J’ai l’impression que chaque famille a un peu son féculent fétiche (la base des repas de famille, surtout familles nombreuses comme la mienne) : personnellement, je suis partagée entre ma mère (pâtes à la crème) et mon père (riz basmati par absorbtion).
Avec cette recette, je les trahis tous les deux.
J’étais pas forcément convaincue par cette recette en la lisant, le fait de faire précuire le riz avant de le faire caraméliser me paraissait un peu trop compliqué pour pas grand chose, mais en fait, vraiment, c’est trop bon, et pas si compliqué que ça.
Le moment de l’année que j’adore/redoute arrive : mon anniversaire. Je déteste vieillir : pas très original, tu me dirais, mais moi je détestais ça même quand on appelait encore ça « grandir ». Je suis le genre de personne qui aimerait être coincée à 7-8 ans, ou alors au lycée, ou alors en études, mais en tous cas je suis très « c’était mieux avant ». J’enrobe donc la pilule en organisant chaque année un gros week-end chez mes parents : cette année cela a failli être compromis mais mes géniteurs ont craqué devant la difficulté de louer quelque chose en ces temps de covid. Ma coloc adorée nous organise même une murder party, donc avec un peu de chance, je me sentirais même pas tant que ça vieillir !
En attendant de te parler de mes traditionnelles recettes d’anniv, je te présente une nouvelle version twistée de ce condiment colombien (enfin qu’on retrouve dans une grande partie d’Amérique latine mais L. dit que c’est colombien avant tout) qui est parfaite pour les températures actuelles, et surtout pour les barbecues.
Je te présente : la recette super facile et plutôt saine qui te sauve ton repas. Si t’as la flemme, tu rajoutes un peu de riz et un oeuf et t’es paré.
J’ai presque honte d’en faire une recette mais il m’est apparu que beaucoup de gens ne connaissaient pas cette association ou cette façon de cuire les betteraves. Comme quoi l’essentiel en cuisine, en tous cas pour moi, ce n’est pas la pâtisserie hyper complexe ou les plats rôtis impressionnants des repas de famille, mais plutôt des associations et des techniques qui marchent à tous les coups et te simplifient la vie, comme celle des oeufs durs parfaits, ou celle-ci.
Voilà une recette pour twister le risotto, un plat réconfortant et délicieux adaptable avec n’importe quel risotto bien sûr, si tu es végé ou que tu n’aimes pas les crevettes, même si c’est très étrange.
Dès que je cuisine des crevettes, je pense à nos séances de pêche à la lampe en Bretagne. L’été, armés d’une frontale, ma famille et moi allons parfois pêcher la crevette de nuit, quand la marée est descendante. Ma cousine et moi formons une excellente équipe : je repère les yeux des crevettes qui luisent dans la nuit et elle les attrape. Parce que oui, l’ennui c’est qu’en général on est tellement qu’on a pas une lampe et un filet pour chacun, donc on se partage les rôles.
J’espère pouvoir recommencer la pêche de nuit cette année, avec L. et mes cousins, comme d’habitude. Summer will not be cancelled.
Après mon article sur les salades faciles, je te présente mes derniers essais du printemps, plutôt classiques… avec avec le petit ajout qui change tout : kiwi, citron, pêche…
Salade tomates feta kiwi
Un nouveau twist à la salade de tomates.
Mélanger 3 tomates coeur de boeuf en morceaux, 2 kiwis, 50 g de feta émiettée, vinaigre balsamique, sel et poivre.
Salade de pâtes, citron et tomates
Classique, mais efficace, le zeste de citron fait beaucoup.
Mélanger 100 g de pâtes courtes cuites, 150 g de tomates cerises multicolores coupées en deux, le zeste et le jus d’1 citron, 1/2 oignon rouge épluché et haché, sel, poivre, vinaigre balsamique. Servir avec un peu de basilic haché et 50 g de feta émiettée.
Panzanella à la pêche
Mélanger 1 pêche en morceaux, 150 g de tomates cerises multicolores coupées en deux, 1/2 oignon rouge épluché et haché, 1 quignon de pain coupé en petits cubes (tu peux prendre du pain rassis), sel, poivre, vinaigre balsamique. Laisser reposer 1h au frigo pour ramollir le pain. Servir avec un peu de basilic
Toi qui aimerais bien te lancer dans les salades mais qui pense que ce ne sont que des trucs sans goûts pour quand on est au régime, mon coloc et L. étaient comme toi. Maintenant, j’essaie (et je réussis, plus ou moins) de leur faire découvrir que ce n’est pas si compliqué de réussir une bonne salade est que c’est délicieux.
Voici donc mes conseils/étapes et surtout mes recettes fétiches pour te lancer dans des salades simples, pas trop avant-guardistes et parfaites avec l’été qui arrivent !
Choisir une base
De légumes (haricots verts, tomates, petits pois) ou de féculents (riz, pâtes, pommes de terres) ou de protéines (pois-chiches, haricots blancs…). Si tu mets des féculents, je te conseille d’y ajouter des légumes (et les tomates, avocats et les épinards frais fonctionnent quasiment toujours). Tu peux ensuite y ajouter un type de fromage (feta, mozza et chèvre frais sont mes préférés, mais pourquoi pas comté, emmental…). Quelques associations qui marchent :
Pommes, fruits rouges, agrumes… Personnellement je conseillerai surtout la pêche (avec la tomate ou du jambon), la mangue (avec la tomate ou l’avocat), la pomme (avec du comté), les fraises (avec de l’avocat, du balsamique…) ou les framboises (avec des haricots verts ou de la salade)
Salades tomates mozza twistée avec de la mangue et avec de la pêche
Ce plat est un délice. Parfait pour l’été qui arrive : des poivrons farcis au riz, aux tomates rôties, au tofu fumé et aux tomates séchées avec du pesto et des pignons de pin grillés. Je le réserve pour mon traditionnel séjour en Bretagne et ses repas gargantuesques : un plat facile, qui convient à tout le monde et délicieux. Summer will not be cancelled : au minimum, j’irais en Bretagne comme chaque année, et avec un peu de chance à New York, où l’été est extrêmement chaud mais incroyablement génial.
Mes colocs n’arrêtent pas de se plaindre que je ne parle pas assez d’eux : j’ai eu beau leur attribuer des pseudos confidentiels pour le blog lorsque nous avons emmenagé ensemble (noms que j’ai déjà oubliés), je ne mentionne que le chat et eux tombent dans l’oubli. Peut-être est-ce que je ne les évoque pas assez parce qu’ils se nourissent beaucoup de pâtes carbo et de tartiflette et que ces deux recettes sont déjà sur le blog, ou alors qu’ils n’atteignent pas le degré de mignonitude du chat mais en tous cas, j’ai promis de parler davantage d’eux. Je ne publierai donc ma recette ultime de macarons (que je suis encore en train de mettre au point) qu’une fois qu’ils l’auront validée, vu qu’ils ont dû avaler tous les ratés… Bientôt, donc.
Cette photo fait très peu sexy, mais si tu veux améliorer un peu le quotidien des petits pois décongelés et ce rapidement, ce plat est parfait : comme toujours, Ottolenghi réussit sa magie, et ça m’arrange bien parce qu’avec le retour au bureau, la vie normale revient peu à peu et, tout comme on s’était habitués au rythme de la quarantaine, il faut maintenant se réhabituer au rythme normal, et franchement perso, je suis déjà épuisée. Mais on ne va pas se mentir, ça fait énormément de revoir les copains, de retrouver ma famille, de prendre une bière en simili terrasse (dans la rue quoi) et de ne pas faire d’attestation pour un oui ou pour un non… Le seul mécontent du déconfinement restera donc le chat, qui s’était habitué à nous avoir non stop.
Les photos que j’ai prises aux États-Unis ne sont certainement pas les meilleures : très peu de vaisselle – et provenant majoritairement d’un emmaüs local -, une pièce principale aveugle, aucun accessoire, une minuscule table… mais pourtant, si tu aimes les plats épicés – et c’est le cas de L. – ne passe pas à côté de celui-ci : un mélange de poulet épicé, de frites de patate douce, de mangue et d’avocat frais, avec une sauce au jalapenos délicieuse.
En cuisinant, j’ai pu remarquer (avec ce plat et les burritos que nous avons fait par la suite avec les même piment chipotle) que non seulement mon palais, mais aussi ma peau, ne supportaient pas la nourriture épicée. Les deux fois, après avoir coupé les piments, mes mains m’ont brulé pendant toute la soirée (vraiment j’exagère pas), j’ai passé mes deux soirées avec un bol d’eau froide pour tremper mes mains, que je changeais régulèrement, afin que l’inflamation se calme. Si tu es médecin et que tu as une explication à ce phénomène bizarre, n’hésite pas à m’en faire profiter. Sinon, tu peux toujours cuisiner ce plat en espérant ne pas être une faiblarde comme moi.
J’ai suivi mon premier live de pâtisserie pendant le confinement. En vrai, j’étais un peu influencée parce que c’était mon pâtissier de beau-père qui le menait, @nicolasgourmand. Et en vrai, c’était beaucoup plus galère que ce que j’imaginais. Entre rattraper mes erreurs en essayant de suivre ce qui se passait, vérifier les mesures et sauver mon mixeur qui avait cramé face au gianduja, c’était intense. Du coup, je te conseille de lire la recette avant de te lancer, pour être au point. Mais à part le côté live, ce n’est pas un dessert trop compliqué, et tu vas pouvoir apprendre à faire de la pâte d’amande (tellement izi) et du gianduja : je t’avais dit qu’on allait apprendre des techniques ici pendant le confinement (la prochaine étape c’est les macarons, je m’entraîne, mais toujours pas satisfaite de la collerette).
Le résultat était délicieux : un gianduja lait feuilleté, un biscuit au chocolat et une ganache au gianduja. Un résultat très peu sucré, un « dessert d’adultes » comme dirait le beau-père en question. Et bien classe.