Autant la soupe thaïe lentilles patate douce et citronnelle était dans mes coups de coeur 2018, autant celle-ci sera dans mes coups de coeur 2020… Je l’ai trouvée chez Bernard, et l’association, bien qu’étrange, est vraiment délicieuse. En plus j’ai fini mes citrons confits dedans et il était temps (ils étaient limite périmés).
Le temps parisien est à la grisaille et j’ai hâte de repartir pour quelques semaines à New York et en Floride : le bilan carbone est désastreux, mais il s’agira de vacances bien méritées, avec L., sa famille, et même un de mes cousins ! J’espère apprendre à faire des pan de bono et cuisiner plein de recettes à base de sauge, et franchement, si ça ce ne sont pas des bonnes raisons pour partir à l’autre bout du monde…
Quand j’étais en Espagne, mon testeur principal avait fait sa transition végétarienne. D’un gros mangeur de viande, il avait décidé d’arrêter d’un coup, et avant cette transition cruciale, nous avions voulu refaire TOUS ses plats carnés préférés et les miens. Lasagnes de dinde et de poires (véridique), chili con carne, et surtout des pitas dinde gouda pomme telles qu’ils les servent au Paradis du fruit (l’un des restos à la sortie de son boulot, qu’on fréquentait donc souvent). Pour ça, je m’étais donc mise à la fabrication maison des pitas, ce qui était en fait mon premier essai de « pain ».
Aujourd’hui je remets cet article à jour après avoir profité du week-end pour faire un peu de boulange. La vérité étant que j’ai commencé les pitas le samedi en fin d’aprem avant d’aller au ciné, dans l’idée de les finir après le ciné, quand la pâte aurait levé. Résultat, j’ai enchaîné sur des verres, un concert, un DJ set, une soirée, une courte nuit, un brunch et des frippes le lendemain, et je n’ai donc remis main à la pâte (c’est le cas de le dire) que 24h après. Spoiler alert : ça marche quand même, mais la pâte est moins aérée…
Le premier article de salades de 2020 ! Une façon de prouver que les salades d’hiver, avec des endives, des poires, du kaki, du potimarron, du radis noir… c’est bon ! Les deux dernières salades viennent de chez Clothilde donc sont d’autant plus validées !
Salade endives et kaki
Laver et enlever le pied de 4 endives (blanches ou rouges), laver et couper en morceaux 2 kakis. Éplucher et émincer 1/2 oignon rouge, et ajouter avec sel, poivre et vinaigre balsamique.
Salade poire, kakis et gorgonzola
Laver et éplucher 1 poire, l’épépiner et la couper. Laver 1 gros kaki (ou deux petits), le laver et le couper. Couper 50 g de gorgonzola, et ajouter également quelques noix de pécan. Saler, poivrer et ajouter un trait de vinaigre balsamique.
Salade de mogettes et potimarron tiède
Laver 1/2 potimarron et l’épépiner. Le faire rôtir 20min à 180°c au four avec 2 gousses d’ail épluchées et émincées, sel, poivre et ras-al-hanout. Pendant ce temps, vider et laver 200 g de mogettes en boite. Laver 1/2 botte de coriandre et la hacher. Mélanger coriandre, mogette, potimarron et des pignons de pin grillés. Servir avec une sauce de tahini, sel, poivre et miel.
Salade de pommes de terre rôties, radis noir et ciboulette
Laver 5 petites pommes de terre (ou 2 grosses), les couper en deux et les faire rôtir à 180°c au four. Laver et éplucher 1 radis noir, le râper. Mélanger radis, pommes de terres grillées, ciboulette hachée, quelques noix, et faire une sauce avec sel, poivre et 1 c à s de moutarde, 1 c à s de vinaigre de cidre.
Parfois les gens (L. compris) trouvent cela étrange que je mange des salades froides l’hiver… Évidemment, une tomates mozza ne serait pas appropriée mais il y a plein d’associations qui fonctionnent en hiver, et pour avoir la bonne recette, je regarde toujours Ottolenghi (je ne serai pas contre un de ses bouquins pour Noël, si quelqu’un de la famille passe par ici…), en simplifant parfois les recettes. Cette fois-ci, j’ai tenté une salade à base de radis et d’oranges (qui utilise aussi les fanes !) et une salade de riz aux fruits secs et aux baies. L’assaisonnement fait tout !
Quand cet article sera publié, je serai au pôle Nord ! Courtes et intenses vacances, pas d’aurores boréales au rendez-vous a priori mais une nuit polaire et un voyage de fou. Et cela fera du bien car je n’ai pas pris de vacances à Noël, et avec les grèves, il sera difficile de rentrer à la maison pour peu de temps…
Depuis que j’ai commencé à faire de la muscu (oui), j’écoute beaucoup de podcasts. Très vite, je m’ennuie si je ne fais qu’écouter des chansons et les épisodes de Naheulbeuk n’ont pas duré très longtemps. J’apprends donc plein de choses avec Culture 2000, je rigole avec 2HDP,et depuis peu, je me suis mise à Change ma vie. Moi qui suis très stréssée de manière générale, un poadcast qui explique les émotions m’aide de voir tous ces mécanismes qui m’empêchent de me relaxer et d’être positive. Bref, tout ça pour dire qu’en devenant vieille, on essaie de s’améliorer sur des trucs.
Et ma super transition, c’est que le kasha fait partie des trucs sur lesquels je m’améliore. J’avais complètement raté une recette à base de kasha il y a plus d’un an, et ça m’avait dégoutée pour un moment. J’ai décidé de réessayer en changeant la forme et en revenant à ma passion : les boulettes végés, fourrées à la mozza, avec une sauce tomate. Un vrai délice, et en plus tu utilises du vieux pain pour ça.
Lorsque j’ai découvert cette recette de Jamie Oliver, je me suis dit que c’était enfin le moment d’utiliser le safran ramené par mon cher père de son voyage en Iran, au milieu de boîtes d’épices, de sucre parfumé au safran (oui) et de tissus. Ce voyage en Iran était porteur de plein d’inquiétudes, autant par rapport au voyage en lui-même que par rapport aux problèmes qui peuvent survenir quand quelqu’un ayant « Iran » sur son passeport essaie de visiter sa fille aux États-Unis.
Évidemment, tout s’est bien passé (même si le passeport n’a pas encore été testé pour les États-Unis) et j’ai donc depuis à ma disposition un pot entier de safran… Ici, le riz cuit dans de l’eau parfumée à cette épice, avec des oignons et de la pâte de tomates séchées (tu peux mixer des tomates séchées pour remplacer). Le fait de terminer la cuisson au four rend le riz fondant et parfumé : le mieux est d’avoir une poêle très haute, qui passe au four. Personnellement, j’ai commencé dans une poêle et ai transvasé dans un plat passat au four, mais si tu veux m’acheter un cadeau de Noël (indice : oui), je veux bien une poêle en fonte de type staub. Merci.
J’ai peur de lancer une offensive anti-utiliser-le-mot-steak-s’il-n’y-a-pas-de-viande-dedans mais en même temps on peut difficilement trouver une appellation qui convient mieux, à moins d’utiliser le mot américain « patties ».
Dans la série de mes steaks végés, voici un nouveau venu, qui est également un aboutissement de mes tests de steaks végés avec haricots rouges : j’ai enfin réussi à trouver des steaks qui tiennent et qui n’utilisent pas autant de farine que de haricots rouges. J’ai également voulu qu’ils soient végans et sans gluten, et voilà un bon résultat !
L’été s’éloigne mais avant qu’il ne soit vraiment trop fini pour en parler, laisse moi te présenter mes dernières salades de la saison 2019 avec en guests stars : des fruits.
Salade de quinoa, groseilles, asperges, avocat, petits pois
Cuire 100 g de quinoa avec 1 bouillon cube. Une fois cuit, égoutter et laisser refroidir. Ajouter 1 avocat coupé en morceaux, 50 g de grosseilles lavées et équettées, 50 g d’asperges cuites coupées (parfois je les prends en boceaux), 50 g de petits pois cuits (souvent, je prends des surgelés), 50 g de groseilles, sel et poivre !
Gnocchis, pêches, tomates, roquette et parmesan (tu peux même ajouter du jambon de parme)
Cuire (à l’eau puis à la poêle avec un peu de matière grasse) 100 g de gnocchis (à faire toi même si t’es motivé). Laisser refroidir et ajouter 200 g de tomates cerises de couleur, de la roquette, des copeaux de parmesan, 2 petites pêches coupées en morceaux, et une vinaigrette à base de vinaigre balsamique et moutarde.
Salade d’Ottolenghi avec laitue, coeur d’artichauts, mozzarella et citron confit
Couper en morceaux 200 g de coeurs d’artichauts, 1 boule de mozzarella et 1/2 citron confit. Ajouter plusieurspoignées de laitue. Faire une vinaigrette avec 1 c à s de jus de citron confit, 1 c à s de vinaigre balsamique et de poivre (pas de sel !)
Salade de mûres, chèvre, roquette et pistaches
Laver une barquette de mûres et 150 g de roquette. Mélanger à 50 g de chèvre frais émietté et une dizaines de pistaches légérement revenues dans une poêle. Servir avec une vinaigrette de moutarde, huile d’olive, vinaigre balsamique, sel et poivre.
Le retour de la bouffe bizarre qui fait plaisir : je suis tombée sur ce plat indien au hasard de mes déambulations sur internet. Attirée par le défi, j’ai aussitôt acheté une pastéque. Le lendemain (pas trois semaines après, le lendemain), des potes viennent pour l’apéro et jouer à un escape game qu’on a jamais commencé parce qu’on est parties dans des discussions trop philosophiques, et ma pastéque… a explosé.
Littéralemment, elle s’est ouverte toute seule. Après avoir nettoyé le jus de pastéque pendant 15 min, j’ai cuisiné ce qui restait et ça a donné un curry bien piquant (délicieux avec un peu de yaourt grec frais), pas pour tous les palais honnêtement, mais une super découverte.
Après ma papillote de saumon au fenouil, courgette et citron, il me restait des légumes. Or, je n’aime pas jeter, je me suis donc creusé la tête afin de savoir quoi en faire. Du coup, j’ai tout fait cuire ensemble, et puis comme c’était assez aqueux j’ai mixé, et puis bim, une soupe délicieuse.
Je vais presque commencer à aimer le fenouil c’est fou.