gorgonzola
5 tiges de rhubarbe
2 c à s de vinaigre de cidre
1 c à c de sucre en poudre
1 c à s d’huile d’olive.
1/2 oignon rouge
Quelques poignées de mâche
1 c à c de mélasse de grenade
1 c à s de vinaigre balsamique
1 c à s de miel ou de sirop d’agave ou de sirop d’érable
Persil haché
Sel, poivre, piment, cumin
Préchauffer le four à 200°c. Enfourner les betteraves enrobées dans du papier aluminium et la rhubarbe épluchée et coupée en petits troçons arrosée du sucre en poudre. Retirer la rhubarbe au bout d’une quinzaine de minutes, quand elle est confite, mais laisser la betterave 30 min de plus. Une fois cuite, la laisser refroidir et la couper en petits morceaux.
Mixer la rhubarbe avec le vinaigre balsamique, le sel, piment, cumin et le poivre. Réserver.
Mélanger le vinaigre de cidre, la mélasse de grenade et le miel. Émincer les oignons en fines lamelles et les réserver dans le mélange au moins 30 min.
Mélanger la betterave, les oignons, la rhubarbe mixée, la mâche, le gorgonzola en petits morceaux et le persil.
Salade de quinoa, melon, fraises, betterave, mâche, chèvre
1/2 melon
2 grosses betteraves cuites
1/2 barquette de fraises
Quelques poignées de mâche
100 g de quinoa
50 g de chèvre frais
Sel, poivre
Cuire le quinoa. Égoutter et laisser refroidir.Épépiner le melon et le couper en cubes. Laver et équeuter les fraises, les couper en 4. Laver la mâche. Couper les betteraves en morceaux.
Comme je le répète à chaque anniversaire, pistache et framboise sont mes parfums préférés. J’avais donc plein de restes de mon anniversaire, que j’ai combiné un dimanche après-midi pour faire ces petites tartelettes à base de pâte sablée à la pistache, confiture de framboises, crème patissière, framboises et pistaches concassées.
Mon séjour à NY est presque terminé et je repars bientôt en Bretagne. Il a été intense : l’anniversaire de L., un match de baseball (j’avoue on a regardé les règles sur youtube avant) avec vue sur la skyline de Staten Island , un spectacle interactif complètement dingue dans un immeuble entier, deux journées de plage, un broadway show très kitch, NY Restaurant Week… Comme à chaque fois, c’est difficile de repartir et je réalise à quel point New York me manque, mais j’ai hâte de profiter de la Bretagne, comme chaque été.
Ca y est, j’ai enfin testé l’avocat cuit. Je ne vais pas prétendre que ça a changé ma vie, mais c’est bien meilleur que ça en a l’air : enrobé de chapelure, il devient crouistillant et reste fondant à l’intérieur. De quoi réussir ces wraps hautement intagramables, qui en plus de ça sont délicieux et rapides à faire. Ca fait son petit effet au boulot honnêtement.
En ce moment je suis de retour à NY pour l’anniversaire de L. ; la température oscille entre insuportable et normalement chaud, mais cela nous a donné une excuse pour aller à la plage à Rockaway Beach. Car comme si New York n’était pas assez géniale comme ça, la plage est à 1h de métro (même si elle est évidemment bondé), et l’eau y est délicieuse… Bref, New York : 1, Paris : 0 (ou en tous cas, tant que je n’y aurait pas trouvé d’appartment)