Etudiante sur Lille, j'aime manger, tester des trucs, et torturer mes amis, ma famille et mes colocs Jaune et Marron [noms de code] avec plein de petits plats, plus ou moins mangeables et expérimentaux.
Je n’ai jamais trop aimé les cakes salés. Souvent, je les trouve trop denses, un peu étouffe-chrétien, et je n’y pense pas forcément spontanément. Mais cet été, j’ai quand même essayé d’en faire plusieurs fois, sauf que toutes les recettes soit disant « parfaites » étaient tout ce que je n’aime pas. Or, deux fois de suite, chez des amis, j’ai goûté des supers bons cakes qui m’ont fait complètement craquer mon slip les boutons de mon pantalon. Et ils m’ont tous les deux donné la même recette de base : le cake marmiton.
Ok.
J’ai testé donc, en reprenant une version que j’avais adoré : chorizo poivrons (ce ne sont pas mes parfums préférés de base mais cuits comme ça dans un cake c’est un régal). Et en vrai ce cake est vraiment délicieux, ça marche à tous les coups. Je l’ai fait pour une vente de gâteaux pour le théâtre, avec mon brownie chocolat noir – chocolat au lait praliné noisettes, et il a eu pas mal de succès. Je ne suis pas hyper modeste donc je te mets un des commentaires que j’ai eu (Merci beaucoup C. (Et T. aussi, qui m’a envoyé un message pour le brownie, vous êtes trop choux))
Comme tu le sais peut-être, si tu as bien suivi, je suis actuellement recluse chez moi à cause d’une entorse.
Du coup, le ravitaillement est compliqué. mes colocs ou mon frère m’achétent un truc par ci par là, et ma mère est allée faire des grosses courses pour moi (merci môman). Elle m’a donc ramené… des poireaux. Et pas grand chose pour aller avec. Plus d’oeufs, pas de viande, pas de quoi faire une tarte ou une fondue… Moi qui ai l’habitude de planifier mes repas et d’imaginer ce que je vais cuisiner minimum quelques jours en avance (en fantasmant bien sûr) (pour en savoir plus sur l’intérêt de la planification des repas, Clothilde a écrit un article sympa là dessus), j’étais perdue. Heureusement, j’ai retrouvé le reste d’un sachet de miso presque fini, dans mon frigo presque vide. Et le miso, avec les légumes, c’est top. Donc voilà, tu as la base de cette recette. Et puis ensuite, j’ai découvert que c’était un plat japonais, le negimiso, une pâte assez compacte, délicieuse avec un peu de riz japonais.
Quoi encore des salades ? Oui mais des salades avec des légumes rôtis, bien d’hiver t’inquiète ! Ca fait des salades chaudes/froides, réconfortantes, fort agréables ma foi. Je deviens folle de patate douce en vrai. C’est un peu cher, mais j’en mange toutletemps ! Et avec une petite sauce qui change pour celle à la courge butternut… D’ailleurs, Z. (non c’est pas Zorro) s’est pointée chez moi pour me rendre des affaires en me demandant ce qu’elle pouvait faire d’une courge butternut. MAIS REGARDE SUR MON BLOG BOR***. Bref, si tu tapes « rechercher » ou dans le nuage d’ingrédients, tu peux trouver ce que tu cherches. Et t’inquiète que chaque recette est arrangeable avec ce que tu as dans ton frigo. Par exemple, Z. a fait une tarte comme ma tarte rustique courge butternut feta (il faut vraiment que je refasse cette photo) mais avec du chèvre et plein d’oignons ! Hésite pas à me raconter tout ça.
En ce moment, je suis complètement bloquée chez moi. Entorse, complexifiée par le fait que je suis allée courir plusieurs fois dessus, attelle, et depuis quelques jours béquilles. Autant te dire que c’est pas folichon. J’ai annulé les soirées, les concerts, les cinés, les baby-sitting (oui, je suis une femme occupée), et je me contente de déprimer chez moi. Heureusement mes parents, même s’ils râlent parfois un peu, sont des anges, et ma maman est carrément allée me faire mes courses, pour le brunch de ce week-end, la vente de gâteaux de la semaine prochaine et accessoirement, ma survie.
Bref, le moral n’est pas au top, du coup je me suis fait un petit gratin confort food-remonte moral en simplifiant au maximum la recette pour m’en sortir avec ce que j’avais dans le frigo, et finalement elle est beaucoup plus légère comme ça, tout en restant délicieuse. Mes chers amis paliens venus me tenir compagnie pour déjeuner ont d’ailleurs carrément aimé !
Oui c’est à ça que vous ressembliez bande de malpropres…
Eh oui. Et c’est délicieux même. Ne crie pas au scandale ; l’avocat, comme la courgette ou la carotte, peut super facilement être utilisé dans les recettes sucrées, les vegans t’expliqueront que ça remplace le beurre. Ici, le goût de l’avocat n’est pas très très fort mais il apporte une petite pointe acidulée, cela donne un gâteau très doux, plutôt sain, avec le côté croquant du pavot, bref ce gâteau rentre directement dans mon top du mois. Et je remercie petit frère numéro 2 d’avoir commandé un « truc bizarre » pour son anniversaire.
J’ai tenté le glaçage mais ce n’était pas du tout concluant. pas bonne texture, trop sucré…Après avoir raclé le glaçage, c’était bien meilleur, mais si tu insistes, il est sur la recette de base, trouvée chez Je veux être bonne.
Régulièrement, on me fait des commandes. Des cheesecakes (un de plus prévu cette semaine dans mestests), des biscuits, des charlottes… Mais pour une fois, je me suis lancée dans les madeleines spontanément, en voyant mes amis de Sciences Po acheter tristement un paquet de madeleines au distributeur. AU DISTRIBUTEUR. Bref, j’aime pas trop trop les madeleines donc j’en fais pas spontanément, mais là je me devais d’agir.
J’ai bidouillé une vieille recette tirée d’un Elle à table, et au fur et à mesure de ma cuisine, vu que je n’avais pas bien lu les doses et qu’il y a avait beaucoup, beaucoup de pâte, je me suis retrouvée à faire des petits ajouts, une framboise par-ci, un peu de Nutella, du matcha dans la pâte, une coque en chocolat… Et à toutes les goûter. Seul test manquant, à mon goût : des madeleines avec un peu de zeste de citron. La recette est très facile mais pour avoir la petite bosse, il faut laisser reposer plusieurs fois la pâte, donc c’est un peu long.
Lorsque je ne voyais rien, juste après mon opération des yeux (depuis je suis voyante, ma vie a changé), j’ai passé en gros 4 jours dans le noir dans ma chambre, en pyjama, à dormir. Je ne pouvais pas lire, pas écrire, pas regarder de film… Mon père, quand il est venu me voir, a même répondu à mes textos (c’était super drôle). Du coup, pendant mes brefs moments de réveil, j’ai cuisiné plein de trucs, parce que ça ne demandait pas trop de voir précisément ou de lire des écrans.
Et la brioche, c’était parfait parce qu’il faut la pétrir, pendant looongtemps. Et que cela se fait en plusieurs étapes, donc qu’il faut être disponible (et je m’ennuyais tellement…). En plus, les deux dernières fois où j’avais fait une brioche, c’était un carnage, donc j’étais super déçue et je voulais effacer la triste ardoise de mes échecs. J’ai donc demandé à ma coloc et à Z. de choisir une recette de brioche, et leur choix c’est porté sur une brioche nature, assez peu sucrée, à base de crème fraîche venue d’Allemagne : la brioche butchy. Ici j’en ai fait une petite en fleur et une grosse, donc n’hésite pas à diviser les doses par deux car c’est assez conséquent. Elle est très peu sucrée, trop peu pour moi (alors que pourtant je ne suis pas trop bec sucré), mais avec un peu de sucre glace ou de la confiture pour servir, c’est délicieux ! Je l’ai amenée à un brunch par la suite, et j’en ai mangé une bonne partie à moi toute seule…
Après les onigiris, je continue dans ma lignée des souvenirs culinaires japonais (j’ai hâte de passer au sucré !). Les Onigirazu sont des genres de sandwichs ou le pain est remplacé par du riz à sushis, enveloppé dans des feuilles de nori. Tu peux en acheter facilement au konbini au Japon, et c’est vraiment un délice. Ici, j’en ai fait des classiques, au tonkatsu (porc pané à la japonaise, très facile à faire) mais tu peux le faire à « l’européenne » en mode BLT ou végé avec des légumes ou de l’omelette…
Ce n’est pas très compliqué, peut-être un peu long mais le riz et le tonkatsu peuvent se préparer à l’avance, et franchement ça fait classe dans ton bento (spéciale cassdédi à M., qui était avec moi au Japon, et à I., qui ont tous les deux de magnifiques boîtes à bento Totoro. De quoi ruiner notre crédibilité de master 2).
Petit frère numéro 1 m’a envoyé un message il y a quelques jours avec ce gif. Genre je ne sais pas trop comment le prendre, mis à part le fait qu’ils n’ont pas retenu tous les bons petits gâteaux plein de chocolat et de sucre que je leur fait, mais seulement le fait que je les bourre de légumes… Bande d’ingrats.
Aller c’est tipart pour le traditionnel rendez-vous des salades, avec les dernières nectarines et figues de l’été notamment…
Salade de nectarines, haricots verts et gomasio
Une recette très facile mais vraiment délicieuse, et vite faite une fois que tu as tes haricots verts cuits. je la dois à Clothilde, une mine d’or pour les bonnes recettes rapides !
Une fois 200g de haricots verts bien lavés, équeutés et cuits, les laisser refroidir. Ajouter deux nectarines coupées en quartiers. Assaisonner avec du jus de citron, du poivre, un peu de piment et du gomasio (un condiment japonais à base de sésame et sel, tu peux aussi le faire toi même en écrasant ensemble sel et graines de sésame.torréfiées)
Salade tiède d’aubergines au miso
Avant de partir au Japon, j’aimais déjà la nourriture japonaise, alors tu imagines bien que là bas j’ai découvert encore plus de trucs, et notamment le miso. Le miso, c’est une pâte fermentée, à base notamment de soja, assez salée, et qui fait des poêlées de légumes trop bonnes, qui pimpe tout en 2s en fait, comme le citron confit.
Laver et éplucher une grande aubergine. La faire cuire dans un grand volume d’eau salée. Egoutter, en pressant bien pour retirer le maximum d’eau. Faire une sauce avec 1 gousse d’ail épluchée et écrasée, 1 c à s de miso, 1 poignée de coriandre hachée, un peu d’eau. Servir les aubergines tièdes avec la sauce.
Salade aux tomates, figues, mozzarella et petites graines
Couper pèle-méle tomates et tomates cerises de diverses couleurs, une boule de mozzarella, 3-4 figues. Assaisonner avec sel, poivre, vinaigre balsamique, citron et basilic ciselé. Enfin ajouter l’élément croquant en concassant noisettes, graines de courges, amandes, pignons de pins…
Salade de chou-fleur rôti aux noisettes (idée trouvée par ici)
Retirer les feuilles et les côtes extérieures d’1 chou fleur. le laver, le découper en petits bouquets. Les faire rôtir à 170°c sur une plaque de four recouverte de papier sulfurisé avec 2 c à c d’huile de sésame et une pincée de sel. Faire cuire 30 min en remuant à mi-cuisson : les bouquets doivent commencer à noircir un peu. Laisser refroidir. Servir avec 1 poignée de noisettes grillées et grossièrement hachées. Faire une sauce avec 1 c à s d’huile de sésame, 2 c à s de sauce nuoc mam (sauce asiatique à base de poisson), un peu de coriandre hachée et le jus d’1/2 citron vert.