Depuis que L. est en France, mes suggestions netflix ont changé. Des comédies romantiques et séries fantastiques, je suis passée aux documentaires sur les meurtres, les sectes et autres sombres faits. J’écris donc cette article en écoutant d’une oreille l’histoire de psycopathes, ce qui est très déconcertant.
Je ne poste pas beaucoup de poisson par ici car je manque de nouvelles idées originales pour l’accomoder, mais la marinade au miso qui caramélise en cuisant, c’était l’idée de génie (c’est pas moi qui l’ait eu mais quelqu’un de l’instagram).
J’essaie de manger plus de protéines en ce moment, alors que je tente de revenir à mon rythme de sport habituel après avoir été malade pendant longtemps. Parfois j’en ai un peu marre du tofu et des oeufs, donc je reviens aux légumineuses, et à ma vraie passion : les galettes et boulettes végés. Voici donc un nouvel essai assez réussi, une galette assez moelleuse, délicieuse dans un pain à hamburger avec une petite sauce au yaourt.
Si tu cherches d’autres recettes de boulettes et steaks végés :
Après la farce « classique » des gyozas, voici la version végé, à laquelle tu peux ajouter du tofu émietté au moment de la cuisson si t’es en gros manque de prot’. Mon prochain challenge : faire moi même les feuilles de gyozas !
De notre côté, on se prépare avec L. au voyage dont on parle depuis notre rencontre : la Colombie, pour voir sa famille et profiter du soleil. Pendant notre voyage au Costa Rica, j’avais l’impression que partir au soleil alors qu’il faisait moche à Paris renforçait encore la déconnexion du boulot, alors j’ai encore plus hâte d’être enfin en vacances.
Quand je commence à cuisiner pour quelqu’un, je me casse toujours la tête. Comment faire un plat bon (évidemment) mais surtout qui convienne à ses goûts (que je connais pas forcément) et qui ne soient pas trop bizarre pour qu’il ne parte pas en courant (je parle ici des nouveaux amis, nouveaux colocs ou nouveaux copains, ça marche pour tout le monde hein) ? Souvent, je commence par une ratatouille et un classique dahl, comme ça c’est végé mais bien goûtu, un mélange de français et d’asiat, et je peux épater avec ma cuisson du riz basmati (tu connais donc maintenant mon secret des premiers dates avec dîner home made, you’re welcome), et puis après, je m’aventure plus loin. L’été, je fais mes salades fétiches (tomates/pêches/mozza/basilic et concombre/mangue/menthe) et pour l’hiver, j’ai enfin trouvé ma formule secrète, que je te dévoile aujourd’hui.
Mes colocs américains, incluant L., ont donc eu l’occasion de tester ce mélange de porc et d’aubergine au miso, toujours avec le fameux riz basmati. Et puis j’ai dû en refaire, parce que L. me l’a réclamé. Et puis après j’en ai refait, parce que j’avais oublié de prendre des photos. Bref, c’est un de mes nouveaux plats fétiches, et si tout le monde n’est pas fan de porc, pour raisons religieuses ou autres, je pense que tofu fumé pourrait le remplacer de manière intéressante…
J’ai reçu un accueil mitigé suite à mes dernières publications de recettes contenant du tofu… Plutôt des commentaires enthousiastes en général, mais tout le monde n’est pas convaincu par le tofu, amenant notamment le fait que c’est mauvais pour la santé… Alors l’excès de soja est évidemment à éviter, mais l’excès de tout est à éviter en fait ! Et de manière générale, au vu des menaces environnementales causées par les industries alimentaires, il fait apprendre à se nourrir autrement et diminuer notre consommation de viande ! Dans cet objectif et au cours de mes recherches de nouvelles façons de cuisiner le tofu, je suis allée voir du côté de Cuisine en bandoulière, et comme d’habitude, je n’ai pas été déçue. J’y ai trouvé ces petites galettes faisables avec des restes du placard, parfaites pour manger avec un peu de riz et de légumes, et qui se cuisinent très facilement. En plus, tu peux utiliser différents légumes selon la saison (potimarron, patate douce ou tout autre légume) !
J’ai une passion pour le miso. Ce condiment japonais arrive à tout relever, même des bêteslégumes à la poêle. J’ai donc toujours un pot de miso ouvert dans le frigo, toujours le même, que j’achète à Tang frères, et qu’en général je dévore avec des crudités (et notamment des carottes à croquer comme un lapin, ce qui te donne une petite idée de mon niveau de maturité).
Arrive l’élément perturbateur de mon récit : Tang frères était fermé, et j’étais à court de miso. Je suis donc allée dans une boutique bio, et j’ai acheté un autre type de miso, du shiromiso, miso blanc. Sauf que cela n’a pas du tout le même goût que mon miso habituel et ça ne va pas du tout avec des crudités !
Bref, me voilà avec un pot de miso entamé et aucune idée de comment l’utiliser. Heureusement, j’ai trouvé l’idée du siècle sur Cuisine en bandoulière : en faire un gâteau. Un gâteau ultra moelleux et délicatement parfumé d’un je ne sais quoi difficile à identifier… Je l’ai amené à notre rendu de projet pour le partager avec ma classe et bien finir l’année (que j’avais d’ailleurs entamée avec un quatre-quart au sarrasin et au chocolat #passionbouffe). Ils ont tous adoré !
L’autre jour, j’ai été sur le plateau de Taratata. Autant te dire que je ne connaissais même pas l’émission ; ayant passé la plus grosse partie de ma vie sans télévision, je n’ai aucune culture télévisuelle, donc j’étais moyennement convaincue par l’idée. Mais A., ma chère collègue au nom de fleur (sauras-tu deviner quelle fleur ?), voulait absolument y aller, donc je n’ai pas eu le droit de faire demi tour une fois mise devant le fait accompli.
Parce que oui, ils ont commencé à enregistrer en retard, on est sorties super tard, j’en pouvais plus, je regrettais un peu ma décision… Mais en vrai on est juste entre le présentateur et l’invité les ¾ du temps donc c’est déjà ça (je pense à mes fans qui sautent de joie).
Où est le lien avec la nourriture, me diras-tu ? Alors déjà c’est mon blog je dis ce que je veux, ensuite, pendant cette interminable émission (heureusement) on avait prévu un tupperware à manger froid debout. J’avais des aubergines au miso et au tofu fumé avec un peu de riz : froid, c’était moyen, et je ne pensais pas le publier, mais A. l’a goûté et a adoré ! Comme elle m’a réclamé la recette, j’en profite pour publier mes deux dernières recettes à base d’aubergines et de miso. Ce sont deux variantes qui paraissent assez semblables, mais l’aubergine au four est plus caramélisée et les deux ont leur interêt. Deux plats vegans ultra faciles et rapides pour les repas du soir, avec les mêmes ingrédients de base : perso, j’ai toujours un pot de miso dans le frigo et je ne saurais que te conseiller de faire de même, ça pimpe un repas un peu basique en moins de deux et ça se garde très longtemps.
Et c’est reparti pour un classique 100% j’aime trop manger (c’est moi) : l’article des salades. Je vais essayer d’en faire un à deux par mois, salades ou soupes, ce sera plus facile pour trouver des titres. Donc ce sera l’article du lundi izi (ça rime).
Ici, des courges, du fromage, du citron confit, histoire de ne pas déprimer parce que c’est l’hiver.
Salade de potimarron rôti au miso et à la coriandre
Préchauffer le four à 180°c. Ouvrir et évider un potimarron, le couper en tranches sans retirer la peau. Les mettre sur une plaque de four recouverte de papier sulfurisé. Préparer une sauce avec 2 c à s de miso, 1 c à c rase de sucre, 2 c à s de sauce soja, 1 c à s d’huile de sésame, bien mélanger. Étaler la moitié de la sauce sur les tranches de potimarron. Enfourner 15min, retourner les tranches et étaler le reste de la sauce. 10 min de plus au four. Laisser refroidir, et servir avec de la coriandre hachée.
Salade d’avocat, de radis noir, de nori et de gomasio
Éplucher ½ radis noir (prends le bien ferme, sinon ça ne sera pas bon), le couper en tranches très fines. Enlever la peau d’1 avocat et le noyau, tu peux même faire une rose si tu te chauffes (la mode est un peu passée sur instagram, mais je t’avais fait un tuto par là), sinon coupe le juste en tranches. Assaisonner le tout avec 1 c à s de gomasio. Servir avec des chutes de nori (c’est facultatif, mais ça ajoute un côté croquant super agréable).
Salade de tomates jaunes, burrata, graines de tournesol citron confit et basilic
Une adaptation d’une recette de Beau à la louche pour finir ce fameux citron confit, que je refais régulièrement… Aussi, j’ai complètement craqué sur un paquet de pipas hors de prix. Un bon moyen de prolonger l’été encore juste un petit peu (bientôt, il sera trop tard). D’ailleurs, en parlant de saisons, je tremble pour mon jardin d’herbes aromatiques miniatures (dans lequel, j’en profite pour te le rappeler, chaque plante porte un nom de rappeurs français, à part mon basilic qui s’appelle Hamon, sans aucune explication logique. Et une plante inconnue que je répugne à appeler Marien le Pen (parce qu’elle est arrivée d’on ne sait où et qu’elle sème la zizanie)). Ma coriandre (Vald ou PNL, je ne sais plus) est déjà décédée…
Laver 3 grosses tomates à l’ancienne, les couper en 8-10. Découper 1 burrata en morceaux, et quelques quartiers de citrons confits le plus petit possible. Dans un plat de service, mélanger tomates, burrata, 1 c à s de graines de tournesol, et le citron confit. Poivrer, verser un peu de jus de citron confit pour saler, et ajouter des feuilles de basilic. So izi. (et vrai, les gens te regardent comme si tu avais fait du gigot de 12h.)
Salade de pois-chiches aux tomates et à la chermoula
Une salade très fraîche, encore de Beau à la louche. Prendre 200g de pois-chiches secs réhydratés et cuits (je le fais en grande quantité et après je congèle : c’est moins cher et meilleur), 2-3 tomates coupées en petit cubes (bon j’ai un peu fait des gros cubes) et une sauce chermoula (mélange d’herbes et d’épices) : 6 c à s de persil haché, 6 c à s de coriandre hachée, 1 c à s d’huile d’olive, 4 c à s de jus de citron, 4 gousses d’ail pelées et émincées, 2 c à c de paprika doux, 1 c à c de cumin en poudre, 2 citrons confits émincés, poivre.
Je t’ai déjà parlé de ma passion pour les onigiris, ces délices japonais qui se croquent à toute heure de la journée, achetés à moins d’1 € dans un konbini. Eh bien il y a peu, j’ai découvert une variante, les Yaki Onigiris, des onigiris grillés, ici avec un beurre de miso, un peu de sésame et de la coriandre de mon balcon (nommé sobrement PNL). L’onigiri devient alors croustillant, un délice…
Après une fournée dévorée seule, j’ai servi ce qui restait à un dîner, après un samedi après midi passé à travailler notre rapport de stage final entre amis, agrémenté de quelques kir pour décompresser. C’était un dîner de restes avec des yaki onigiris japonais, des alokos burkinabés et de la moussaka grecque (recette à venir…). Voilà le délire.
Est-ce que c’est une recette de Pâques ? Non. Est-ce que j’aurais dû la publier maintenant ? Non. Est-ce que c’est une recette estampillée #passionmiso ? Oui. Est-ce qu’elle réunit facilité et rapidité ? Oui. Comment qu’on fait ? on fait rôtir les légumes avec une petite sauce, comme ces poireaux.