Un plat classique de l’hiver, que je suis franchement étonnée de ne pas t’avoir encore présenté ! On mixe du potimarron rôti avec des épices et de la ricotta pour obtenir une sauce super savoureuse…
Bientôt, je pars en Tanzanie avec le séminiraire du boulot ; j’ai déjà les vaccins, les médicaments, le passeport, j’ai emprunté les vêtements, j’ai acheté un bob cochonou (presque uniquement pour ça), bref je suis équipée (majoritairement de deuxième main), et j’ai extrêmement hâte de retrouver cette excitation du voyage vers l’inconnu, d’explorer un endroit que je ne connais pas et, pour être honnête, que je n’avais jamais pensé visiter auparavant. Je sais déjà que ça va être incroyable.
J’ai déjà fait plusieurs essais de soupes de typebouillonasiatiqueici, mais je pense que celle-ci est peut-être ma préférée. Peut-être parce que le porc est une de mes viandres préférées, que j’ai vraiment du mal à arrêter, et que ça donne un goût particulier au bouillon (ce serait intéressant d’ailleurs de tester avec du tofu ou des protéines de soja texturées), peut-être parce qu’il est un peu plus léger que les autres : je n’y ai même pas mis de nouilles (mais si c’est ton kiff je pense que ça va très bien avec des nouilles de riz).
En tous cas, c’est un plat confort food parfait pour les soirs d’hiver pluvieux (ou neigeux si tu as de la chance dans ton coin,mais ici à Paris c’est bof), alors fonce !
Récemment j’ai retrouvé… mon skyblog du collège. Evidemment que je ne partagerai jamais l’adresse, et je suis plus ou moins sûre que personne dans mon entourage ne l’a gardée, mais wow, c’était quelque chose. Les textes multicolores, les alignements de texte aléatoires et les « xD » étaient de mise. J’illustrais avec mes dessins, qui n’étaient pas si pires, mais quand même pas ouf, et j’accumulais les nouvelles, théories débiles et réactions aux dernières sorties en manga. Ce qui est marrant c’est que ça permet aussi de revivre des évènements de l’époque et de comparer le ressenti du moment et actuel (les déménagements, l’arrivée au lycée, la naissance de Petit Frère n°3…)
Bref, c’était un beau moment de nostalgie (et de fou rire). Et (admire la transition), en nourriture aussi je suis nostalgique. Tu te souviens peut-être de ma tarte ricotta, parmesan et panais que j’avais adoré il y a plus d’un an ? Eh bien j’ai repris la base (en enlevant la ricotta pour pouvoir la faire avec les ingrédients du placard) et je l’ai faite avec du potimarron et des oignons rouges : c’était un délice !
Avant qu’il ne fasse trop froid, un article de salades entre été et automne, écrit devant koh lanta, notre nouvelle passion avec mon coloc. Cette nouvelle édition 20 ans a l’avantage de nous décomplexer : on ne peut plus du tout faire semblant que nous, on aurait fait mieux.
Salade de betteraves et burrata
La salade preférée de L. en ce moment !
Couper 4 betteraves, 1 burrata, ajouter quelques pignons de pin, un peu de basilic. Servir sur un lit de salade, ajouter sel, poivre et vinaigre balsamique.
Salade de potimarron rôti à la burrata et aux noix de pécan
Préchauffer le four à 180°c. Ouvrir et enlever les pépins d’1 potimarron et couper en tronçons. Saler, poivrer et enfourner pour 20 min. Servir avec 1 burrata, 1/2 oignon rouge épluché et émincé, quelques noix de pécan et de la salade.
Salade très simple mais super fraîche
Cuire 100 g de quinoa, ajouter 100 g de pois-chiches en boîte égouttés. Ajouter 1 concombre épluché et coupé, 200 g de tomates cerises coupées en deux , 1 poivron jaune et 1 poivron rouge épépinés et coupés, 1/2 oignon rouge épluché et émincé et 1 poignée d’olives noires. Saler, poivrer et ajouter un peu de vinaigre balsamique.
Voilà quelques recettes que je gardais sous le coude depuis l’année dernière, pour te donner des idées pour l’automne ! La deuxième, au porc et aux pois-chiches, est un peu plus surprenante mais vraiment sympa, n’hésite pas à passer le pas !
Salade de potimarron rôti, endives rouges, pignons et fromage de chèvre
Couper en morceaux, épépiner et rôtir 1 potimarron à 180°c au four en 20 min. Ajouter 3 endives rouges lavées et coupées en tronçons, 2 c à c de pignons de pin et 50 g de fromage de chèvre frais en morceaux. Saler, poivrer et ajouter du vinaigre balsamique.
Salade de porc tiède, pois-chiches, pomme et salade
Faire revenir 1 oignon épluché et émincé. Une fois transparent, ajouter 100 g de viande de porc hachée avec 2 c à c de sauce soja, 1 c à c de sucre et un peu de poivre, et laisser revenir 5 minutes. Ajouter ensuite 1 poignée de pois-chiches déjà cuits et laisser 5 min de plus. Mélanger quelques poignées de salade (ou de kale) à 1 pomme épépinée et coupée en fines tranches, la viande et quelques graines de courge.
Salade de fruits avec roquefort
Laver 1 kaki et le couper en rondelles. Ajouter aux graines d’1/2 grenade, 1 avocat en morceaux, un mix de salade, 20 g de roquefort en morceaux et quelques noix de pécan grillées. Servir avec une vinaigrette à base de moutarde, vinaigre balsamique, huile d’olive, sel et poivre.
Cette semaine est passée à toute vitesse : entre le boulot, les trucs d’appart, les obligations sociales et la préparation de mon voyage en Bosnie, j’ai à peine eu le temps de cuisiner et d’écrire pour le blog. Cependant, avant qu’on n’aie plus de potimarron, je voulais te présenter la recette que j’ai améliorée tout l’hiver : la soupe thaïe, avec plein de légumes et d’épices, des nouilles de riz et du saumon, mais évidemment tu peux enlever les ingrédients que tu n’aimes pas et les remplacer par autre chose sans problème.
Ces vacances ont été salvatrices. Je n’en ai pas beaucoup parlé pour ne pas me porter malchance mais je suis partie 2 semaines avec L. au Costa Rica ! Nous avons littéralement tapé sur internet « pays qui accepte américains et français » et le Costa Rica a surgi (on avait déjà fait la Croatie cet été donc…) : avion réservé, voiture loué, road trip programmé, on était partis.
Cela faisait tellement de bien, après deux confinements, l’angoisse et l’intensité des travaux, beaucoup beaucoup de boulot, d’être loin des restrictions (il y avait quand même des restrictions au Costa Rica mais bien moins !), au soleil, au milieu de la nature, à rencontrer des backpackeurs aussi désespérés que nous de s’évader et enfin, pouvoir faire une pause.
Depuis que je suis rentrée, je suis en septaine et j’ai repris le boulot à FOND, zéro pause, donc impossible d’aller faire des courses : j’ai envoyé ma coloc acheter de quoi faire cette recette (en lui donnant carte blanche sur ce qui resterait des 19 euros journaliers de ma carte restaurant) : des potimarrons fondants garnis de porc et de blettes gratinées avec du parmesan… c’est délicieux ! Et les restes de farce sont parfaits dans des pates.
J’ai déjà fait des lasagnes à la butternut, et des lasagnes végés avec des tomates cerises rôties dans la sauce mais là, j’ai fait un combiné de trucs trop bons : une couche de béchamel, une couche de pâtes, une couche de crème butternut/ricotta, une courge de potimarron rôtie, une couche de sauce tomate, une couche de fromage, et bim. Tout se marie très bien et donne des lasagnes très onctueuses mais pas non plus trop lourdes car principament faites avec des légumes. Avec un peu de chair à saucisse dans la sauce tomate je suis sûre que ça doit être également délicieux. Un plat doudou parfait pour l’hiver, un peu long mais pas compliqué !
Pourtant je mentirais si je te disais que je m’en régale en ce moment même, parce que là je me prépare à partir au Costa Rica, afin de m’échapper de la France avant le 3eme confinement… Évidemment il reste la possibilité que les fronières ferment mais je préfère ne pas y penser, donc pour l’instant je touche du bois (littéralement) et je remplis ma valise de crème solaire et de répulsif anti-moustique en pensant à m’échapper…
Les élections américaines nous ont rendus dingues. Au moment où j’écris cette article, nous ne savons toujours pas qui sera président, mais on sait déjà que ce sera la merde. Trump commence ses recours légaux alors que le décompte essaie de se poursuivre normalement, finissant (enfin on espére) son mandat aussi terriblement qu’il l’a entamé. J’imagine déjà que le fossé entre les deux Amériques se creusera encore plus après ça, et cela me met dans une rage folle.
Hier, nous avons donc fait une nuit électorale (et L. a même passé ses quelques heures de sommeil avec son ordi pour suivre l’avancée dès que possible). Nous avons mangé dans le stress, en discutant les particularités du système système américains avec mes colocs et L., et finalement on a pas vraiment fait attention à ce qu’on mangeait. Ce qui est dommage car c’était bon : des boulettes de boulet caramélisées, du riz à la noix de coco, de la courge et de la grenade. La mélasse de grenade dans la sauce et les graines sur le dessus unifient le plat, et c’est délicieux.