J’ai déjà fait plusieurs essais de soupes de typebouillonasiatiqueici, mais je pense que celle-ci est peut-être ma préférée. Peut-être parce que le porc est une de mes viandres préférées, que j’ai vraiment du mal à arrêter, et que ça donne un goût particulier au bouillon (ce serait intéressant d’ailleurs de tester avec du tofu ou des protéines de soja texturées), peut-être parce qu’il est un peu plus léger que les autres : je n’y ai même pas mis de nouilles (mais si c’est ton kiff je pense que ça va très bien avec des nouilles de riz).
En tous cas, c’est un plat confort food parfait pour les soirs d’hiver pluvieux (ou neigeux si tu as de la chance dans ton coin,mais ici à Paris c’est bof), alors fonce !
Je viens de rentrer de New York après une semaine de folie, un séjour à Cape Cod, et un Thanksgiving que je te raconterai bientôt. J’ai eu le droit à 6h30 de retard sur l’avion du retour, et j’enchaîne sur un week-end salon du livre / week-end entre copains à Bruxelles, deux semaines de travail de folie et un séjour en Tanzanie avec la boîte.
Autant te dire que dans ma tête, c’est la guerre ! Entre deux e-mails, achats de cadeaux de Noël et recherche d’un créneau pour ma troisième dose, j’ai bien dû faire à manger, et vite. J’avais noté dans un des brouillons de mon téléphone cette idée de soupe réconfortante et rapide, une version rapide de la sopa negra de Costa Rica, qui ne demade presque aucune préparation (aller, un oignon à couper) et qui est délicieuse !
Cette semaine est passée à toute vitesse : entre le boulot, les trucs d’appart, les obligations sociales et la préparation de mon voyage en Bosnie, j’ai à peine eu le temps de cuisiner et d’écrire pour le blog. Cependant, avant qu’on n’aie plus de potimarron, je voulais te présenter la recette que j’ai améliorée tout l’hiver : la soupe thaïe, avec plein de légumes et d’épices, des nouilles de riz et du saumon, mais évidemment tu peux enlever les ingrédients que tu n’aimes pas et les remplacer par autre chose sans problème.
Une nouvelle recette de soupe pour l’hiver, qui se fait facilement avec des surgelés et des restes d’herbes fraîches, et qui est délicieuse.
Récemment, ma coloc a testé plusieurs recettes de soupe provenant d’ici et cela me ravit ! Cela m’a fait réaliser que les quantités que je donne ici sont souvent assez importantes, déjà parce que j’adore les restes et congelés, mais aussi parce que je pense à ceux qui cuisinent pour une famille (aka ma famille à moi de six personnes qui mangent beaucoup). Donc n’hésite pas à diviser les quantités par deux ou trois si tu es tout seul !
La saison des soupes revient, et Ottolenghi change le game. Après avoir pas mal fêté la victoire de Biden, on mange un peu plus sainement avant le départ de L. (qui a légèrement tendance à nous faire commander tout le temps pendant ce confinement 2.0.) et je profite de Simple, Plenty More et NOPI, les seuls livres de cuisine que j’utilise (avec Veggie de Cléa). Merci Ottolenghi pour ces deux soupes délicieuses et que – incroyable – même L. a aimées.
En ce moment, je réfléchis pas mal à l’avenir du blog, et à rafraîchir son design, à bosser un peu plus sérieusement sur l’index aussi, qu’il soit plus accessible. Tu devrais bientôt voir des changements par ici…
Récemment, il m’a fallu partir de manière improvisée en Bretagne.
Je n’étais pas souvent allée dans la maison nantaise de mon grand-père paternel, mais je me souvenais d’un grenier sombre plein de berceaux en bois et de cartons et d’un salon de télévision où, une fois, nous avions regardé la trilogie du samedi soir avec mes cousins : je me souviens encore de l’intrigue et j’y avais repensé, il y a peu, essayant de reconstituer les différents fils de l’histoire rocambolesque et peu crédible.
Quand j’étais petite, ma tante avait écrit et illustré un album pour enfants qui s’intitulait « la maison de Papito n’est pas comme les autres maisons ». La maison était devenue un escargot, avec des chambre en bas, des chambres en haut, des courbes, des portes partout, des jardins à différent niveaux. En la retrouvant, je me suis rendue compte qu’il y avait aussi beaucoup de moquette, et puis j’ai pu ouvrir la porte, en sous-sol, qui menait directement à la falaise, au rocher sur lequel était construit la maison.
Cela nous a fait du bien de se retrouver en famille, de raconter mon grand-père et la maison, et de se souvenir des repas partagés ensemble. Dans ma famille comme dans toutes les familles, les repas rapprochent, et j’espère aussi qu’avec ce blog, je peux donner de la matière pour ces rassemblements, en été ou n’importe quand dans l’année.
Même si pour le gazpacho, c’est mieux l’été quand même.
La soupe de wontons la plus facile mais la plus stylée du monde : des raviolis surgelés, du bouillon en brique, et tu as l’air stylée pour ton dîner de confinement dans les m2 carrés que tu partages comme tu peux H24 avec ton crush/coloc/partenaire/membre de la famille/chat (comment ça le confinement me rend irascible ?) Pour le bouillon, tu peux utiliser une autre sorte selon que tu as chez toi, et tu peux remplacer les raviolis par des nouilles de riz, des udons… Éclate toi.
Rester enfermée était vraiment très compliqué pour moi au début, j’avais du mal à gérer cette frustration par rapport à tous ces plans et ces idées annulées, et face à ce temps vide inutilisable, en tous cas pas comme je le voudrais. Mais maintenant, on trouve une routine (comme quoi), notre nouveau « bar » préféré est la laverie (on amène toujours quelques bières avec notre linge : en attendant que la machine finisse de tourner, on a presque l’impression d’une sortie), on fait le tour de netflix, j’écris des recettes, j’essaie de comprendre comment fonctionnent les SEO, j’utilise L. et ses colocs comme modèles vivants pour dessiner… Comme quoi, on finit toujours par trouver de la normalité dans l’anormalité.
Autant la soupe thaïe lentilles patate douce et citronnelle était dans mes coups de coeur 2018, autant celle-ci sera dans mes coups de coeur 2020… Je l’ai trouvée chez Bernard, et l’association, bien qu’étrange, est vraiment délicieuse. En plus j’ai fini mes citrons confits dedans et il était temps (ils étaient limite périmés).
Le temps parisien est à la grisaille et j’ai hâte de repartir pour quelques semaines à New York et en Floride : le bilan carbone est désastreux, mais il s’agira de vacances bien méritées, avec L., sa famille, et même un de mes cousins ! J’espère apprendre à faire des pan de bono et cuisiner plein de recettes à base de sauge, et franchement, si ça ce ne sont pas des bonnes raisons pour partir à l’autre bout du monde…
Il était temps, en plein froid hivernal doublé de grèves, de publier quelques soupes bien réconfortantes.
Personnellement, les grèves ne me touchent pas trop, vu que je me déplace pas mal en vélo, mais dès que le trajet dépasse deux ou trois arrondissements, avec le froid, c’est un peu difficile. J’ai donc pu voir toute ma vie sociale dégringoler en une semaine (et mon week-end à Avignon être annulé)… Je suis d’autant plus contente d’avoir mes nouveaux colocs pour me tenir compagnie. Un chat, un sapin, Netflix et une bière, ça aide à ne pas déprimer. Tu rajoutes la soupe et tu seras presque content de ne pas avoir de transports.
Soupe patate douce poire
Éplucher et émincer 1 oignon, le faire revenir dans une poêle avec un peu d’huile d’olive. Une fois transparent, ajouter 1 patate douce épluchée et coupée en morceaux, 1 poire épépinée et coupée en morceaux (épluchée si elle n’est pas bio), 1 bouillon cube, du gingembre et de la cannelle. Recouvrir d’eau et laisser mijoter jusqu’à ce que la patate douce soit bien cuite. Mixer. Rectifier l’asaisonnement si nécessaire.
Soupe palestinienne au kale et aux beignets
Il ne faut pas hésiter à avoir la main lourde sur les épices pour que le bouillon soit bien parfumé !
1 botte de kale
1 oignon
1 bouillon cube
Sel, poivre, 4 épices
Pour les dumplings :
2 oeufs
10 c à s de farine
Sel, poivre, 4 épices, cumin, piment d’espelette
1/2 c à s de crème épaisse
1/2 botte de coriandre hâchée
Éplucher et émincer l’oignon. Le faire revenir avec un peu d’huile d’olive dans une grande casserole. Au bout de 5 min, ajouter le kale lavé et grossièrement haché et le faire tomber comme les épinards. Une fois que le mélange a bien réduit, prélever une grosse c à s pour les dumplings. Ajouter ensuite les épices et le bouillon cube avec 800ml d’eau et faire cuire à feu doux.
Mélanger les ingrédients des dumplings avec le mélange oignon/kale prélevé. On doit obtenir une pâte épaisse et très collante. Avec deux cuillères (si besoin légèrement huilées), former des boulettes et les déposer dans le bouillon, jusqu’à ce qu’elles remontent à la surface. Une fois remontées (5-10min), elles sont cuites. Servir le bouillon avec les dumplings aussitôt.
Soupe de poivrons jaunes
Une soupe étonnante, assez sucrée, et très facile !
Éplucher et émincer 1/2 oignon, le faire revenir avec un peu d’huile d’olive dans une grande casserole. Laver et épépiner 3 poivrons jaunes. Les coupes en lamelles. Les faire revenir avec l’oignon : lorsque l’oignon est transparent, recouvrir tout juste d’eau et ajouter un bouillon cube. Laisser revenir environ 30 min jusqu’à ce que le poivron soit bien cuit. Mixer. Saler et poivrer si nécessaire.
Je te présente la recette super facile parfaite pour les soirs d’hiver, que ma mère fait souvent avec une base en boîte à laquelle elle ajoute les fonds du frigo, et qui est végétarianisable très facilement ! L’hiver, je suis grave team soupe, et comme mes parents (chez qui je vis depuis mon retour des US) en ont marre des soupes de légumes, j’ai fait cette version avec des pâtes pour que ça fasse « plus comme un repas complet » (nanmé je te jure). La dernière fois que je l’avais réalisée à NY, mon coloc Américain avait été très perturbé par le fait que je le mangeais avec une grande cuillère, parce que est-ce que c’est une soupe ou est-ce que c’est des pâtes ? Bonne question, c’est un mix. Je te laisse méditer ça.