Parfois les gens (L. compris) trouvent cela étrange que je mange des salades froides l’hiver… Évidemment, une tomates mozza ne serait pas appropriée mais il y a plein d’associations qui fonctionnent en hiver, et pour avoir la bonne recette, je regarde toujours Ottolenghi (je ne serai pas contre un de ses bouquins pour Noël, si quelqu’un de la famille passe par ici…), en simplifant parfois les recettes. Cette fois-ci, j’ai tenté une salade à base de radis et d’oranges (qui utilise aussi les fanes !) et une salade de riz aux fruits secs et aux baies. L’assaisonnement fait tout !
Quand cet article sera publié, je serai au pôle Nord ! Courtes et intenses vacances, pas d’aurores boréales au rendez-vous a priori mais une nuit polaire et un voyage de fou. Et cela fera du bien car je n’ai pas pris de vacances à Noël, et avec les grèves, il sera difficile de rentrer à la maison pour peu de temps…
Il était temps, en plein froid hivernal doublé de grèves, de publier quelques soupes bien réconfortantes.
Personnellement, les grèves ne me touchent pas trop, vu que je me déplace pas mal en vélo, mais dès que le trajet dépasse deux ou trois arrondissements, avec le froid, c’est un peu difficile. J’ai donc pu voir toute ma vie sociale dégringoler en une semaine (et mon week-end à Avignon être annulé)… Je suis d’autant plus contente d’avoir mes nouveaux colocs pour me tenir compagnie. Un chat, un sapin, Netflix et une bière, ça aide à ne pas déprimer. Tu rajoutes la soupe et tu seras presque content de ne pas avoir de transports.
Soupe patate douce poire
Éplucher et émincer 1 oignon, le faire revenir dans une poêle avec un peu d’huile d’olive. Une fois transparent, ajouter 1 patate douce épluchée et coupée en morceaux, 1 poire épépinée et coupée en morceaux (épluchée si elle n’est pas bio), 1 bouillon cube, du gingembre et de la cannelle. Recouvrir d’eau et laisser mijoter jusqu’à ce que la patate douce soit bien cuite. Mixer. Rectifier l’asaisonnement si nécessaire.
Soupe palestinienne au kale et aux beignets
Il ne faut pas hésiter à avoir la main lourde sur les épices pour que le bouillon soit bien parfumé !
1 botte de kale
1 oignon
1 bouillon cube
Sel, poivre, 4 épices
Pour les dumplings :
2 oeufs
10 c à s de farine
Sel, poivre, 4 épices, cumin, piment d’espelette
1/2 c à s de crème épaisse
1/2 botte de coriandre hâchée
Éplucher et émincer l’oignon. Le faire revenir avec un peu d’huile d’olive dans une grande casserole. Au bout de 5 min, ajouter le kale lavé et grossièrement haché et le faire tomber comme les épinards. Une fois que le mélange a bien réduit, prélever une grosse c à s pour les dumplings. Ajouter ensuite les épices et le bouillon cube avec 800ml d’eau et faire cuire à feu doux.
Mélanger les ingrédients des dumplings avec le mélange oignon/kale prélevé. On doit obtenir une pâte épaisse et très collante. Avec deux cuillères (si besoin légèrement huilées), former des boulettes et les déposer dans le bouillon, jusqu’à ce qu’elles remontent à la surface. Une fois remontées (5-10min), elles sont cuites. Servir le bouillon avec les dumplings aussitôt.
Soupe de poivrons jaunes
Une soupe étonnante, assez sucrée, et très facile !
Éplucher et émincer 1/2 oignon, le faire revenir avec un peu d’huile d’olive dans une grande casserole. Laver et épépiner 3 poivrons jaunes. Les coupes en lamelles. Les faire revenir avec l’oignon : lorsque l’oignon est transparent, recouvrir tout juste d’eau et ajouter un bouillon cube. Laisser revenir environ 30 min jusqu’à ce que le poivron soit bien cuit. Mixer. Saler et poivrer si nécessaire.
Depuis que j’ai commencé à faire de la muscu (oui), j’écoute beaucoup de podcasts. Très vite, je m’ennuie si je ne fais qu’écouter des chansons et les épisodes de Naheulbeuk n’ont pas duré très longtemps. J’apprends donc plein de choses avec Culture 2000, je rigole avec 2HDP,et depuis peu, je me suis mise à Change ma vie. Moi qui suis très stréssée de manière générale, un poadcast qui explique les émotions m’aide de voir tous ces mécanismes qui m’empêchent de me relaxer et d’être positive. Bref, tout ça pour dire qu’en devenant vieille, on essaie de s’améliorer sur des trucs.
Et ma super transition, c’est que le kasha fait partie des trucs sur lesquels je m’améliore. J’avais complètement raté une recette à base de kasha il y a plus d’un an, et ça m’avait dégoutée pour un moment. J’ai décidé de réessayer en changeant la forme et en revenant à ma passion : les boulettes végés, fourrées à la mozza, avec une sauce tomate. Un vrai délice, et en plus tu utilises du vieux pain pour ça.
Lorsque j’ai découvert cette recette de Jamie Oliver, je me suis dit que c’était enfin le moment d’utiliser le safran ramené par mon cher père de son voyage en Iran, au milieu de boîtes d’épices, de sucre parfumé au safran (oui) et de tissus. Ce voyage en Iran était porteur de plein d’inquiétudes, autant par rapport au voyage en lui-même que par rapport aux problèmes qui peuvent survenir quand quelqu’un ayant « Iran » sur son passeport essaie de visiter sa fille aux États-Unis.
Évidemment, tout s’est bien passé (même si le passeport n’a pas encore été testé pour les États-Unis) et j’ai donc depuis à ma disposition un pot entier de safran… Ici, le riz cuit dans de l’eau parfumée à cette épice, avec des oignons et de la pâte de tomates séchées (tu peux mixer des tomates séchées pour remplacer). Le fait de terminer la cuisson au four rend le riz fondant et parfumé : le mieux est d’avoir une poêle très haute, qui passe au four. Personnellement, j’ai commencé dans une poêle et ai transvasé dans un plat passat au four, mais si tu veux m’acheter un cadeau de Noël (indice : oui), je veux bien une poêle en fonte de type staub. Merci.
Cette tarte est une variation de cette version, mais honnêtement elle est encore plus « doudou ». Les oignons caramélisés et la butternut fondante s’accordent parfaitement, et vu ma passion pour la sauge depuis mon séjour à NY (sauge qu’on trouve d’ailleurs très difficilement en France), je ne pouvais que l’adopter.
En ce moment, j’essaie de retourner à mes anciennes habitudes lilloises et notamment de trouver un marché ou une amap à des prix raisonnables. L’exercice est difficile à Paris, mais je n’en peux plus des légumes qui n’ont pas de goût du casino en bas de chez moi… Seulement c’est contraignant, je sors tard du boulot/sport, je suis rarement à la maison le week-end. En bref, si tu as une solution miracle, n’hésite pas !
En ce moment, je me prépare à retourner à New York pour une semaine de vacances ; à mon grand désespoir, je vais devoir rater Thanksgiving (et le séjour en Floride qui allait avec), mais j’ai réussi à convaincre mes amis de faire un Friendsgiving en avance ! J’ai donc pris en charge le menu : si faire la dinde moi-même me paraît au dessus de mes moyens (et un peu chiant), je maîtrise le sujet des desserts, celui du pain, et des accompagnements. Par rapport au Friendsgiving de l’année dernière, j’aimerais élever un peu le niveau et te partager plus de recettes…
En attendant, avec le froid, je recommence les soupes et les plats doudous type currys ou tajines… Celui-ci est délicieux, doux mais réhaussé par le condiment de mangue épicé, qui me rappelle un peu ce dessert qu’on trouve beaucoup dans la rue aux États-Unis… En plus les boulettes se cuisent au four !
Après mon chili sin carne à base de protéines de soja, j’ai voulu tester autre chose, avec du quinoa, parce que parfois c’est galère de se procurer ces fameuses protéines. Et j’en ai profité pour trouver la clé d’un bon chili, qui n’est pas, comme certains l’ont affirmé, un carré de chocolat, mais bien le adobo seasonning, un mix d’épices d’Amérique Latine qui a l’air super chimique mais est délicieux !
Si ces épices sont difficiles à trouver en France, j’ai la chance d’avoir L. qui m’en a ramené illégalement de New York. Oui, car maintenant, on ne peut plus rien transporter de commestible entre les deux pays, même pas un paquet de cookies. Ceci dit je pense que c’est plus flexible dans le sens US -> France.
En effet, pour avoir voulu venir une fois avec un saucisson acheté en duty free (a un prix outrageusement élevé), à chaque fois que je dois passer la douane, je subis maintenant plusieurs heures de contrôles sans avoir le droit à mon téléphone ou à récupérer mes affaires, pendant qu’on me pose plein de questions hyper précises sur les études que j’ai passé aux États-Unis, ce que fait L. (est-il vraiment Américain ?) et sur mon travail en France.
Pour. Un. Saucisson. Duty. Free.
Respectez les lois, les enfants, c’est la leçon de mon histoire.
Après plusieurs rounds de potimarron rôti, mon favori qui m’avait beaucoup manqué l’année dernière aux US, je pars sur de la courge butternut ! Ici rien de compliqué, mais la présentation fait assez plaisir : je regarde de plus en plus la bouffe sur Instagram pour des inspirations de présentation, même si l’hiver c’est dur quand on travaille d’avoir une bonne lumière et de faire un truc sympa.
J’arrive dans une période de la vie ou le temps et les saisons ne sont plus du tout rythmés par le rythme scolaire ; c’est assez étrange de voir défiler les mois sans vraiment avoir d’échéances ou de grands événements marquants attendus tels les examens ou le passage d’une année scolaire à l’autre. Du coup, je rythme le temps avec mes voyages à NY et les visites de L., et finalement, on s’en sort pas si mal.
J’ai peur de lancer une offensive anti-utiliser-le-mot-steak-s’il-n’y-a-pas-de-viande-dedans mais en même temps on peut difficilement trouver une appellation qui convient mieux, à moins d’utiliser le mot américain « patties ».
Dans la série de mes steaks végés, voici un nouveau venu, qui est également un aboutissement de mes tests de steaks végés avec haricots rouges : j’ai enfin réussi à trouver des steaks qui tiennent et qui n’utilisent pas autant de farine que de haricots rouges. J’ai également voulu qu’ils soient végans et sans gluten, et voilà un bon résultat !
L’été s’éloigne mais avant qu’il ne soit vraiment trop fini pour en parler, laisse moi te présenter mes dernières salades de la saison 2019 avec en guests stars : des fruits.
Salade de quinoa, groseilles, asperges, avocat, petits pois
Cuire 100 g de quinoa avec 1 bouillon cube. Une fois cuit, égoutter et laisser refroidir. Ajouter 1 avocat coupé en morceaux, 50 g de grosseilles lavées et équettées, 50 g d’asperges cuites coupées (parfois je les prends en boceaux), 50 g de petits pois cuits (souvent, je prends des surgelés), 50 g de groseilles, sel et poivre !
Gnocchis, pêches, tomates, roquette et parmesan (tu peux même ajouter du jambon de parme)
Cuire (à l’eau puis à la poêle avec un peu de matière grasse) 100 g de gnocchis (à faire toi même si t’es motivé). Laisser refroidir et ajouter 200 g de tomates cerises de couleur, de la roquette, des copeaux de parmesan, 2 petites pêches coupées en morceaux, et une vinaigrette à base de vinaigre balsamique et moutarde.
Salade d’Ottolenghi avec laitue, coeur d’artichauts, mozzarella et citron confit
Couper en morceaux 200 g de coeurs d’artichauts, 1 boule de mozzarella et 1/2 citron confit. Ajouter plusieurspoignées de laitue. Faire une vinaigrette avec 1 c à s de jus de citron confit, 1 c à s de vinaigre balsamique et de poivre (pas de sel !)
Salade de mûres, chèvre, roquette et pistaches
Laver une barquette de mûres et 150 g de roquette. Mélanger à 50 g de chèvre frais émietté et une dizaines de pistaches légérement revenues dans une poêle. Servir avec une vinaigrette de moutarde, huile d’olive, vinaigre balsamique, sel et poivre.