Le retour des salades, avec beaucoup d’Ottolenghi parce que j’ai craqué et ait acheté Plenty More, de quoi m’éclater avec les recettes de mon chef préféré. Donc voilà plein d’idées pour entamer le retour des beaux jours.
Salade d’Ottolenghi de tomates, grenade et citron rôti
Préchauffer le four à 180°c. Couper deux citrons bios dans la longueur et les tailler en fins quartiers de quelques milimètres de largeur. Les faire blanchir 2 minutes dans de l’eau bouillante. Égoutter et mélanger avec un mélange d’1 c à s d’huile d’olive, d’1 c à c de sucre et de quelques feuilles de sauge (je n’en avais pas, j’ai pris du thym). Disposer sur une plaque de four recouverte de papier sulfurisé et enfourner pour 15-20 min, jusqu’à ce qu’ils soeint rôtis. Mélanger avec 400 g de tomates cerises multicolores, les graines d’1 grenade (merci à Petit Frère n°1 pour avoir extrait les graines), 1/2 oignon rouge épluché et émincé, sel, poivre, vinaigre balsamique et une grosse poignée de basilic haché.
Salade multicolore au quinoa, maïs et pêches
Cuire 100 g de quinoa. Mélanger avec 100 g de maïs grillé dans la poêle, 2 pêches épluchées et coupées en morceaux, 100 g de tomates cerises multicolores, 50 g de feta émiéttée, 1 avocat coupé en morceaux, 1 c à s de graines de tournesol, le jus d’un citron vert, un peu de sauce soja, du poivre, du piment, un peu de menthe, de coriandre de citronnelle et de basilic thaï hachés.
Salade de grenade, pommes, kale, jambon de parme et feta
Une simplification de cette recette, dont j’ai enlevé une bonne partie du sucre… Préchauffer le four à 180°c et y faire cuire 3 tranches de jambon de parme et 1 poignée de graines de tournesol, recouverts de 2 c à c de sirop d’érable/sirop d’agave et d’1 c à c de cannelle. Une fois le tout caramélisé, le mélanger à du kale lavé et haché, 1 pomme coupée en fines lamelles, 100g de feta émiéttée, les graines d’1/2 grenade. Assaisonner avec 1 c à s de vinaigre de cidre, sel et poivre.
Salade d’Ottolenghi au chou fleur, mangue et pois-chiches
Détacher les fleurets d’1 chou fleur. Les laver et les plonger 2 min dans l’eau bouillante : égoutter et laisser refroidir. Mélanger le chou fleur avec 200 g de feuilles d’épinards, 1 boîte de 400 g de pois-chiches égouttés, la chair de 2 grosses mangues mûres coupées en morceaux, 1 bouquet de coriandre émincé. Faire revenir 1 oignon épluché et émincé dans une poêle avec des graines de coriandre, cumin, curcuma, sel, poivre et 1 c à s d’huile d’olive avec le jus de 2 citrons.
Réalisée 10 fois, et jamais une photo potable, j’ai finalement décidé de publier cette recette avec des photos un peu pourries. Ottolenghi est un dieu, je l’ai déjà dit plus d’une fois, et cette recette ne fait pas exception : elle est simple, parfumée et délicieuse.
J’en ai rempli trois tupperwares pour les jours qui suivaient, pour me préparer à 20h d’avion, avec une escale de 5h à Moscou au milieu de la nuit, afin de me rendre à New York en dernière minute pour des vacances. Pas de repas inclus, et pas d’écrans dans le premier avion. Autant te dire que j’ai souffert, mais New York vaut le coup. Et heureusement que j’avais ces tupperwares.
Après le Coronation chicken, voici la version végétarienne, le Coronation chickpea, revisité bien sûr par Ottolenghi (en fait je devrais faire un blog qui ne parlerait que d’Ottolenghi) ! Dans cette version, pas grand chose ne change, si ce n’est que le poulet est remplacé par des pois-chiches grossièrement écrasés, et pas de mayonnaise of course, vu que je déteste ça…
Les recettes se font un peu plus rares par ici, parce que j’étais occupée à retravailler l’index ! Il est maintenant à jour, après presque un an de retard ! De rien…
Ce début d’année avec mon retour en France est assez occupé de mon côté : je finis mon troisième (et dernier !) mémoire, je vois tous les gens que je n’ai pas vus depuis longtemps, je fais des baby-sittings, je cherche du boulot, en France et à New York, je me remets au sport… et à la cuisine évidemment, après quelques semaines sans accès à une cuisine ! Et quoi de mieux pour reprendre qu’Ottolenghi ? Cette fois-ci, je te propose une recette carnée, issue de son livre Jérusalem (tout comme celle ci d’ailleurs), des boulettes moelleuses et acidulées, une recette que je ne peux que te recommander, évidemment.
À chaque fois que j’arrive dans un nouveau groupe (rentrée des classes, nouveau stage, nouveau boulot, nouvelle maison…) ou que je quitte un groupe (changement de boulot, déménagement…), je fonctionne de la même manière : je fais des biscuits. Plus qu’une stratégie d’adaptation, c’est plutôt une manière de me présenter, et de remercier les gens avec lesquels j’étudie/travaille/vis. À tel point que c’est devenu un rituel de passage pour moi, et je mets toujours de côté des petits paquets et emballages pouvant servir à emballer joliment des biscuits.
Alors lorsque j’ai fini mon premier stage à New York, j’ai fait comme d’habitude, sauf que cette fois-ci, les choses se corsaient : je devais représenter les traditions culinaires françaises (fun fact : au niveau de l’habillement, on m’a régulièrement dit que j’étais « so French », et du coup maintenant je réfléchis beaucoup trop quand je m’habille, sans savoir si c’est typiquement français ou pas). J’ai donc choisi une recette de sablés au beurre 200% français : très friables, avec un bon goût de beurre salé et les bords légèrement caramélisés, c’est une délicieuse recette de biscuits, et pour le coup parfaite pour les cadeaux gourmands. Tout le monde a adoré, et comme j’ai fini par avoir un deuxième stage dans les bureaux voisins, j’en entend souvent reparler…
J’adore répondre aux commandes. On me demande toujours des choses auxquelles je ne m’attends pas, que je n’aurais jamais pensé faire spontanément parce que ce n’est pas dans mes goûts, et ça me pousse à réinventer des recettes et à me torturer la tête pour faire ce qu’on me demande tout en mettant mon petit grain de sel. Ce gâteau en est l’illustration parfaite : cela faisait longtemps que je n’avais pas fait de gâteau pour I., et je me suis dit que sa soirée jeux de société (durant laquelle mon équipe a gagné, précision essentielle) était l’occasion parfaite. Or, cette chère I., qui a vécu en deux ans en Angleterre me demande… un Victoria-sponge cake. Comme je suis sympa, je m’exécute. Et puis je vois la recette : deux génoises basiques (sous forme de quatre-quart), de la confiture industrielle et de la crème au beurre.
Beurk.
Hors de question que je fasse cela ; qu’à cela ne tienne, je me balade sur le Internet mondial (ou « Je surfe sur la toile », comme disaient nos parents dans les années 2000) et je découvre la version de Jamie Oliver. Aussitôt vue, aussitôt faite, avec quelques arrangements (notamment parce que sa version à lui est également parfumée à la rose, mais je n’aime pas trop les gâteaux avec des parfums de fleurs (ironique pour ceux qui me connaissent)). On arrive donc à deux génoises parfumées avec l’utilisation du sucre muscovado (qui leur donne cette couleur un peu brune) et du beurre salé, une crème fouettée aérienne à la vanille, un peu de confiture quand même et surtout des fruits frais.
Le transport dans le métro en pleine canicule aurait pu le réduire à néant, mais il n’en fut rien, et le gâteau a eu un franc succès !
Pour l’info historique, j’ai checké pour toi et oui, le nom vient bien de la Reine Victoria (comme le poulet). You’re welcome, comme ils disent.
Récemment, nous avons eu notre dernière semaine d’examens. Une semaine à réviser, se préparer, bosser et passer lesdits exams, c’était dur… Et comme toujours en période de gros boulot, cuisiner me détend. Je me suis donc fait un petit plaisir avec cette crème pour laquelle je dois remercier Jamie Oliver ; un petit pot de crème au chocolat bien noir, à servir en petites doses, mais tellement onctueuse ! Elle se fait vraiment rapidement en plus, même si elle doit passer quelques heures au frigo, et je ne peux que recommander cette recette pour faire plaisir à des invités sans faire quelque chose de trop lourd.
Le retour d’Ottolenghi sur le blog ! Comme ce chef a toujours raison en cuisine, j’ai dépensé mes chèques cadeau de l’été (comme quoi, travailler a aussi ses avantages) dans ses bouquins de cuisine ! La recette d’aubergines est issue de son livre Jérusalem alors que celle de lentilles vient de ses chroniques sur le Guardian. Les deux recettes sont, comme toujours avec Ottolenghi, un délice : un écrasé de lentilles qui se mange un peu comme du houmous, et une purée d’aubergines bien fraîche pour l’été
J’en ai profité pour tester la parfaite technique pour les oeufs durs de Clothilde et cela a (quasi) changé ma vie. Je n’étais pas très fan des oeufs durs pour être honnêtes ; je les trouvais souvent secs, un peu étouffe chrétien, mais avec une façon de les cuire différente, on obtient des jaunes encore crémeux, c’est un délice !
Avec tous ces week-end fériés, tu vas bien organiser un ou deux barbeucs ou pique–niques j’espère ? Alors voilà des nouvelles idées de salades, pour t’aider, parce que je suis comme ça. De rien.
Salade de patate douce, poulet épicé, mangue et avocat (trouvée par ici !)
Éplucher et couper en cubes 1 patate douce, la faire cuire 20min au four à 180°c jusqu’à ce qu’elle soit fondante. Couper en cubes 1 escalope de poulet, la faire revenir dans la poêle avec un peu d’huile de coco (ou d’huile d’olive), du sel, du poivre et du paprika. Ajouter 1 avocat et 1 mangue épluchés et coupés en cubes. Servir avec de la coriandre ou de la menthe fraîche et une sauce faite avec le jus d’1 citron vert, 1 c à s de lait coco, 1 gousse d’ail épluchée et écrasée, sel, poivre.
Salade de crevettes, mangue, épinards et pousses de soja (trouvée par là)
Éplucher et couper 1 mangue, mélanger avec une ou deux poignées de pousses d’épinards frais, deux poignées de pousses de soja, une douzaine de crevettes, une poignée de noix de cajou ou de cacahuètes grillées à sec. Ajouter une sauce avec 2 c à s de sauce soja, le zeste et le jus d’1 citron vert et du poivre. Servir avec de la coriandre ou de la menthe fraîche.
Salade d’Ottolenghi à l’avocat, quinoa et fèves (Pour trouver les fèves, personnellement je vais chez Picard, en surgelé…)
Cuire 200 g de quinoa et 200 g de fèves dans l’eau bouillante. Une fois cuits, égoutter et laisser refroidir. Mélanger avec sel, poivre, cumin, 2 avocats en morceaux et 250 g de radis lavés et coupés en quatre. Ajouter 2 gousses d’ail épluchées et écrasées et le jus d’1 citron.
Salade d’aubergines rôties à la menthe et aux pignons de pin
Préchauffer le four à 180°c. Laver 2 aubergines, enlever les pédoncules, les couper en cubes sans les éplucher. Disposer sur une plaque de four recouverte de papier sulfurisé avec sel, poivre, thym et 4 gousses d’ail épluchées (mais non écrasées). Enfourner pour 30-40 min jusqu’à ce que les aubergines soient fondantes. Laisser refroidir, écraser les gousses d’ail cuites, mélanger avec 25g de pignons de pin grillés à sec et une dizaine de feuilles de menthe hachées.
L’hiver, très froid à Paris (on critique le Nord mais en fait…), se finit doucement. Comme chaque hiver, il a été accompagné de moult moult soupes ; je t’ai déjà parlé de mes difficultés à obtenir des bonnes soupes, d’où ces articles pour donner des associations réussies, afin de t’aider si tu es aussi paumé que moi (je suis comme ça, de rien). Eh bien je suis fière de t’annoncer que je me suis carrément améliorée, et que mes soupes sont de plus en plus réussie ! J’en fais même quand j’ai des invités ou que j’amène à manger chez quelqu’un, c’est dire… Voilà donc les bonnes recettes de février.
Soupe thaï aux lentilles corail et à la patate douce
Mon chouchou absolu de cet hiver. Une soupe super douce, un peu piquante, bien assaisonnée. Un peu la version soupe du dahl… Avec le citron vert pour servir, c’est un délice.
Edit : je l’ai faite à mon père, il a adoré ; il n’en revenait pas, à croire qu’il n’a pas confiance en mes capacités culinaires…
2 c à c de pâte de curry (rouge, verte ou jaune… tout dépend de à quel point tu aimes le piquant)
Dans les soupes j’aime bien ajouter les légumes qu’on ne sait pas comment utiliser : le « tronc » du brocolis en morceaux, les feuilles de chou-fleur, les carottes trop molles, les fanes de radis… ça rajoute de la verdure et permet d’utiliser les trucs qu’on en sait pas trop utiliser, et puis souvent, ça épaissit la soupe sans en changer le goût.
Éplucher et émincer l’oignon. Le faire revenir dans un peu d’huile d’olive dans une grande cocotte. Une fois l’oignon transparent, ajouter la patate douce épluchée et coupée en morceaux, les lentilles, les carottes épluchées et coupées en rondelles, la pâte de curry, le bouillon cube, le curry, curcuma, paprika, gingembre, cumin et le lait coco. Et puis les légumes « bonus » si tu en as. Oui, tout d’un coup. Izi les soupes. Si le lait coco ne recouvre pas tout (et c’est probablement le cas), ajouter de l’eau pour couvrir les légumes.
Couvrir la casserole et laisser mijoter 20-30 min, en remuant de temps en temps, et en ajoutant de l’eau si nécessaire.
Mixer. Goûter et rectifier l’assaisonnement si nécessaire. Servir avec de la coriandre hachée et du jus de citron vert.
Soupe d’Ottolenghi au potimarron, orange, safran et graines caramélisées
Je pense que maintenant, pour les recettes d’Ottolenghi, je ne vais rien ajouter d’autre que : Ottolenghi = perfection. C’est toujours des recettes pas trop compliquées, avec un twist qui fait toute la différence et en fait une cuisine hyper parfumée.
1 potimarron
1 gros oignon
Zestes d’1 orange bio
2 carottes
1 capsule de pistils de safran (ça se trouve en supermarché sous forme de capsule, c’est un peu cher mais personnellement j’en utilise assez peu donc folie raisonnable je trouve)
1 bouillon cube
Pour les graines :
1 poignée de graines de courge et de tournesol. Personnellement, je n’avais que du tournesol.
1 c à s de sirop d’érable (ou de sirop d’agave si tu es vegan)
1 c à c d’huile d’olive.
1 c à c de sucre roux
Sel, poivre
Commencer par la soupe : Enlever les extrémités et les pépins de la courge avant de la couper en morceaux. Éplucher et émincer l’oignon, éplucher et couper les carottes en rondelles. Dans une grande casserole, faire revenir l’oignon avec un peu d’huile olive. Une fois qu’il est devenu transparent, ajouter de l’eau, le bouillon cube, le potimarron, le safran et les carottes. Laisser cuire 25 min, puis ajouter les zestes, et laisser 5 min de plus jusqu’à ce que les légumes soient fondants. Mixer.
Pendant ce temps là, préparer les graines : préchauffer le four à 180°c. Mélanger tous les ingrédients à part les graines dans un bol, et y ajouter les graines. Le tout fait une mixture collante, qu’il va falloir étaler au mieux sur une plaque de four recouverte de papier sulfurisé. Enfourner pour 10 min, puis retirer la feuille de la plaque pour laisser refroidir : les graines caramélisées vont durcir, et on va pouvoir hacher grossièrement.
Servir la soupe avec les graines à disposition.
Soupe de carottes au tahini et aux pois-chiches grillés
J’adore les carottes. Je pense que je t’en parle tout le temps, d’ailleurs je ne les marque jamais sur ma liste de courses vu que de toute façon j’en achète à chaque fois. Sauf qu’à force de remettre des nouvelles carottes dans le bac, il y en a toujours qui restent au fond et qui deviennent vieilles et molles… Mais pas besoin de les jeter ! Comme les troncs de brocolis ou les feuilles de chou-fleur (ici j’ai d’ailleurs ajouté un reste de brocolis), il suffit d’en faire une soupe ! En ajoutant une bonne cuillère de tahini, et des pois-chiches grillés pour le côté croquant (c’est facultatif of course), plein de protéines et une soupe originale alors qu’en vrai c’est les restes du frigo.
Éplucher et émincer 1 oignon, éplucher et couper 5-6 carottes en rondelles. Dans une grande casserole, faire revenir l’oignon avec un peu d’huile olive. Une fois qu’il est devenu transparent, ajouter de l’eau, 1 bouillon cube, un peu de cumin et de jus de citron et les carottes. Laisser cuire 20 min, puis ajouter 1 grosse c à s de tahini. Laisser cuire 5min de plus, mixer et rajoutant de l’eau si nécessaire. Servir avec des pois-chiches grillés aux herbes, qui peuvent se faire pendant que la soupe cuit !