Que faire quand on a du temps (par exemple, en confinement) ? Des pickles/condiments. Plus simple que le kimchi, voilà des pickles japonais à base de concombre.
Ici on a passé une nouvelle étape du confinement : celle où on repeint (je repeins*) la salle de bain, marie-kondoise la cuisine, redécore les fenêtres avec des plantes… j’ai même craqué et ait commandé des trucs sur amazon avec l’argent économisé à force de ne plus aller dans les bars, pour avancer dans tous ces projets de déco. Toi, t’as fait quoi de dingue comme projet de confinement ?
Avec en guest star une photo vraiment moche et un plat absolument pas végétarien : le jambalaya, un plat de Louisiane, qui ne contient pas moins de 3 types de viande et des crustacés (ou, comme mon ancien coloc suédois l’a dit « what animals didn’t you kill to make this? ») Une grosse casserole (à l’américaine, soit un gros plat mijoté), complète et vraiment délicieuse ! Je ne suis pas sûre que ma recette est authentique, et j’avais peur de ne pas réussir l’assaisonement, mais mes compagnons de confinement ont adoré.
Changer de confinement et de compagnons de confinement a été très difficile au début, mais retrouver la maison rend forcément les choses plus fluides, et on s’ennuie moins quand on a plein de trucs à faire. Le plus difficile maintenant, c’est d’affronter l’inconnu du déconfinement, du retour au boulot mais surtout, de l’ouverture des frontières. Ne plus pouvoir voyager normalement est quasiment impensable de nos jours, et cela rend la situation extrèmement stressante.
La soupe de wontons la plus facile mais la plus stylée du monde : des raviolis surgelés, du bouillon en brique, et tu as l’air stylée pour ton dîner de confinement dans les m2 carrés que tu partages comme tu peux H24 avec ton crush/coloc/partenaire/membre de la famille/chat (comment ça le confinement me rend irascible ?) Pour le bouillon, tu peux utiliser une autre sorte selon que tu as chez toi, et tu peux remplacer les raviolis par des nouilles de riz, des udons… Éclate toi.
Rester enfermée était vraiment très compliqué pour moi au début, j’avais du mal à gérer cette frustration par rapport à tous ces plans et ces idées annulées, et face à ce temps vide inutilisable, en tous cas pas comme je le voudrais. Mais maintenant, on trouve une routine (comme quoi), notre nouveau « bar » préféré est la laverie (on amène toujours quelques bières avec notre linge : en attendant que la machine finisse de tourner, on a presque l’impression d’une sortie), on fait le tour de netflix, j’écris des recettes, j’essaie de comprendre comment fonctionnent les SEO, j’utilise L. et ses colocs comme modèles vivants pour dessiner… Comme quoi, on finit toujours par trouver de la normalité dans l’anormalité.
Après plusieurs essais, L. et moi avons enfin réussi à trouver la recette pour le pan de bono, ce petit pain colombien au fromage que lui et moi adorons. Nous avons donc mangé des pains ratés (nos premiers essais) pendant deux jours avant d’avoir le parfait mélange : recette définitivement approuvée !
Je réalise bien que c’est pas la meilleure recette pour le confinement parce que franchement, la seule difficulté est de trouver les ingrédients (je conseille une épicerie hispanique, mais évidemment en ce moment…)
Le confinement me permet donc d’améliorer mes compétences en cuisine colombienne, et pas seulement, car j’ai appris à… jouer à la PS4 ! Ok je te vois rire dérrière ton écran, mais je n’ai jamais joué à autre chose que la nintendo DS et vite fait à la switch, et j’étais vraiment une grand débutante, à confondre les commandes pour la caméra et le mouvement… et je suis très fière de pouvoir ajouter ça à la liste des compétences complètement inutiles sur le monde du travail mais tellement enrichissantes.
Dans mes tiroirs, j’ai pas mal de recettes d’automne/hiver qui n’ont toujours pas été publiées. Avant que le printemps ne s’installe, je te partage donc cette courge rôtie super facile avec des champignons et des herbes de Provence.
J’ai récemment eu un gros débat avec des amis au sujet des champignons lors d’un dîner qu’on préparait tous ensemble. Je fais en général le choix de la simplicité (comprendre : flemme), et je les lave rapidement avant des les couper. Une de mes amies, outrée, a expliqué qu’il ne fallait surtout pas les laver, juste les éplucher avant de les couper : cela évite qu’ils deviennent plus humides et débarasse le légume des pesticides extérieurs. Intervient mon ami A., qui déclare dédaigneusement que les pesticides sont le cadet de nos soucis, les champignons étant l’un des légumes qui absorde le plus la radioactivité, et que la partie extérieure du champignon est foutue sur plusieurs centimètres de profondeur, donc enlever la peau est inutile, mieux vaut ne pas les manger.
On a pas vérifié les infos (et de toute façon, le nuage de Tchernobyl s’est arrêté à la frontière donc tout va bien), et on a quand même mangé les champignons. Maintenant, je te laisse faire ton choix.
Ce gâteau est une révélation. Limite un gâteau à base de frangipane. Caramélisé sur l’extérieur, tellement fondant à l’intérieur. Oui, les proportions de sucre et de beurre sont affolantes, mais c’est indispensable pour cette bonne texture. Je t’invite donc à fermet les yeux et à faire le mélange sans regarder trop intensément les quantités. Ceci dit, la prochaine fois j’essaierai de baisser un peu le sucre, je te dirais quoi, et si tu tentes, dis moi quoi !
J’avais fait ce gâteau pour un tea time annulé au dernier moment, et finalement je l’ai ramené au boulot. Il a disparu en un temps record, et j’ai reçu beaucoup de compliments sur cet incroyable dessert à manger en toutes petites parts.
Une version un peu twistée des endives au jambon, un peu plus healthy avec ma béchamel parfaite à base de haricots blancs. Pour l’année 2020, j’en avais déjà parlé, je veux acheter viande et poisson uniquement s’ils sont de bonne qualité, bios et péchés/élevés de manière responsable OU dans le coin anti-gaspillage du supermarché (à consommer le jour même et donc moins cher, c’est un bonus). Dans les deux cas, je me dis que je fais une bonne action (même si je suppose que tout le monde ne serait pas d’accord avec moi). Autant, mon lieu était issu du coin anti-gaspillage moins cher, autant ce saumon m’a un peu coûté les yeux de la tête, d’où le fait que j’en ai fait que deux et que la proportion saumon/endive n’était pas optimale. Cependant, ce plat était délicieux, super facile à faire (surtout avec ma béchamel izi) !
Tu ne vas pas trouver ici de recette de gâteau rose ou en forme de coeur car je n’ai jamais été très Saint Valentin. Ce n’est pas le genre de fête à laquelle je pense et pour laquelle je souhaite organiser quelque chose : cette année, j’ai donc rejoins une amie pour aller voir la dernière pièce de Michalik, Une histoire d’amour -ça tombait bien. C’était magnifique mais surtout hyper triste. Maintenant, j’écoute Aznavour en boucle, et je pense que je suis encore plus détachée de la Saint Valentin !
En dehors de cette fête peu importante, je continue tout de même à cuisiner, et surtout je continue dans ma frénésie kasha. J’ai donc tenté le fameux kasha-sotto, un risotto mais avec du kasha à la place du riz (jusque là c’est facile) (il paraît que tu peux le faire aussi avec des coquillettes, à tester). Un résultat délicieux, qui convient très bien à la texture du kasha, pas toujours facile à cuisiner (trouver la méthode de cuisson parfaite, c’est mon but).
Autant la soupe thaïe lentilles patate douce et citronnelle était dans mes coups de coeur 2018, autant celle-ci sera dans mes coups de coeur 2020… Je l’ai trouvée chez Bernard, et l’association, bien qu’étrange, est vraiment délicieuse. En plus j’ai fini mes citrons confits dedans et il était temps (ils étaient limite périmés).
Le temps parisien est à la grisaille et j’ai hâte de repartir pour quelques semaines à New York et en Floride : le bilan carbone est désastreux, mais il s’agira de vacances bien méritées, avec L., sa famille, et même un de mes cousins ! J’espère apprendre à faire des pan de bono et cuisiner plein de recettes à base de sauge, et franchement, si ça ce ne sont pas des bonnes raisons pour partir à l’autre bout du monde…
La semaine dernière, le bureau a fait face à une épidémie de grippe. Les blagues sur le coronavirus (inévitables), les exclamations dès que commençaient les quintes de toux et les regards vitreux ont envahi l’open-space, et évidemment, je n’y ai pas résisté. Après quelques jours, j’ai succombé moi aussi au virus et ai passé quelques jours au fond de mon lit, à manger des plats bien réconfortants, à boire du thé citron/miel/gingembre/cannelle/thym et à faire exploser la facture de chauffage : je suis même rentrée le week-end pour me faire chouchouter par ma maman !
Parmi ces plats réconfortants, il y a eu celui-ci : j’avais déjà du porc et du concombre au frigo et tout le reste dans mes placards, je n’ai donc plus eu qu’à combiner tout ça pour le manger dans le canap, enroulé dans une couette, et je peux te dire que ça a fait du bien.