potimarron

Soupe potimarron, haricots blancs et citron confit

Autant la soupe thaïe lentilles patate douce et citronnelle était dans mes coups de coeur 2018, autant celle-ci sera dans mes coups de coeur 2020… Je l’ai trouvée chez Bernard, et l’association, bien qu’étrange, est vraiment délicieuse. En plus j’ai fini mes citrons confits dedans et il était temps (ils étaient limite périmés).

Le temps parisien est à la grisaille et j’ai hâte de repartir pour quelques semaines à New York et en Floride : le bilan carbone est désastreux, mais il s’agira de vacances bien méritées, avec L., sa famille, et même un de mes cousins ! J’espère apprendre à faire des pan de bono et cuisiner plein de recettes à base de sauge, et franchement, si ça ce ne sont pas des bonnes raisons pour partir à l’autre bout du monde…

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Salades d’hiver pour 2020

Le premier article de salades de 2020 ! Une façon de prouver que les salades d’hiver, avec des endives, des poires, du kaki, du potimarron, du radis noir… c’est bon ! Les deux dernières salades viennent de chez Clothilde donc sont d’autant plus validées !

Salade endives et kaki

Laver et enlever le pied de 4 endives (blanches ou rouges), laver et couper en morceaux 2 kakis. Éplucher et émincer 1/2 oignon rouge, et ajouter avec sel, poivre et vinaigre balsamique.

Salade poire, kakis et gorgonzola

Laver et éplucher 1 poire, l’épépiner et la couper. Laver 1 gros kaki (ou deux petits), le laver et le couper. Couper 50 g de gorgonzola, et ajouter également quelques noix de pécan. Saler, poivrer et ajouter un trait de vinaigre balsamique.

Salade de mogettes et potimarron tiède

Laver 1/2 potimarron et l’épépiner. Le faire rôtir 20min à 180°c au four avec 2 gousses d’ail épluchées et émincées, sel, poivre et ras-al-hanout. Pendant ce temps, vider et laver 200 g de mogettes en boite. Laver 1/2 botte de coriandre et la hacher. Mélanger coriandre, mogette, potimarron et des pignons de pin grillés. Servir avec une sauce de tahini, sel, poivre et miel.

Salade de pommes de terre rôties, radis noir et ciboulette

Laver 5 petites pommes de terre (ou 2 grosses), les couper en deux et les faire rôtir à 180°c au four. Laver et éplucher 1 radis noir, le râper. Mélanger radis, pommes de terres grillées, ciboulette hachée, quelques noix, et faire une sauce avec sel, poivre et 1 c à s de moutarde, 1 c à s de vinaigre de cidre.

Bon ap’ !

Polenta crémeuse au potiron et poêlée de champignons

Je ne cuisine pas souvent la polenta… Je suis une grande fan de riz, quinoa ou encore pâtes mais alors le maïs ou la polenta, bof. Mais comme mes parents adorent, il y en a toujours chez eux, et étant encore à Lille pendant quelques semaines, je me suis dit que c’était l’occasion ou jamais de tester cette recette ! Ici la polenta est mélangée à une purée de légumes et servie avec des champignons sautés (et moi j’ai mis un oeuf mollet un peu explosé en mode #eggporn parce que je suis un peu influenceuse tavu), et ça lui donne un petit goût différent que j’ai beaucoup aimé.

Je profite de cet article pour annoncer au monde entier une nouvelle : je quitte le club des chômeurs (y’avait des côtés sympas et moins sympas on va être honnêtes. Plutôt moins sympas que sympas même) car j’ai trouvé un emploi rémunéré, eh oui ! Comme quoi ça arrive même aux meilleurs… Je rentre donc bientôt dans ma petite cuisine parisienne retrouver mes jolis plats et tout ce que j’adore et je déteste dans la capitale. Mon projet de repartir aux États-Unis n’est pas annulé, mais reporté, en sachant que la logique des visas le complique énormément (c’est un euphémisme) et qui sait quand je pourrais le réaliser…

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Courges rôties à la grenade, coriandre et feta à la papillote

Dans ma frénésie potimarronienne (je te renvoie au post précédent), j’ai également tenté cette recette de Beau à la louche. Je fais toujours des courges rôties au four l’automne quand je manque d’inspiration (ça arrive même aux meilleurs) et puis j’ai découvert le game changer :

La.feta.en.papillote.

Je te jure, c’est un délice. Le truc le plus simple au monde, qui donne une feta fondante et pleine de saveurs, c’est le genre de truc je ne comprends pas comment j’ai pu passer à côté. Bref, teste d’urgence.

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Tarte au potimarron, lardons, oignons, avec la pâte à tarte de Laure Salomon

Le retour en France a été un moment de bonheur, principalement grâce au potimarron. Tout un automne sans potimarron (franchement, bonne chance pour en trouver à NY) c’était très dur. Dès mon retour à Lille, je me suis donc jetée sur le premier que j’ai aperçu au marché, et j’ai testé cette recette, trouvée chez Beau à la louche. J’en ai profité pour enfin tenter la fameuse recette de pâte à tarte de Laure Salomon, validée et approuvée, même si c’est plus cher qu’une pâte à tarte normale (je te renvoie là bas pour plein de recettes de pâte à tartes). Même petit frère N°2 à aimé ! Cette tarte est fondante, réconfortante, pleine de saveurs grâce aux oignons et aux lardons fumés… bref, je te la recommande grandement.

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Courge farcie de deux façons : à l’indienne et chèvre/miel

J’adore les fruits d’été, les tomates, les courgettes mais un truc me rend heureuse d’être en hiver : les courges. Il y a des tonnes de façon de les manger, et notamment farcies. Ces deux recettes fonctionnent avec courge kabocha, potiron, patidou, pâtisson ou potimarron et sont délicieuses ! Je ne te cache pas que la recette au chèvre et miel peut être un peu lourde seule, donc choisis une petite courge et mange là en accompagnement.

Malgré les courges, l’hiver est parfois une saison un peu chiante. Même si la neige me rend extatique (tu l’as peut-être vu sur instagram), je n’aime pas rester immobile, j’ai envie de sortir, de faire du vélo, de voir des gens, mais souvent les gens sont un peu frileux et ne sortent pas l’hiver. Je suis un peu coincée à rêver de l’hiver New Yorkais et de mes colocs qui me manquent, et à tourner en rond chez moi en travaillant mon mémoire et en recherchant du boulot. Bref, être dans l’attente, ça me réussit pas. Pour cette raison, tu me verras probablement arriver bientôt avec un gros projet, un entremet compliqué, plein de brioches ou encore autre chose, parce que la cuisine, ça occupe les mains et donc l’esprit, et pour ça, c’est top !

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Shakshouka au potimarron

Depuis que je suis rentrée chez mes parents en France, je redécouvre la joie d’avoir une cuisine fonctionnelle, équipée et lumineuse… et des ingrédients qu’on ne trouve qu’en France, dont le potimarron. Je n’arrive pas à comprendre pourquoi il est absent aux États-Unis, mais il m’a manqué. Honnêtement, c’est le premier truc que j’ai acheté en allant au marché le dimanche de mon retour, et je l’ai aussitôt fait rôtir au four avec un peu de sel fou et de curry. Et puis après, j’ai tenté cette shakshouka…

Je t’avais déjà parlé de ce plat d’origine tunisienne ou algérienne dans laquelle les œufs cuisent dans une sorte de ratatouille épicée. J’avais fait une version inspirée thaïe, à peu près à la même époque l’année dernière, et j’ai renouvelé l’expérience avec du potimarron, parce que c’est vraiment un super repas quand il fait froid et qu’on a envie d’un truc doudou. Et évidemment, c’était délicieux.

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Le lundi de février des soupes : du réconfort à la louche (de soupe) (tu l’as ?)

L’hiver, très froid à Paris (on critique le Nord mais en fait…), se finit doucement. Comme chaque hiver, il a été accompagné de moult moult soupes ; je t’ai déjà parlé de mes difficultés à obtenir des bonnes soupes, d’où ces articles pour donner des associations réussies, afin de t’aider si tu es aussi paumé que moi (je suis comme ça, de rien). Eh bien je suis fière de t’annoncer que je me suis carrément améliorée, et que mes soupes sont de plus en plus réussie ! J’en fais même quand j’ai des invités ou que j’amène à manger chez quelqu’un, c’est dire… Voilà donc les bonnes recettes de février.

Soupe thaï aux lentilles corail et à la patate douce

Mon chouchou absolu de cet hiver. Une soupe super douce, un peu piquante, bien assaisonnée. Un peu la version soupe du dahl… Avec le citron vert pour servir, c’est un délice.

Edit : je l’ai faite à mon père, il a adoré ; il n’en revenait pas, à croire qu’il n’a pas confiance en mes capacités culinaires…

  • 2 c à c de pâte de curry (rouge, verte ou jaune… tout dépend de à quel point tu aimes le piquant)
  • 200 g de lentilles corail
  • 3 carottes
  • 1 patate douce
  • 1 oignon
  • 1 bouillon cube (ou du bouillon maison)
  • 200 ml de lait coco
  • Sel, poivre, curry, curcuma, paprika, gingembre, cumin
  • Coriandre et jus de citron vert pour servir
  • Dans les soupes j’aime bien ajouter les légumes qu’on ne sait pas comment utiliser : le « tronc » du brocolis en morceaux, les feuilles de chou-fleur, les carottes trop molles, les fanes de radis… ça rajoute de la verdure et permet d’utiliser les trucs qu’on en sait pas trop utiliser, et puis souvent, ça épaissit la soupe sans en changer le goût.

Éplucher et émincer l’oignon. Le faire revenir dans un peu d’huile d’olive dans une grande cocotte. Une fois l’oignon transparent, ajouter la patate douce épluchée et coupée en morceaux, les lentilles, les carottes épluchées et coupées en rondelles, la pâte de curry, le bouillon cube, le curry, curcuma, paprika, gingembre, cumin et le lait coco. Et puis les légumes « bonus » si tu en as. Oui, tout d’un coup. Izi les soupes. Si le lait coco ne recouvre pas tout (et c’est probablement le cas), ajouter de l’eau pour couvrir les légumes.

Couvrir la casserole et laisser mijoter 20-30 min, en remuant de temps en temps, et en ajoutant de l’eau si nécessaire.

Mixer. Goûter et rectifier l’assaisonnement si nécessaire. Servir avec de la coriandre hachée et du jus de citron vert.

Soupe d’Ottolenghi au potimarron, orange, safran et graines caramélisées

Je pense que maintenant, pour les recettes d’Ottolenghi, je ne vais rien ajouter d’autre que : Ottolenghi = perfection. C’est toujours des recettes pas trop compliquées, avec un twist qui fait toute la différence et en fait une cuisine hyper parfumée.

  • 1 potimarron
  • 1 gros oignon
  • Zestes d’1 orange bio
  • 2 carottes
  • 1 capsule de pistils de safran (ça se trouve en supermarché sous forme de capsule, c’est un peu cher mais personnellement j’en utilise assez peu donc folie raisonnable je trouve)
  • 1 bouillon cube

Pour les graines :

  • 1 poignée de graines de courge et de tournesol. Personnellement, je n’avais que du tournesol.
  • 1 c à s de sirop d’érable (ou de sirop d’agave si tu es vegan)
  • 1 c à c d’huile d’olive.
  • 1 c à c de sucre roux
  • Sel, poivre

Commencer par la soupe : Enlever les extrémités et les pépins de la courge avant de la couper en morceaux. Éplucher et émincer l’oignon, éplucher et couper les carottes en rondelles. Dans une grande casserole, faire revenir l’oignon avec un peu d’huile olive. Une fois qu’il est devenu transparent, ajouter de l’eau, le bouillon cube, le potimarron, le safran et les carottes. Laisser cuire 25 min, puis ajouter les zestes, et laisser 5 min de plus jusqu’à ce que les légumes soient fondants. Mixer.

Pendant ce temps là, préparer les graines : préchauffer le four à 180°c. Mélanger tous les ingrédients à part les graines dans un bol, et y ajouter les graines. Le tout fait une mixture collante, qu’il va falloir étaler au mieux sur une plaque de four recouverte de papier sulfurisé. Enfourner pour 10 min, puis retirer la feuille de la plaque pour laisser refroidir : les graines caramélisées vont durcir, et on va pouvoir hacher grossièrement.

Servir la soupe avec les graines à disposition.

Soupe de carottes au tahini et aux pois-chiches grillés

J’adore les carottes. Je pense que je t’en parle tout le temps, d’ailleurs je ne les marque jamais sur ma liste de courses vu que de toute façon j’en achète à chaque fois. Sauf qu’à force de remettre des nouvelles carottes dans le bac, il y en a toujours qui restent au fond et qui deviennent vieilles et molles… Mais pas besoin de les jeter ! Comme les troncs de brocolis ou les feuilles de chou-fleur (ici j’ai d’ailleurs ajouté un reste de brocolis), il suffit d’en faire une soupe ! En ajoutant une bonne cuillère de tahini, et des pois-chiches grillés pour le côté croquant (c’est facultatif of course), plein de protéines et une soupe originale alors qu’en vrai c’est les restes du frigo.

Éplucher et émincer 1 oignon, éplucher et couper 5-6 carottes en rondelles. Dans une grande casserole, faire revenir l’oignon avec un peu d’huile olive. Une fois qu’il est devenu transparent, ajouter de l’eau, 1 bouillon cube, un peu de cumin et de jus de citron et les carottes. Laisser cuire 20 min, puis ajouter 1 grosse c à s de tahini. Laisser cuire 5min de plus, mixer et rajoutant de l’eau si nécessaire. Servir avec des pois-chiches grillés aux herbes, qui peuvent se faire pendant que la soupe cuit !

Bon ap’ !

Kébbé (ou kibbé) végétarien au sarrasin, potimarron et oignons confits

Pour finir la saison des courges, j’ai fait une razzia de potimarron, butternut et potiron, que tu vas voir déferler sur le blog et sur instagram, parce que je suis quelqu’un de tout à fait normal et que je ne fonctionne pas du tout par périodes. Même si j’ai hâte de revoir les fruits d’été, les melons, tomates etc, ça va me faire bizarre de ne pas revenir de courses le dos plié en deux sous le poids des courges. Je pourrais écrire un pavé sur le temps qui passe et la vieillesse et les saisons et le réchauffement climatique mais c’est pas mon style (tmtc).

Passons donc à la nourriture, et à ce que j’ai fait de ces fameuses courges : le kébbé/kibbé est un plat libanais, qui dans sa version traditionnelle a une farce de viande hachée (remplacée ici par des oignons rouges confits et épicés avec des noix) entre deux couches de boulgour (remplacé ici par du potimarron/kasha). Ici, les oignons confits ajoutent un parfum plus doux et qui contraste mieux avec le potimarron et le kasha à mon goût. J’ai trouvé cette variante sur la blogosphère et elle a beaucoup plu à mes testeurs : le temps de réchauffer le kibbé, une odeur délicieuse se répandait dans l’appartement. On avait beau s’être déjà goinfrés en commençant par le dessert, on a tout mangé à même le plat…

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Rösti géant orange de patate douce, carotte et courge avec des petits pois, de la roquette et de la feta comme Jamie Olivier

J’ai réalisé ce plat à l’occasion d’un repas de retrouvailles avec mes ex-colocataires à Lille. Jaune et Marron, ces carnivores, ont carrément apprécié et n’ont même pas fait remarquer qu’encore une fois il n’y avait pas de viande, une vraie victoire pour le peuple (et le végétarisme) (et la planète).

Ce rösti géant est délicieux, croustillant à l’extérieur et fondant à l’intérieur, et les légumes qui accompagnent sont un vrai plus ! Bref, une recette validée par le comité de la flemme mais uniquement si tu as un robot. Franchement, c’est chiant à râper à la main .

La recette de base utilise des pommes de terre mais je préfère largement les patates douces : du coup, les röstis manquent d’amidon pour tenir, donc n’hésites pas à ajouter un œuf si ça ne tient pas. Si tu préfères les pommes de terre (ou que tu as la flemme de sortir faire les courses), tu peux enlever 1 œuf. Tu peux aussi varier les légumes selon ton goût (panais, navets, carottes…) et tu peux en faire des petites galettes pour burgers par exemple.

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