Tarte tatin aux oignons et aux échalottes

Il n’y a rien de plus chiant qu’une panne d’internet. Ca paraît un peu ridicule dit (écrit ?) à haute voix, mais c’est vraiment pour moi la définition de la frustration : on démarre, on redémarre, on attend, on tressaute, on cherche le numéro de notre abonnement, on attend la hotline, on se fâche avec le conseiller… et pendant ce temps là, on ne peut pas travailler, regarder un film, vérifier un truc ou même envoyer des messages.

C’est dans cette situation que je suis depuis 30 min et je me ronge les ongles jusqu’au sang.

Je voulais te parler de cette tarte ultra facile et rapide à faire, avec des oignons fondants et pas du tout amers. De comment mon nouveau coloc a sorti « on dirait des mini kouign amanns » et que tout instagram était d’accord. De comment j’ai mangé les 3/4 en un repas parce que c’est bon mais mine de rien ça ne calle pas beaucoup.

Au lieu de cela, je vais te parler de lalongue discussion que j’ai eu avec mes parents et mon cousin à propos de comment on faisait « avant » internet. Ils m’ont raconté des histoires incroyables de voyages où tu pouvais chercher tes potes dans une ville pendant plusieurs jours avant de les retrouver, et de comment on prenait les billets de train, et de plein d’autres trucs comme ça. Je me suis sentie super millenial, mais paradoxalement, au milieu de tous les avantages d’internet, j’ai été avant tout saisie par l’idée que commander de la nourriture sans internet était probablement un calvaire. Il fallait aller là bas, récupérer un menu papier, appeler… et en conséquence, on était condamnés à commander encore et toujours aux mêmes restaurants, ceux qu’on connaissait déjà.

Du coup, quand internet redémarrera, je publierai cet article et je commanderai des sushis.

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Grilled cheese au pesto de sauge

De base, je ne suis pas une énorme fan de grilled cheese et croque-monsieur, mais par contre, l’idée de twister une recette un peu à l’italienne avec un pesto original (avec les derniers restes de la sauge morte de mon bord de fenêtre sans soleil) m’a bien plu, j’ai donc sorti mon appareil à croque du frigo dans lequel il est rangé et je me suis lancée !

Car oui, avec le déménagement de mon coloc, nous avons réorganisé l’appart et avons pris un frigo qui ne fuyait pas. Que faire de l’ancien ? Le convertir en bar et en rangements, bien sûr. J’hésite encore en quelle couleur le peindre mais en tous cas il remplit très bien ses fonctions, et j’aime bien avoir un projet de DIY un peu bizarre au milieu du salon…

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Chou frisé rôti à la cachuète

C’est une recette pas très sexy que je t’ai préparée pour mon retour, mais outrageusement facile et surprenamment bonne, malgré la tête que mes collègues ont fait quand ils ont vu mes tupperwares de chou plusieurs jours de suite. En vrai, en rôtissant le chou avec les bonnes épices et la bonne sauce, on a pas ce côté un peu amer, ça fonctionne très bien !

Je reviens donc de Bosnie, un choix de voyage plutôt osé et surprenant, qui s’est tout simplement décidé à la suite de la recherche google « pays acceptant les français et les américains sans couvre-feu ». Il nous est arrivé plein d’aventures : je suis restée coincée 24h à Vienne, où je devais juste transiter, L. est tombé malade, nous avons été arnaqués par un airbnb inexistant et nous sommes perdus dans les montagnes à sa recherche… Je n’ai pas fait de découverte culinaire incroyable (je connaissais déjà le burek et le cevapi) mais les paysages étaient magnifiques !

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Röstis de patate douce (un peu comme un avocado toast avec un oeuf mollet)

Cette recette tient un peu de l’avocado toast en beaucoup mieux. J’adore les röstis, mais j’ai souvent la flemme de râper les pommes de terre, ou ici, patates douces. J’aurais encore plus la flemme désormais vu que je me suis littéralement râpé le doigt, et en plus, c’était déjà la deuxième fois cette semaine ! Du coup je n’ai fait que la moitié de la patate douce, je me suis laissée couvrir de pansements par mes colocs (ça saigne beaucoup, au doigt, mine de rien) et L. en a profité pour me dire que je me blessais tout le temps en cuisinant et qu’il fallait que je fasse attention. Ceci dit, je ne dis pas ça pour te décourager, déjà parce que tu pourrais très bien avoir un robot avec une râpe, ensuite parce que tu pourrais bien avoir plus de talent que moi et éviter de te blesser pour rien.

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Couronne de choux pistache framboises comme un Paris-Brest

Pour son anniversaire, l’année dernière, P. m’avait demandé de la pistache et des framboises. Comme c’est MON association préférée que je fais toujours pour mon anniversaire, je lui avait fait un gâteau amandes fruits rouges, suffisamment proche pour avoir l’air de respecter son voeu mais sans vraiment le faire.

Cette année cependant, elle a réussi à me convaincre. Après m’être pas mal creusé la tête, je suis partie sur cette couronne un peu comme un Paris-Brest, qui a connu un grand succès à sa soirée sur le thèmes des comédies musicales. Si tu veux tout savoir, j’étais déguisée en Sandy de Grease, version badass, évidemment, et ma Danny et moi étions d’ailleurs le meilleur couple Sandy/Danny (il faut savoir qu’il y avait 3 couples Grease et pas moins de quatre Lalaland).

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Tartare de saumon, avocat, coriandre, citron vert et lait coco

Quand je pars en vacances, je me fais un point d’honneur à vider mon frigo. C’est une organisation parfois complexe (récupérer les patates germées pour les faire rôtir, congeler le pesto restant, finir les boites entamées, bidouiller des sauces avec les restes d’herbes fraiches…) mais qui permet parfois de se pousser un peu et de découvrir de nouvelles recettes.

C’est le cas de celle-ci, un tartare assez différent de d’habitude puisque qu’il est enrobé de lait coco, le rendant crémeux. Hyper rapide à faire, tu peux le servir en entrée dans des feuilles de sucrine ou autre pour le côté fancy.

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Tarte rustique à la ratatouille

Quand Z. passe sur Paris, elle prévient généralement quelques jours avant ; même si elle passe généralement en coup de vent, on a le temps de s’organiser pour l’acceuillir. Cette fois-ci, cependant, elle nous a prévenu quelques heures avant, elle avait 3h de changement entre deux gares, c’était maintenant ou jamais. J’habite juste à côté d’une de ces gares, pas de problème, elle pouvait passer manger. Mais par contre, pas le temps de faire les courses, il faudrait se contenter des restes.

C’est comme ça que Z. et P. ont liquidé en un repas cette tarte que je me préparais à savourer pendant deux jours. Cette pâte croustillante et si beurrée (qui n’est pas sans rappeler celle que j’avais faite pour ma tarte au panais), cette garniture super fondante pourtant achetée toute faite et mon petit thym du balcon, perdus à jamais… Je sais que je parle comme dans une pub mais vraiment, je remercie Beau à la louche pour la recette parce que c’était une tuerie ! Extrêmement facile et rapide à faire, mangeable à toute saison (car garniture en bocal), fonce dessus ! (suite…)

Soupe thaïe de nouilles aux épinards, saumon et potimarron

Cette semaine est passée à toute vitesse : entre le boulot, les trucs d’appart, les obligations sociales et la préparation de mon voyage en Bosnie, j’ai à peine eu le temps de cuisiner et d’écrire pour le blog. Cependant, avant qu’on n’aie plus de potimarron, je voulais te présenter la recette que j’ai améliorée tout l’hiver : la soupe thaïe, avec plein de légumes et d’épices, des nouilles de riz et du saumon, mais évidemment tu peux enlever les ingrédients que tu n’aimes pas et les remplacer par autre chose sans problème.

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Poivrons confits, burrata, pignons et basilic

Je m’acharne depuis des années à faire pousser des herbes aromatiques sur mon bord de fenêtre, mais malheureusement mes ambitions (pourtant limitées de base) en terme de jardinage sont réduites à néant à chaque fois. Malgré tous mes espoirs, je n’ai pas hérité de la main verte de mes parents (il suffit que je confie une semaine des plantes à ma mère pour que je les retrouve métamorphosées. Il suffit qu’elle me les file une semaine pour la plante soit disant increvable meure). Le basilic et le thym de cette recette en ont fait les frais : je les ai utilisés dans deux plats et ils étaient déjà morts. Peut-être que j’aurais dû réfléchir au fait que mon appartement est orienté nord sur cour et que mon chat mange les uniques feuilles qui survivent. Enfin, cela ne retire rien à l’outrageuse facilité de cette recette : une fois les poivrons cuits, tu as fait les 9/10, et elle est délicieuse !

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Choux de Bruxelles et porc au sucre

Après l’intense lobbying de Piment oiseau, j’ai cédé à la pression et j’ai tenté son porc au sucre et aux choux de Bruxelles, et c’était un délice ! Si tu n’es pas fan de choux de Bruxelles, je te rappelle que la solution est de ne surtout pas les bouillir à l’eau : souvent je les fais au four, mais là ils rôtissent dans une sauce un peu sirupeuse, et ça marche super bien !

En ce moment, j’essaie d’organiser un mois de mai avec des vraies activités et des voyages et des contacts humains, à commencer par un séjour en Bosnie avec L. (on touche du bois) : j’essaie de garder espoir, même si on a plus ou moins oublié ce que c’était une vie normale…

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