Cette semaine est passée à toute vitesse : entre le boulot, les trucs d’appart, les obligations sociales et la préparation de mon voyage en Bosnie, j’ai à peine eu le temps de cuisiner et d’écrire pour le blog. Cependant, avant qu’on n’aie plus de potimarron, je voulais te présenter la recette que j’ai améliorée tout l’hiver : la soupe thaïe, avec plein de légumes et d’épices, des nouilles de riz et du saumon, mais évidemment tu peux enlever les ingrédients que tu n’aimes pas et les remplacer par autre chose sans problème.
Je m’acharne depuis des années à faire pousser des herbes aromatiques sur mon bord de fenêtre, mais malheureusement mes ambitions (pourtant limitées de base) en terme de jardinage sont réduites à néant à chaque fois. Malgré tous mes espoirs, je n’ai pas hérité de la main verte de mes parents (il suffit que je confie une semaine des plantes à ma mère pour que je les retrouve métamorphosées. Il suffit qu’elle me les file une semaine pour la plante soit disant increvable meure). Le basilic et le thym de cette recette en ont fait les frais : je les ai utilisés dans deux plats et ils étaient déjà morts. Peut-être que j’aurais dû réfléchir au fait que mon appartement est orienté nord sur cour et que mon chat mange les uniques feuilles qui survivent. Enfin, cela ne retire rien à l’outrageuse facilité de cette recette : une fois les poivrons cuits, tu as fait les 9/10, et elle est délicieuse !
Dans une semaine, notre coloc va quitter notre « petite famille » (officiellement nous sommes en couple, pour des raisons évidentes de « c’est impossible pour des colocs de trouver à Paris sans mentir ») et s’installer avec ma collègue au nom de fleur (j’ai intérêt à être marraine de leur premier enfant, tiens). Là on a un peu la tête dans le guidon : faire les cartons, trouver un remplacant, écumer le bon coin pour récupérer les meubles qui vont nous manquer, appeler l’assurance… Mais surtout, ça fait un peu bizarre. On dit au revoir à plein de souvenirs et d’habitudes, aux séries qu’on regardait ensemble, à notre choré du premier confinement, aux soirées top chef, aux apéros du premier confinement (c’était quelque chose, cette période,quand même), aux déguisements de groupe dans les soirées…
Donc on se fait quelques derniers repas ensemble et on vide le frigo qui doit partir vers de nouveaux horizons. Un pot de pesto à moitié entamé, un reste de parmesan, des blettes, et je me lance dans une super idée de Cléa : un crumble où le beurre est remplacé par du pesto, et évidemment j’ai simplifié la recette pour un gain de temps et de vaisselle. Une tuerie.
C’est un plat assez simple que je te propose aujourd’hui après une semaine d’absence (oui, j’exagère) parce que franchement, parfois, ça fait du bien. Il s’est passé plein de choses cette semaine, des trucs cools et des trucs moins cools, et puis l’ambiance anxiogène de fin du monde en ce moment tend à rendre les trucs cools même pas si cools que ça parce qu’on sent quand même qu’on est à bout et qu’on en peut plus, alors ce soir j’avais vraiment envie d’un plat simple et réconfortant. C’est pas la confort food de tout le monde, mais moi les champignons avec des oignons un peu caramélisés et du riz ou du kasha, ça me donne vraiment envie de me mettre sous un plaid près du feu ou devant la télé avec le chat, pour essayer d’arrêter de penser aux trucs pas-cools et cools-mais-quand-même-c’est-la-déprime et de juste apprécier un plat réconfortant qui sent bon l’entre-deux saisons.
Cette fois-ci je n’ai pas attendu dix ans pour faire la tendance tik tok du moment (pas si éloignée de ma recette de feta en papillote ), j’ai nommé les pâtes à la feta rôties et aux tomates ! Eh bien en dehors du côté fancy de la recette, c’est délicieux : la feta rôtie et écrasée forme une sauce crémeuse délicieuse et assez régressive, et le plat est outrageusement simple, même pas besoin de couper les tomates.
Et alors que je te parlais de l’anniversaire du covid dans mon dernier article, ça y est, nous avons atteint le troisième confinement, qui touche Paris et le Nord, donc impossible de m’échapper chez mes parents à Lille. Bon, pour l’instant, on a pas trop vu la différence, mais au niveau du moral, c’est un coup dur honnêtement. On l’avait tellement évité que je pensais qu’on serait tranquilles, mais on ne voit plus la fin de la crise. En dehors des longues balades, je compte donc me remettre aux sims, à la téléréalité, à la couture et aux entremets. Tout un programme.
Ca y est, c’est l’anniversaire du confinement… Je me suis réveillée l’autre jour et il faisait déjà jour car c’est le printemps, comme il y a un an, j’ai fait mon sport dans la cuisine et pas en salle comme depuis un an, j’ai travaillé chez moi comme il y a un an… Je me souviens surtout des bons souvenirs, le fait d’être confinés à quatre, puis à trois, ensemble, ce qui nous a clairement rapproché avec mes colocs, nos activités et soirées improvisées, nos fou rires, nos séries, les sims, cette sensation de temps infini… Depuis cette période exceptionnelle et incroyable, on est entrés dans un quotidien de restrictions où la fermeture des frontières, des salles, des bars et de… tout, est devenue notre quotidien. C’est un peu bizarre donc de repenser à catte periode et à comment elle on l’aurait vue si on avait su.
Bref, pour cet anniversaire un peu bizarre, je te propose une autre crêpe coréenne, après le kimchi pancake, à base d’oeufs, de pomme de terre, de légumes en batonnets et de sésame. C’est un délice à la fois fondant et croustillant, que je te recommande grandement, que tu sois en train de penser à l’année dernière ou non.
Après la recette tradi de brandade, un petit twist : lieu et patate douce, avec de l’ail en chemise mélangé aux patates douces, une tuerie.
Je n’avais jamais cuisiné de l’ail en chemise, mais dès que j’ai senti l’odeur, je me suis rappelé des dîners chez mes parents ou grand-parents, avec l’ail en chemise cuit dans le gras de poulet, à écraser sur une tranche de pain (l’ail en chemise c’est de l’ail cuit sans être épluché, qui devient tout fondant quand tu retires sa « chemise »). Et qu’est-ce que c’est facile à cuisiner ! Ca donne de toute sa saveur à ce plat…
Et si l’ail en chemise n’est pas ta madeleine de Proust (mes autres madeleines de Proust, si ça t’intéresse : les paupiettes de veau, la ratatouille, le riz juste cuit, le dahl aux lentilles, les pâtes au pesto et la soupe banane tomate), je suis sûr que tu trouveras d’autres qualités à ce plat fondant et super réconfortant.
Bientôt, on va pouvoir recommencer à manger des salades sur la terrasse. Histoire de nous projeter vers des plats qui sentent le soleil, le bonheur, la liberté, je te mets ici plusieurs recettes, d’hiver ou d’entre deux saisons, pour pouvoir rêver un peu !
Salade d’inspiration mexicaine
Eplucher et couper 1 mangue en morceaux, ainsi qu’1 avocat. Hacher deux poignées d’épinards. Mélanger le tout avec 200 g de haricots rouges cuits et 2 c à s bombées de quinoa cuit. Servir avec une sauce faite avec 1 c à s de tahini, jus d’1 citron vert, un filet de sirop d’agave, sel et poivre.
Salade croquante d’inspiration thaïe : cette salade est un grand classique pour L. et moi, super rapide si tu achètes un mélange de légumes croquants, et délicieux !
Eplucher et couper en batonnets 2 carottes, 1/4 de chou rouge et 1 concombre (tu peux trouver des mélanges tout faits dans les supermarchés). Ajouter 2 c à s de quinoa cuit, quelques branches de coriandre hachés, une poignée de cacahuètes grillées. Servir avec une sauce faite avec 1 c à s de beurre de cacahuètes, jus d’1 citron, un filet de sirop d’agave, sel et poivre.
Salade de crevettes, mangue, avocat, coriandre et pamplemousse : celle-ci a eu beaucoup de succès sur instagram, super facile et un délice !
Éplucher et couper en morceaux 1 mangue, 1 avocat et 1 pamplemousse. Ajouter une poignée de crevettes cuites, le jus et zeste d’1 citron vert, un peu de coriandre, un peu de sauce soja et de poivre !
Tu auras peut-être remarqué que je n’avais pas publié de recette de St Valentin. J’ai longtemps été hyper contre la St Valentin, que je trouvais culpabilisante de plein de façons à la fois pour les gens en couple et les célibataires, et puis récemment j’ai un peu changé d’avis parce que quand on est séparés par le covid, on aimerait bien être ensemble pour manger des pizzas et boire de la bière.
Du coup, au lieu de petit plat rose/en forme de coeur, j’ai fait une tarte de courgettes. Petit twist : les courgettes sont très peu cuites, et peuvent ne pas l’être du tout, si elles sont très bonnes/fraîches et coupées très finement. Je les ai cuites un peu plus car j’avais des courgettes de supermarché moyennes et je voulais congeler une partie de la tarte, mais ça reste croquant, délicieux… et si tu le fais pour une St Valentin, tu peux même faire des jolies spirales dans la tarte.
Je t’ai déjà expliqué que je n’étais pas fan de fenouil mais que j’ai réussi à le dompter (surtout avec du miel), mais alors cru, j’avais encore du mal. Depuis, j’ai fait des essais, et ça va mieux : la clé, c’est de le couper à la mandoline très fin, de le faire mariner un peu et de bien le marier. Je te livre donc deux merveilleuses salades de fenouil cru !
De mon coté, j’ai passé une semaine de septaine déprimante à mon retour du Costa Rica. Avec le boulot et les restrictions, impossible de sortir prendre l’air ou faire les courses, rendant la transition vacances/boulot d’autant plus violente…