A mon retour du Japon, je ne pouvais pas faire autre chose qu’une recette japonaise… non ?
J’avoue, je triche un peu, c’est à peine une recette tellement c’est simple. J’ai été tellement prise avec l’aménagement de l’appart, la préparation du Japon et le voyage en soi que je n’ai pas pu poster depuis longtemps, je m’excuse platement envers mon (inexistant) fan club. Le voyage était incroyable, je t’en parlerai dans d’autres articles à venir, et pour patienter, voici la recette parfaite des oeufs pour les ramens…
Je me lançais dans des nouveaux projets de DIY donc je voulais des bases de meubles pas chères, L. voulait des étagères, et évidemment on a grave dépassé de la liste prévue au début, en ajoutant plein de petits trucs pas vraiment utiles mais quand même c’est pas cher et on a fait une heure de trajet pour arriver là donc autant en profiter… Après avoir fait le parcours en suivant bien les flèches, on avait faim, donc on a évidemment mangé les fameuses boulettes (franchement c’est de la bouffe de cantine quoi, mais comme on était au milieu de nulle part avec nos cartons, y’avait pas moult choix). Bref, on a joué les parfaits bobos parisiens à Ikea.
Et puis est arrivé le moment de rentrer à Paris. Impossible de refaire les 15 min de marche + 30 min de bus bondé + 30 min de métro bondé + marcher jusqu’à la maison + 6 étages sans ascenseur avec tous nos achats. Pas grave, on va prendre un uber !
Grossière erreur. On a attendu plus d’une heure dans le froid avec notre chariot qu’on avait évidemment sorti du centre commercial même si on avait pas le droit, dont tout tombait et avec le peu de patience qui me restait après 2h d’ikea… pour finalement réussir à avoir quelqu’un et faire 30 min de route en parfait silence, en pleine digestion de cette expérience humaine si spéciale que représente un ikea de banlieue.
Bref, tout ça pour expliquer pourquoi, ce soir là, j’ai pris une photo très moche de ce gratin de restes, très bon, très facile, probablement la meilleure façon de sauver des verts de poireaux !
Eh oui, j’ai une nouvelle table ! Déménager permet évidemment de redécouvrir des meubles qu’on avait oublié dans la cave, et c’est le cas de cette table rouge, celle sur laquelle mon père prenait son petit déjeuner quand il était enfant. Elle a maintenant toute sa place dans ma nouvelle cuisine, à côté des tabourets qui vont avec et d’un magnifique frigo rouge !
En vrai, je suis tellement contente d’avoir tout un nouvau terrain de bricolage et d’aménagement à explorer que je n’arrête pas, j’ai envie de tout faire moi-même et de tout changer… Heureusement, pour me contenir, j’ai L., qui lui aime bien prendre son temps et qui surtout me rappelle qu’il faut que je me garde des projets pour les années à venir, et que je ne fasse pas tout en deux mois !
Entre ça et la cuisine, du coup, un de mes auteurs m’a tout simplement appelé Mac Gyver Etchebest… et c’est probablement le meilleur surnom que j’ai jamais eu.
Après plus d’un mois et demi de recherches et plus de trente appartements visités, L. et moi avons enfin trouvé un appartement ! Il n’est pas dans le quartier qu’on voulait mais à part ça, il est parfait ! C’était une recherche vraiment difficile et intense, mais j’écris actuellement de mon nouveau lit (enfin non en fait c’est l’ancien qu’on a déménagé) dans mon nouvel appartement, et ça fait du bien !
Je sais que du coup j’ai été assez absente du blog, complètement accaparée par les dossiers, les appels, les papiers et les cartons, mais je reviens avec cette recette super simple, qui est plus une astuce qu’une vraie recette, un petit mélange d’épices et une façon de faire cuire les champignons qui leur donne une texture et un goût proche de la viande shawarma… c’est délicieux avec un pain pita ou un naan et une petite sauce au yaourt !
Ces champignons (oyster mushrooms, ou pleurotes en huitres) se trouvent assez facilement aux États Unis mais j’ai réussi à en chopper en France dans des épiceries asiatique !
J’ai passé un très bon nouvel an. Il a eu son lot de drama, de bonnes et de mauvaises chansons, de mélanges d’alcool un peu expérimentaux, de dizaines de paquets de chips entamés mais pas finis (parce que personne n’aime les mêmes goûts), mais j’étais avec mes cousins et L., on était au bord de la plage, l’après-midi on s’était teint les cheveux en rose et on avait fait des faux tatouages : bref, c’était le nouvel an rêvé de moi ado et, de plus en plus, je me rends compte que mes envies d’ados et de maintenant sont les mêmes, et c’est plutôt cool.
Un truc pas d’ado qu’on a fait, par contre, c’est mettre le budget pour un vrai cocktail, et on a même pris le temps de préparer les verres pour tout le monde ! C’était un peu improvisé mais le résultat était délicieux, du coup le voici pour toi !
J’ai souvent eu du mal avec les quiches. Je trouve l’appareil épais, un peu trop prenant, trop salé dans les quiches avec viande…
Ma solution par rapport à ça, c’est de faire un appareil très léger : quelques oeufs, un peu de lait, et des légumes, des légumes des légumes. Ici j’ai mis tout un sachat d’épinards décongelés, ce qui fait très bien le liant, et un peu de butternut rôtie. L’appareil est presque invisible, il ne sert qu’à faire tenir la quiche ensemble, qui reste très digeste. Dans le même style, j’ai fait une tarte à la tomate avec un appareil de fenouil, et une tarte tomates thon et sardines. (suite…)
Un plat classique de l’hiver, que je suis franchement étonnée de ne pas t’avoir encore présenté ! On mixe du potimarron rôti avec des épices et de la ricotta pour obtenir une sauce super savoureuse…
Bientôt, je pars en Tanzanie avec le séminiraire du boulot ; j’ai déjà les vaccins, les médicaments, le passeport, j’ai emprunté les vêtements, j’ai acheté un bob cochonou (presque uniquement pour ça), bref je suis équipée (majoritairement de deuxième main), et j’ai extrêmement hâte de retrouver cette excitation du voyage vers l’inconnu, d’explorer un endroit que je ne connais pas et, pour être honnête, que je n’avais jamais pensé visiter auparavant. Je sais déjà que ça va être incroyable.
Je sais, je sais. Les gens qui crient alerte dès qu’on parle de « fromage végétal » ou de « steaks de soja » vont sûrement crier maintenant : mais pourquoi faire une béchamel pas normale alors que c’est si bon et c’est l’identité française et le plaisir de manger etc etc??
Pour le fun.
Quand je vois ce genre de détournements (comme la peau de banane en mode pulled pork), ça me donne envie de tester, pour le challenge ou juste pour goûter de nouvelles saveurs, et le fait de pouvoir étonner les gens est un bonus.
Alors est-ce que c’est meilleur que de la béchamel normale ? Pas vraiment. Est-ce que c’est super différent ? Non, ça va. Est-ce que ça permet d’ajouter des légumes dans la sauce et d’alléger un peu ? Oui, et moi j’aime bien cette idée parce qu’en plus j’adore le chou-fleur (ce que tu sais si tu es là depuis le début). Bref, je te conseille de tenter. (et si ça t’intéresse j’ai aussi une recette à base de haricots blancs)
Je ne m’étais pas rendue compte à quel point l’inflation pouvait vraiment être visible (et chiante). J’ai commencé à voir mes tickets de caisse exploser, et j’ai dû me résoudre à aller plus loin pour trouver un supermarché moins cher.
Je me suis donc rendue chez auchan pour faire un petit comparatif. En sortant, j’épluche le ticket de caisse : c’était effectivement bien moins cher, mais… 7 euros pour trois courgettes ?? Je savais que c’était les dernières de la saison m’enfin…
Du coup j’ai utilisé ces précieuses dernières courgettes dans ce gratin hyper facile, super bon et rapide, un vrai délice ! Je te conseille quand même de ne pas répéter mon erreur, et d’attendre que la saison revienne…
Et sinon, du coup, la nuit suivante, j’ai rêvé de supermarché et de tickets de caisse.
Depuis que L. est parti, je finis les restes. Il m’a laissé des moitiés de légumes, des yaourts protéinés, des jaunes d’oeufs, des bouts de fromage en tranches… et un concombre. Bon, ça, au moins, je savais quoi en faire : ma nouvelle salade préférée.
Cette salade, j’en ai mangé tout l’été. C’est une façon rapide et facile d’accomoder les concombres, la sauce est piquante mais très équilibrée, tu peux également ajouter du riz chaud pour en faire un plat complet. Alors évidemment les ingrédients de la sauce sont plutôt trouvables en épiceries asiatiques, mais perso j’en ai toujours chez moi et on peut les utiliser dans plein de choses, à commencer par du kimchi.