Sans gluten
Chou-fleur roussi au citron confit et aux olives
Les travaux de ma maison ont bien commencé et, comme je pouvais l’imaginer, tout va mal.
Pas de panique, c’est une règle des travaux : tout ira mal, tout coûtera plus cher que prévu, et rien ne finira à temps. Cependant, cela ne change rien au fait qu’à chaque fois qu’on m’annonce une nouvelle dépense (gloups, le mur qu’on voulait abattre est en brique et ce sera trois fois plus cher), un nouveau problème (oups, la porte a été montée à l’envers et on ne peut donc plus mettre d’armoire dans la chambre), et un nouveau délai (mince, l’électricien est malade), une petite dose de stress s’ajoute en haut de tous les stress habituels que ma personne pleine d’angoisses porte à longueur de temps (le travail, gérer un petit salaire, l’administration, la to-do list sans fin etc etc).
Malgré tout cela, c’est tellement jouissif de voir un mur s’écrouler, la cave se vider de tout ce qui y était entassé, le plancher d’époque apparaître sous le plastique, les carreaux à motif disparaître à la benne…
Sinon (il paraît qu’ici c’est un blog de bouffe) aujourd’hui je te parle d’une façon d’accomoder le chou fleur roussi, dont je t’ai déjà parlé (en plat principal, en soupe, en salade), avec un accompagnement et une petite sauce qui va bien. J’ai ajouté des brochettes de poisson avec des courgettes, c’était sympa.
Roulés de courgettes à la bolognaise de poulet : comme des lasagnes mais rien à voir
L’automne arrive, et avec arrivent les mesures de restriction à Paris. À peine l’annonce publiée, l’angoisse était revenue (avec la déception de devoir de nouveau arrêter la salle de sport, endroit où notoirement les gens s’évitent le plus naturellement possible, au contraire du métro ou du travail, au hasard).
À chaque fois que les mauvais moment s’éloignent (et sans hésiter, le confinement était un mauvais moment), on oublie un peu ce qu’on ressentait. Je me souviens en grande partie des soirées animées avec les colocs, des parties de sims, du binge watching de télé-réalités que je n’aurais jamais imaginé regarder autrement, de notre chorégraphie de danse tous les soirs, des pauses cafés à jouer avec le chat dans le salon, des soirées films, de nos « apéros « à la laverie (car la laverie étant autorisée, nous y allions avec des bières pour continuer à croire que nous pouvions sortir). Mais en vrai, c’était énormément d’angoisse, de poids sur le cœur, de jours qui s’écoulaient avec une envie de vomir inexplicable, de forte lassitude, d’ennui et de crises de pleurs.
Mais on ne peut rien y faire, donc on attend, le coeur sérré, de savoir si tout va repartir, en espérant que non, et en rentrant chez soi sagement à 22h quand tout ferme (avec des bières faut pas déconner).
Avec l’automne, on fait aussi doucement la transition entre produits d’été et d’hiver. J’ai cuisiné quelques dernières courgettes dans ce plat d’inspiration « lasagnes en plus sain, plus facile et plus rapide », où on roule des lamelles de courgettes avec de la sauce bolognaise à base de poulet, avant de recouvrir le tout d’une béchamel minute, de sauce tomate en boîte et d’un reste de fromage. Et bah franchement, c’est délicieux.
Saumon rôti selon la recette de L. et salsa mangue tomates cerises
Pour finir l’été, j’ai emmené L. dans une surf house en Bretagne, afin de profiter des derniers rayons du soleil et de découvrir enfin ce sport dont il me parle tant.
Alors oui, il y a des spots de surf en Bretagne, notre West Coast à nous. Et non, on ne gèle pas sur place (c’est à ça que servent les combis après tout). Et enfin, oui, j’ai réussi à monter sur ma planche, ce qui était un exploit en soi !
Durant ce week-end, on s’est principalement nourri de pâtes et de galettes. Côté healthy on repassera… du coup en rentrant j’ai essayé d’équilibrer un peu plus, avec ce saumon fondant, une recette de L. qui est délicieuse et une salsa rafraichissante.
Les dernières salades de l’été (avec beaucoup de recettes de la flemme)
En ce moment, honnêtement, j’ai un peu la flemme.
Je suis encore un peu dans l’indolence de l’été, je n’arrive pas à me réorganiser et me remotiver. Je fais des recettes rapides, avec des boîtes et des trucs confits qu’on met au four pendant 20min avant de les récupérer, comme celles-ci. Et parfois j’ai même un peu la flemme de les écrire mais j’y reviens toujours, comme à la cuisine.
Salade de blé aux poivrons et tomates confits
Mélanger 100 g de blé cuit, sel, poivre, une poignée d’olives confites, du basilic, des herbes de Provence et des pignons de pin. Ajouter 100 g de tomates cerises et 2 poivrons confits au four (20 min au four à 180°c) (tu peux enfourner les tomates comme ça, juste lavées, mais il faut laver et épépiner les poivrons et les couper en morceaux avant de les mettre au four. Sinon, tu peux utiliser des poivrons confits en boîte.)
Salade de blé et de plein de trucs confits
Mélanger 150 g de blé cuit, poivre, du basilic et des amandes. Ajouter 150 g de tomates cerises confites au four (20 min au four à 180°c), une boîte d’aubergines confites marinées, une boîte de piquillos confits, 150 g de tofu fumé grillé à la poêle, 75 g de fromage de chèvre (ou de feta) en morceaux.
Pour la sauce, mélanger 2 c à s de pesto, 1 c à s de jus de citron confit et 2 quartiers coupés en morceaux (tu peux faire ton citron confit maison)
Bon ap’ !
Udons sautés au tofu et poivrons
Maintenant que L. est de nouveau avec moi, je me remets à cuisiner des quantités astronomiques pour deux. Et s’il n’était pas fan de tofu, il commence – grâce à moi, j’espère ? – à l’apprécier, et cette sauce presque-satay y est pour beaucoup. Si tu fais partie des derniers réfractaires (malgré mon article sur le sujet), je ne peux que te conseiller ce plat : des nouilles avec beaucoup de légumes, du tofu, des cacahuètes croustillantes au sésame, des herbes fraiches et du concombre. Combo parfait.
Et si vraiment tu n’es pas chaud pour le tofu, et que tu n’es pas vegan ou végé, tu peux le remplacer par du poulet sans changer le reste de la recette ou l’assaisonnement.
Risotto aux épinards, tomates confites et pois-chiches grillés
Bientôt, nous partons en Croatie. J’étais déjà allée là-bas il y a quelques années, mais en étant encore étudiante et sans le sou, donc nous n’avions pas trop profité des restaurants… je me souviens quand même d’un burger au poulpe et d’un risotto à la seiche à Split qui m’avait couté 2 bras et 1 jambes mais qui était délicieux… donc pour me préparer à cette gastronomie qui rappelle pas mal la cuisine italienne, j’ai fait un risotto, servi avec des pois chiches croquants et des tomates confites, qui permet d’upgrader un risotto classique.
Paupiettes de veau à la moutarde et aux champignons
Les paupiettes de veau, c’est mon plat doudou, celui que mes parents font quand je rentre à la maison, et celui auquel je ne m’étais pas encore attaquée parce que je ne suis pas une grande spécialiste de la viande, et puis parce que la nourriture c’est toujours meilleur quand c’est papa et maman qui cuisinent.
Une seule chose pouvait me convaincre : de la viande prête à expirer en promo.
Une de mes résolutions de janvier, que je tiens haut la main, est d’acheter uniquement de la viande et du poisson de très bonne qualité/issus d’élevages ou de pêche responsable… ou alors issus du rayon prêts à être jetés parce que gaspillage. C’est aussi une bonne action.
Du coup, j’achète du saucisson à 7€, et je mange de la viande quasi périmée, mais au moins j’ai pu cuisiner des paupiettes et elles étaient délicieuses.
Shakshouka aux pois chiches
J’avais un peu oublié le bonheur (et les mauvais côtés, autant ne pas se le cacher) d’avoir un chat. Chez mes parents, le chat -sobrement nommé Le Chat- était très peu calin, et cela faisait plusieurs années que je n’y habitais plus avant que ma mère m’annonce avec détachement qu’il y avait des souris dans la maison depuis la mort du chat (Véridique. C’est comme ça que j’ai appris que notre chat était décédé).
Du coup, depuis que j’ai emménagé avec ma coloc et son chat, Oeil De Lynx -sobrement nommé ODL, Le Chat, ou Caliméro (il se plaint tout le temps)- je redécouvre ce bonheur. Il se plaint si on ne le caline pas assez. Il nous attend à la sortie de la douche et va s’y installer dès qu’on en est sorti (je sais, c’est bizarre). Il miaule devant nos portes quand il trouve qu’on est trop lents à sortir du lit. Il adore squatter à côté de moi pendant que je rédige des articles, et c’est le cas maintenant.
Alors, avant de partir en vacances, je profite d’une soirée en tête à tête avec le chat, à manger ma shakshouka , une version assez classique cette fois-ci, additionnée de pois chiches grillés, et à rédiger un article. J’ai l’impression d’être une petite vieille mais sinon ça va.
Trio de galettes : riz et courgettes, pancakes de carottes rôties, croquettes de poisson thaïes
Enfin, ENFIN arrivent les vacances. Bientôt, la Croatie et puis la Bretagne. On fait ses valises, on boucle les projets au taf et puis évidemment, on finit le frigo et le congélo.
Les galettes de ce qui traîne dans le frigo, c’est ma passion, et parfait pour finir les restes. J’ai retravaillé ma recette de galettes riz/courgettes et j’en ai tenté d’autres : à base de lieu, et de carottes. C’est délicieux, ça se transporte et ça se congèle facilement. Tu peux les manger avec un peu de moutarde, de sauce soja ou de pesto (les trois furent testés et approuvés).