Je t’ai déjà expliqué que je n’étais pas fan de fenouil mais que j’ai réussi à le dompter (surtout avec du miel), mais alors cru, j’avais encore du mal. Depuis, j’ai fait des essais, et ça va mieux : la clé, c’est de le couper à la mandoline très fin, de le faire mariner un peu et de bien le marier. Je te livre donc deux merveilleuses salades de fenouil cru !
De mon coté, j’ai passé une semaine de septaine déprimante à mon retour du Costa Rica. Avec le boulot et les restrictions, impossible de sortir prendre l’air ou faire les courses, rendant la transition vacances/boulot d’autant plus violente…
Est-ce que c’est le bon plat pour te souhaiter un joyeux Noël ? Je ne suis pas sûre, mais nous on fait Noël la veille de Noël donc c’est un plat parfait pour le lendemain d’un gros repas de fête donc du coup c’est un plat parfait pour te souhaiter joyeux Noël ! C’était un Noël bizarre pour moi, avec ces frontières toujours fermées, et sûrement pour beaucoup d’autres gens aussi. En ce moment je croule sous le boulot à tel point que j’ai l’impression d’être retournée en prépa ou à l’époque des rendus de mémoires, et je suis aussi sur les dernières finitions de la maison avant de passer la main aux locataires, donc je ne me sens pas du tout dans l’esprit des fêtes… je veux surtout enterrer 2020 et pouvoir revenir à une vie où on peut faire des projets librement…
Avant que L. ne quitte la France, nous avons fait une tortilla party. Si seulement j’avais su dans quoi je me lançais avec un colombien.
J’ai osé sortir du fromage râpé et de la crême fraîche et évidemment, il a poussé des grands cris. Du coup, on a fait un compromis : j’ai fait les tortillas maison, il a fait des refried beans (c’était un gros compromis car il déteste qu’on cuisine ensemble), et sur la table, on a mis à la fois ingrédients français et « authentiques » (mais chacun a sa propre version) comme guacamole et pico de gallo, et puis c’était délicieux.
Ces deux recettes sont assez faciles, mais les quantités sont approximatives, parce qu’essaie de demander à une maman colombienne (ou à son fils) de te donner des indications claires, il te parleront du feeling et de la texture de la pâte… mais en y allant petit à petit, tu vas y arriver sans problème ! Si tu ne connais pas le refried beans, il s’agit de haricots qui ont cuits longtemps et qui ont une texture de purée, souvent laissés froids et réchauffés derrière, et c’est délicieux.
En ce moment je suis moins présente par ici (et la refonte du blog n’a pas encore lieu) simplement car… je n’ai plus une minute de libre. J’ai pu reprendre les travaux de la maison, et ce à 200 à l’heure car il faut que ce soit loué en janvier, je prépare le best-of, je fais les cadeaux de Noël, je crée l’album photo d’anniversaire d’une copine (et c’est beaucoup de boulot), je règle tous les détails administratifs de la maison… et puis après il y a la vie de tous les jours.
Je cuisine quand même pour me nourrir, mais un peu la cuisine de la facilité : je suis un peu désespérée à l’idée de ne pas pouvoir faire de bredele ou de stollen pendant les fêtes… Du coup je t’offre la cuisine de la facilité avec un coleslaw facile, délicieux sur du pain grillé.
Une compotée bien réconfortante pour le froid qui arrive peu à peu, avec de la tomate (en boîte), des haricots et de la ricotta pour contre balancer le plat chaud. Dans le même genre, en Belgique il arrive de manger des frites chaudes avec de la compote de pommes froide, figure toi que c’est délicieux (dans le cas présent c’est beaucoup moins chelou évidemment). Avec un peu de pain grillé, c’est super facile à faire.
Si au précédent confinement j’avais repeint la salle de bain, j’ai réarangé complétement ma chambre sur celui-ci. Un peu de bricolage, pas mal de recherches sur le bon coin et vinted et j’ai l’impression d’avoir une nouvelle chambre. Ma nouvelle organisation me permet d’être plus concentrée, et moi et ma chère maquettiste qui m’aide (pour laquelle j’avais réalisé un naked cake l’an dernier) préparons activement la refonte du blog.
Quand j’ai préparé ce plat, L. l’a regardé, et m’a sorti, comme parfois : « I’m not sure I will want to eat that », « je ne suis pas sûr que j’aurais envie de manger ça ». Quand il y a « je ne suis pas sûr », chez L., ça veut dire « non ». Cependant, comme je suis trop chiante, je l’ai forcé à prendre une cuillerée… et il a fini par « manger ça ». En même temps, c’était délicieux, le quinoa et les légumes vont très bien avec le citron, le parmesan, l’ail et un peu de poivre. Servi avec un oeuf mollet, encore mieux.
En parlant de L., il a dû rentrer à New York, là où le reconfinement n’est qu’une vague possibilité, où on fête le résultat des élections, où les bars sont ouverts, où on se balade encore en pull et où les arbres sont magnifiques. Est-ce que c’est évident que New York me manque ?
La saison des soupes revient, et Ottolenghi change le game. Après avoir pas mal fêté la victoire de Biden, on mange un peu plus sainement avant le départ de L. (qui a légèrement tendance à nous faire commander tout le temps pendant ce confinement 2.0.) et je profite de Simple, Plenty More et NOPI, les seuls livres de cuisine que j’utilise (avec Veggie de Cléa). Merci Ottolenghi pour ces deux soupes délicieuses et que – incroyable – même L. a aimées.
En ce moment, je réfléchis pas mal à l’avenir du blog, et à rafraîchir son design, à bosser un peu plus sérieusement sur l’index aussi, qu’il soit plus accessible. Tu devrais bientôt voir des changements par ici…
Ca y est, le retour du confinement. Honnêtement, je ne m’y attendais pas du tout et ça a été un choc. Après une bonne réflexion, je reste à Paris avec ma coloc et L. (qui a encore 2 semaines en France), et j’irai au bureau de temps en temps, est-ce que ce sera pire ou moins pire que le premier confinement ? On verra bien. C’est un peu la déprime, mais on reprend des projets confinés : pâtisserie, réaménagement de ma chambre, un peu de couture, du sport… et des pickles.
Ici, une recette hyper rapide de pickles de radis, qui marche d’ailleurs aussi très bien avec des carottes rapées ! Bientôt, je te filerai des idées pour l’utiliser.
Mon coloc, le comte de Bel Air, est un grand fan de BD (et notamment indépendante) (d’ailleurs, en plus de sa coloc, je suis également son éditrice non payée non officielle et peut-être, un jour, son agente). Il change régulièrement les BDs à notre disposition dans les toilettes, et récemment, il a mis Une année exemplaire de Lisa Mandel. Depuis que je la lis (je l’adore), je réfléchis un peu à mon rapport au « sain » (si tu ne connais pas cette autrice, elle s’est donné le défi d’arrêter toutes ses addictions en 1 an, et spoiler, ça ne se passe toujours bien).
On me dit souvent que j’ai un style de vie « sain », mais tout est relatif. Je fais beaucoup de sport, c’est devenu un automatisme et un bonheur pour moi, mais au début c’était avant tout pour rentrer dans mes pantalons. Je ne fume pas mais j’essaie de contrôler ce que je bois (après tout je suis nordo-bretonne, on fait pas beaucoup mieux niveau alcoolisme croisé). Je ne dors pas beaucoup beaucoup mais bon, on ne peut pas tout avoir. Pour la nourriture, c’est avant tout le plaisir de cuisiner qui me pousse à ne pas manger beaucoup de choses industrielles, mais pendant quelques années – et au début de ce blog – j’avais un rapport un peu plus compliqué à la nourriture, de privations puis de cheat meals. Si tout n’est pas parfait maintenant, je ne me prive pas du tout, et c’est pour ça que depuis quelques années, ce genre de plats, plein de beurre salé, délicieux avec un peu de pain, j’en raffole. Un plat parfait pour l’automne donc, réconfortant et plein de gras.
En ce moment, je suis sans cesse la tête dans les travaux (et les mains dedans tous les week-ends) : si au début ça avançait à toute vitesse, le rythme a beaucoup ralenti et pour moi qui n’ait aucune patience, c’est extrêmement frustrant. Les finitions, c’est la moitié du travail, mais il faut à chaque fois des outils précis, un nombre de vis d’un diamètre défini, tout recommencer parce que ça ne passe pas à un centimètre près, et puis encore et toujours, aller à Leroy Merlin et à la benne.
Du coup, je cherche des plats un peu passe-partout sans prise de tête, et depuis la mangue au piment, citron vert et sel, je voulais une sorte de version salée, afin de pouvoir asaisonner mes plats ou d’avoir un accompagnement avec un peu de riz et un oeuf. Eh bien, il suffisait juste d’ajouter un avocat. Comme quoi la cuisine c’est pas compliqué.