Avec en guest star une photo vraiment moche et un plat absolument pas végétarien : le jambalaya, un plat de Louisiane, qui ne contient pas moins de 3 types de viande et des crustacés (ou, comme mon ancien coloc suédois l’a dit « what animals didn’t you kill to make this? ») Une grosse casserole (à l’américaine, soit un gros plat mijoté), complète et vraiment délicieuse ! Je ne suis pas sûre que ma recette est authentique, et j’avais peur de ne pas réussir l’assaisonement, mais mes compagnons de confinement ont adoré.
Changer de confinement et de compagnons de confinement a été très difficile au début, mais retrouver la maison rend forcément les choses plus fluides, et on s’ennuie moins quand on a plein de trucs à faire. Le plus difficile maintenant, c’est d’affronter l’inconnu du déconfinement, du retour au boulot mais surtout, de l’ouverture des frontières. Ne plus pouvoir voyager normalement est quasiment impensable de nos jours, et cela rend la situation extrèmement stressante.
Faire des résolutions pour la nouvelle année est toujours compliqué. Il y a toujours deux discours opposés mais un peu moralisateurs qui s’affrontent : celui qui prône les résolutions, l’amélioration de soi, le progrés, et celui qui prône la fin desdites résolutions et un chemin vers l’acceptation. Perso je ne me prononce pas, mais j’aime bien me mettre des petits défis sans trop de pression. Du coup, je m’en suis fait par niveau de difficultés, comme pour les boss de jeux vidéos :
0 : porter plus souvent mes doc martens ressorties du placard
1 : réduire grandement nos déchets et notamment le plastique qu’on consomme dans l’appart (plutôt izi. Plus d’éponges, plus de coton tiges, de cotons démaquillants, de sopalin…)
2 : faire tous nos produits de ménage maison (petit blocage sur la lessive maison ici parce qu’on aime pas trop le pré-détachage parce que nous sommes des flemmasses)
3 : arrêter de payer le métro et me déplacer quasi excluivement à vélo (mais quand tu vas régulièrement à l’aéroport c’est un peu avantageux de prendre un abonnement de métro et après tu te fais avoir)
4 : ne plus acheter de fringues neuves
5 : enfin faire un stollen pour Noël (après 4 ans d’essais sans jamais trouver l’occasion)
6 : finir ma partie de Zelda commencée au collège avec Petit Frère n°3
7 : maintenir l’index du blog à jour
Je te tiendrai au courant de comment ça marche. En attendant, j’ai testé une nouvelle recette de Nigella Lawson afin d’affirmer mon nouvelamourpourle fenouil… Une recette assez simple, avec un petit temps de repos pour la marinade, et qui fait quand même son petit effet…
En ce moment, je me prépare à retourner à New York pour une semaine de vacances ; à mon grand désespoir, je vais devoir rater Thanksgiving (et le séjour en Floride qui allait avec), mais j’ai réussi à convaincre mes amis de faire un Friendsgiving en avance ! J’ai donc pris en charge le menu : si faire la dinde moi-même me paraît au dessus de mes moyens (et un peu chiant), je maîtrise le sujet des desserts, celui du pain, et des accompagnements. Par rapport au Friendsgiving de l’année dernière, j’aimerais élever un peu le niveau et te partager plus de recettes…
En attendant, avec le froid, je recommence les soupes et les plats doudous type currys ou tajines… Celui-ci est délicieux, doux mais réhaussé par le condiment de mangue épicé, qui me rappelle un peu ce dessert qu’on trouve beaucoup dans la rue aux États-Unis… En plus les boulettes se cuisent au four !
Mon cher blog a déjà survécu à plusieurs tentatives de piratage. En général, ce cher A. prend les choses en main, me prend l’ordi et fais plein de trucs que je ne comprends pas et bim ça marche.
La dernière fois, ça a été plus compliqué et j’ai bien failli perdre mon bébé.
Mais merci encore, A., tu as encore et toujours mon admiration éternelle (et je te dois une bière aussi).
Pendant que A. réparait les dégats à grand renforts de « wow c’est chaud », je préparais mes repas pour le reste de la semaine en faisant des aller-retours angoissés entre mon ordi et la cuisine… Du coup, pour moi, cette recette est étroitement liée à cet évènement, ce qu’elle ne mérite pas d’ailleurs, parce que c’est un peu la recette facile rapide qu’on kiffe bien, sucrée/salée, qui marche avec tout, et DONT LA MARINADE N’A PAS BESOIN DE REPOSER JE RÉPETE LA MARINADE N’A PAS BESOIN DE REPOSER.
Ça y est, je suis enfin de retour à Paris ! Après quelques mois de chômage à travailler en free lance et à faire du baby sitting à Lille et à New York, je me réinstalle de nouveau dans mon petit appartement parisien, où je retrouve ma table, mes assiettes, bref, mes photos habituelles. Cela me fait du bien de retrouver cette routine ; New York me manque mais j’avais besoin de me remettre au travail (pour des raisons financières évidemment mais surtout mentales), et je suis contente de retrouver les copains et cette ville que finalement j’aime bien (un peu).
Pour le retour des photos parisiennes, j’ai reçu la visite de L., ce qui m’a poussée de nouveau à faire de la viande à la maison… évidemment, à l’asiatique. Si la recette des brochettes yakitori est classique, elle est très facile et te pimpe facilement un repas classique. Je l’ai faite avec une purée de Butternut au lait coco et un peu de riz et j’ai reçu le prix de « l’un des meilleurs repas que tu m’aie jamais fait ». Cool.
Ok, l’intitulé ne fait pas rêver, mais il s’agit d’un plat où le poulet, le riz et des rondelles de citron caramélisées cuisent au four ensemble dans un bouillon… et c’est délicieux ! En plus c’est super facile même si ça prend un peu de temps, et c’est simple de faire des grosses quantités à congeler ou, comme moi, à servir à un groupe de déménageurs affamés.
En effet, lorsque j’étais à New York, 6 de mes colocs, incluant, L., ont déménagé : l’occasion de louer un grand van pour tout le monde et de tout faire d’un coup. Évidemment, on a choisi le jour où il y avait le plus de neige, on a passé la nuit à faire des cartons, et puis au moment de finir le frigo… j’ai décidé d’utiliser le maximum possible pour faire un gros plat pour tout le monde, d’où ce grand plat qui contenait tous les restes du frigo, et qui honnêtement, était une grande réussite ! Bon après, pour être franc, tout le monde n’a pas pu goûter parce que dans la course pour tout déménager avant la fin de la location, d’aller à Ikea, de monter les meubles etc, on s’est un peu tous dispersés. Mais c’était bon quand même et ça en faisait plus pour nous.
J’ai découvert cette recette lors d’un voyage… à Amsterdam ! Et oui, il y a quelques années, lors d’un week-end à Amsterdam avec les copains (de Lille c’est pas très loin, donc rien de très exotique), on avait mangé ce plat d’origine Indonésienne qui s’est implanté en Hollande suite à la colonisation. Lorsqu’on a goûté cette sauce satay à mourir… On a fini en raclant nos bols avec les doigts !
Une recette super facile, donc, de « simples » brochettes de poulet avec une sauce à la cacahuètes. Mais c’est tellement bon ! Et très facile à adapter avec d’autres viandes ou même des légumes !
Avec tous ces week-end fériés, tu vas bien organiser un ou deux barbeucs ou pique–niques j’espère ? Alors voilà des nouvelles idées de salades, pour t’aider, parce que je suis comme ça. De rien.
Salade de patate douce, poulet épicé, mangue et avocat (trouvée par ici !)
Éplucher et couper en cubes 1 patate douce, la faire cuire 20min au four à 180°c jusqu’à ce qu’elle soit fondante. Couper en cubes 1 escalope de poulet, la faire revenir dans la poêle avec un peu d’huile de coco (ou d’huile d’olive), du sel, du poivre et du paprika. Ajouter 1 avocat et 1 mangue épluchés et coupés en cubes. Servir avec de la coriandre ou de la menthe fraîche et une sauce faite avec le jus d’1 citron vert, 1 c à s de lait coco, 1 gousse d’ail épluchée et écrasée, sel, poivre.
Salade de crevettes, mangue, épinards et pousses de soja (trouvée par là)
Éplucher et couper 1 mangue, mélanger avec une ou deux poignées de pousses d’épinards frais, deux poignées de pousses de soja, une douzaine de crevettes, une poignée de noix de cajou ou de cacahuètes grillées à sec. Ajouter une sauce avec 2 c à s de sauce soja, le zeste et le jus d’1 citron vert et du poivre. Servir avec de la coriandre ou de la menthe fraîche.
Salade d’Ottolenghi à l’avocat, quinoa et fèves (Pour trouver les fèves, personnellement je vais chez Picard, en surgelé…)
Cuire 200 g de quinoa et 200 g de fèves dans l’eau bouillante. Une fois cuits, égoutter et laisser refroidir. Mélanger avec sel, poivre, cumin, 2 avocats en morceaux et 250 g de radis lavés et coupés en quatre. Ajouter 2 gousses d’ail épluchées et écrasées et le jus d’1 citron.
Salade d’aubergines rôties à la menthe et aux pignons de pin
Préchauffer le four à 180°c. Laver 2 aubergines, enlever les pédoncules, les couper en cubes sans les éplucher. Disposer sur une plaque de four recouverte de papier sulfurisé avec sel, poivre, thym et 4 gousses d’ail épluchées (mais non écrasées). Enfourner pour 30-40 min jusqu’à ce que les aubergines soient fondantes. Laisser refroidir, écraser les gousses d’ail cuites, mélanger avec 25g de pignons de pin grillés à sec et une dizaine de feuilles de menthe hachées.
L’année dernière, je me suis rendue à Paris et j’avais squatté chez une amie avec le même prénom que moi. Pour la remercier de son hébergement, j’ai fait un far breton et ce risotto façon thaï, obtenu en faisant absorber au riz non seulement du bouillon mais aussi du lait coco : un délice ! On en avait évidemment fait beaucoup trop, et elle m’a dit qu’elle avait dû en manger pendant 4 jours… Oups.
Maintenant que je suis moi aussi à Paris, j’ai récidivé…
L’Omerice, c’est un peu comme nos pâtes au jambon pour les japonais : c’est le plat familial de la flemme. On peut le faire avec les fonds de placard, des restes de riz, de poulet, des fonds de légumes surgelés… Le principe est celui d’Omelet et Rice : c’est une omelette fourrée au riz avec des légumes et du poulet/tofu !
Le pire dans cette histoire, c’est que je n’en ai jamais mangé au Japon, parce que du coup, à part peut-être dans certaines cantines ou self-service, on en trouve pas trop dans les restos… Mais je peux remercier mon cousin, qui a lui aussi voyagé au Japon, qui m’en a fait une délicieuse l’été dernier, merci <3