Salé

Tarte ricotta-épinards

Cette tarte fait partie de mes classiques, elle est super bonne, toute douce, un peu doudou, top pour remplir les tupperwares de l’hiver (tu noteras la rime). Je l’avais trouvée sur un blog quand j’étais en Espagne, mais je ne me souviens plus où… En tous cas, c’est une valeur sûre, elle est vraiment bonne ! Même si mes charmantes colocs n’aiment pas les épinards (ça m’échappe), je ne désespère pas d’en servir, et j’ai plus ou moins convaincu Manon, qui en a mangé !

Sur les photos, j’avais divisé les doses par deux parce que c’était des restes d’épinards congelés de je ne sais quelle recette (probablement ratée si vous n’en avez pas entendu parler).

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Falafels de chou-fleur aux amandes

Ce week end, avec les copains, on est allés à Paris ; de Lille c’est pas loin mais comme on est pauvres, on a pris le bus… et on est arrivés avec plus d’une heure de retard. Il était 14h30, on mourrait de faim, mais on voulait pas se jeter sur le premier subway venu. Du coup, on est allés dans le marais, et on s’est pris des falafels. Et c’était tellement, tellement bon !

Du coup en rentrant j’avais envie de faire un truc du même style, et comme on habite dans le nord et que le mec au marché me refile toujours un chou-fleur gratuit (si si), j’avais deux chou-fleur au fond du frigo… Je suis tombée sur cette recette qui m’a pas mal plu ; c’est plutôt bon, ça se congéle bien, mais faut pas avoir peur de mettre des épices sinon c’est un peu fade. Au niveau de la cuisson, au four ça tient plutôt bien mais faut pas se le cacher, c’est toujours mieux quand c’est frit…

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Donburi d’aubergines caramélisées

Encore une semaine et je prendrais mes billets pour le Japon, j’ai déjà fait ma liste des trucs que je voulais goûter, et en attendant je me prépare en cuisinant…

Cette recette a l’avantage de ne pas nécessiter trop d’ingrédients compliqués et surtout de ne pas être chère (c’est la fin du mois ma petite dame…) ; un riz de fond du placard, 2 œufs, 1 aubergine (la notre était à moitié pourrie, je l’ai rattrapée comme j’ai pu, c’est pour ça qu’elle n’est pas très belle…).

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Flammekueche

En ce moment je me concentre surtout sur remettre à jour les photos les plus moches du blog en refaisant mes anciens plats, du style mon brownie vegan aux noix (toujours aussi délicieux, cette fois-ci validé par un panel de 6 juges pas tiré au sort mais presque), le curry poulet-pommes-raisins secs (Marron a adoré), le dahl de mon papa ou mes parfaits fondants au chocolat (Ces deux derniers font partie de mon best-of)… La liste des plats moches à refaire est encore longue, mais j’ai du mal à refaire des choses que j’ai déjà faites du coup ça va mettre un peu de temps…

Mais comme le gras n’attend pas, j’ai quand même voulu tenter de faire une des spécialités du nord, la flammekueche, dont j’ai trouvé une bonne recette par ici. Là je te fais la version classique, mais on peut la végétarianiser, avec champignons, chèvre, whatever, la pâte est vegan en plus ! C’est super simple à faire, la pâte elle même est super rapide et se travaille trés bien.

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Les accompagnements pour changer de la viande

Je mange assez peu de viande, ne serait-ce parce que c’est cher, et je trouve ça sympa de faire des accompagnements végétariens ou vegan avec des protéines, ou alors du poisson, que je ne sais jamais trop comment cuisiner mais que j’adore, contrairement à beaucoup de gens…

(Cet article fait un peu le jeu de toutes les photos trés moches que j’ai pu prendre de mes plats, et montre bien que la qualité de mon appareil laisse à désirer mais bon) (Maintenant que j’y pense, il aurait aussi pu s’appeler « manières ludiques de manger » parce que c’est que des boulettes et des galettes. J’ai jamais vraiment compris pourquoi c’était plus ludique mais en général ils disent ça sur TopChef)

Galettes de haricots rouges

A Sciences Po, on a des repas à thémes, ou tu t’inscris, tu raméne les sous et tu cuisines et dégustes : lors d’un repas vegan, j’ai eu l’occasion de tester ces galettes, et franchement j’ai été comblée ! En plus c’est uber simple. Le top c’est de les manger avec de la sauce soja, ou alors avec un peu de moutarde comme des röstis.

  • 400 g de haricots rouges cuits (soit la contenance d’une boite de supermarché en général)
  • 3 c à s de farine
  • 1 oignon
  • 1 poignée de pignons de pin
  • sel, poivre

Eplucher et émincer l’oignon. Dans une poele sans matière grasse, faire revenir les pignons 5 min pour qu’ils grillent un peu. Réserver.

Dans un saladier, mixer les haricots rouges égouttés et l’oignon émincé. Ajouter la farine et mélanger pour attindre une consistance permettant de faire des galettes, même si assez elles seront assez molles. Rajouter de la farine si nécessaire. Ajouter les pignons et assaisonner au goût.

Faire chauffer une poêle avec un peu de matière grasse, mettre une grosse cuillière de pâte et laisser cuire à feu doux 5 min avant de retourner.

Boulettes maquereaux aux amandes et au curry (d’après une recette de Beau à la louche)

Cette recette là est née de l’idée de faire manger du poisson à Marron, qui n’aime pas ça et je crois que le pari était réussi, car j’ai reçu le lendemain un snapchat de son tupperware de boulettes sobrement intitulé « c’est du sale » (ce qui, si vous ne parlez pas bordelais, signifie super bon). Les boulettes c’est top pour manger du poisson, ça se mange tout seul et ça fait oublier l’aspect peu apétissant du poisson en boite. Et en plus, ça peut se bidouiller avec les fonds du placard.

  • 2 boites de maquereaux nature
  • 3 portions de kiri
  • 5 c à s de poudre d’amandes
  • 3 c à s de chapelure fine
  • 1 poignée d’amandes éffilées
  • 1 poignée de raisins secs
  • 2 c à c de curry, sel, poivre

Vider l’huile des maquereaux, les écraser à la fourchette au fond d’un saladier. Ajouter le kiri, la poudre d’amandes, la chapelure et les épices. Mélanger.

Ajouter les amandes éffilées et les raisins secs et mélanger de nouveau. Former des boulettes avec la main et les mettre au frais jusqu’au moment de servir.

Boulettes de sardines à la ciboulette (toujours d’après une recette de Beau à la louche)

Et toujours pour Marron, qui a aimé ! (Je racontais d’ailleurs à ma mère que j’avais réussi à faire manger du poisson à mes colocs quand petit frère n°3, 7 ans, s’est exclamé « Marron ? Mais elle aimait pas ça non ? », poruvant que même s’il ne disait rien, il écoutait et retenait toutes les conversations autour de lui (D’ailleurs il a lu mon blog il y a pas longtemps (coucou) et a trouvé ça super drôle que je l’appelle comme ça)

  • 2 boites de sardines nature
  • 3 portions de kiri (je n’en avait pas sous la main donc je l’ai remplacé par du yaourt à la grecque : ça passe)
  • 3 c à s de chapelure fine
  • 2 c à c de miel
  • De la ciboulette hachée
  • sel, poivre

Vider l’huile des sardines, les écraser à la fourchette au fond
d’un saladier. Ajouter le kiri, le miel, la chapelure et les
épices. Mélanger.

Former des boulettes avec la main, les rouler dans la ciboulette et les
mettre au frais jusqu’au moment de servir.

Grönsaksbollar : Les boulettes de lentilles comme chez Ikea (Trouvé par ici)

Je vais être honnête avec toi, j’ai failli créer le tag « Ikea » mais je me suis dit que ce n’était pas trés pertinent politiquement (ou j’ai eu honte). Parce que oui, c’est les boulettes végés de chez Ikea ! Elles sont vachement bonnes, hyper moelleuses, et tu peux un peu les assaisoner à ta manière. C’est bon avec une sauce tomate, u pesto (on en a toujours quelques doses congelées maison ici) ou de la moutarde, enfin avec une petite sauce quoi. Dans des pâtes ou de la salade c’est top aussi, et c’est plein de bonnes protéines !

  • 200 g de lentilles vertes
  • 1/2 oignon
  • 1 échalote
  • 1 petite carotte
  • 3 c à s de farine
  • 1 oeuf ou 2 c à s de graines de lin moulues (version vegan)
  • sel, poivre, épices de ton choix (j’ai mis un peu de ras-al-hanout, mon chouchou du moment)
  • Huile de friture

Faire tremper les lentilles minimum 2h (la nuit précédente, c’est le top). Egoutter, et faire cuire dans un grand volume d’eau salée ; plus les lentilles ont trempé, moins elles mettront de temps à cuire (10 minutes pour moi). Egoutter, réserver.

Pendant ce temps, éplucher et émincer l’oignon et l’échalote. Faire revenir dans une poêle avec un peu de matière grasse jusqu’à ce qu’ils soient transparents. Ajouter aux lentilles. Eplucher et raper la carotte, ajouter avec la farine, l’oeur ou les graines de lin, sel, poivre et épices selon tes goûts pour relever un peu.

Mixer le tout grossièrement, la purée ne doit pas être complétement lisse. Si tu utilises des graines de lin, laisser reposer une dizaine de minutes. Si la pâte est trop liquide, ajouter de la farine.

Faire chauffer une poêle avec de l’huile de friture, former des boulettes (la pâte colle, au pire tu peux les rouler dans la farine (comme c’est drôle) mais perso j’ai pas trouvé ça nécessaire) et les faire cuire sur toutes les faces. Les placer au fur et à mesure sur du papier absorbant pour éponger l’excés d’huile.

Bon ap’ !

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Gözleme (chaussons turcs) aux épinards, feta et menthe

J’ai la chance d’habiter dans un quartier où il y a un super marché, autant pour faire ses courses que pour manger… Alors bien sûr, il y a les poulets rotis, les nems, les rouleaux de printemps, les pastillas, mais surtout il y a plein de nourriture arabe ou turque. C’est comme ça qu’il m’est arrivé d’acheter un gözleme à dévorer en faisant mes courses… Alors en gros, c’est un genre de chausson à la pâte assez fine, fourré de viande hachée, d’épinards ou de fromage. C’est SUPER BON. Du coup quand je l’ai retrouvé sur Clémentine Cuisine, j’ai attendu que mes colocs (pas fans d’épinards) soient absentes pour me faire une orgie de gözleme. Bon par contre c’est un peu long à faire…

Edit : Après plusieurs essais, j’ai retravaillé la pâte et j’ai enfin atteint un résultat parfait, avec une pâte plus souple et plus légère, du coup j’ai modifié la recette en conséquence.

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Nira Tsukune, galettes de poulet japonaises

 

Encore une fois, je suis dans l’overdose japonaise… Tu auras remarqué, cette recette ressemble beaucoup aux Tsukune de la semaine dernière : en fait c’est plus ou moins la même recette ; Tsukune vient de Tsukunero qui veut dire « malaxer puis modeler ». L’idée est donc de faire des galettes avec les petites boulettes de poisson ou de poulet malaxées avec ce qu’on veut.

J’ai récupéré la recette (et l’explication, j’avoue roooh c’est bon), sur Beau à la Louche, un de mes blogs préférés ; il y a de moins en moins de publications récentes mais les archives sont pleines de bons trucs, et d’ailleurs je cuisine souvent ses plats (Entremet, Gateau de croques, Courges de toutes sortes ou Gnocchis)

La recette est assez simple, comme d’habitude avec ce genre de galettes,
le seul truc un peu chiant est de les faire cuire une à une…

  • Quelques brins de Nira (remplacable par de la ciboulette ou de l’oignon nouveau)
  • 50 g de farine
  • 300 g de poulet cru haché ou mixé
  • 1/2 tasse de lait
  • 1 c à s de sauce soja
  • 1 oeuf
  • 1/ c à c de purée de gingembre

Pour la sauce :

  • 2 c à s de sauce soja
  • 2 c à s de miel liquide

Ciseler les brins de Nira. Dans un grand saladier, mélanger basiquement tous les ingrédients de la pâte.

Faire chauffer une poêle avec un peu de matière grasse. Faire cuire des petits paquets de pâte recto verso.

Servir avec la sauce, faite en mélangeant miel et sauce soja.

Bon ap’ !

Oyaki aubergine et courge butternut

Les oyakis sont des genre de chaussons végétariens japonais cuits vapeur que j’ai découverts sur Pitch à la fraise ; J’ai sauté dessus direct parce que non seulement j’adore la bouffe japonaise, parce que je vais probablement aller au Japon cet été pour quelques semaines, donc je prépare mon estomac et salive d’avance. Du coup je me lâche encore plus sur les recettes japs, comme ce Chirashi au saumon et à l’avocat, le katsudon, les Tsukune, boulettes de poulet, des aubergines caramélisées au sésame, ou ces Melon-Pan en dessert.

Tu admireras mes baguettes, offertes par une amie qui a vécu à Osaka (merchi <3).

Pour la pâte :

  • 60 g de farine de sarrasin
  • 200 g de farine
  • 180 g d’eau bouillante
  • 1/2 c à c de sel

Pour la farce :

  • 1 aubergine
  • 1/2 courge butternut
  • 1/2 oignon
  • ciboule ou ciboulette

Pour la sauce : 

  • 2 c à s de miso (que j’ai remplacées par 2 c à c de pâte de sésame)
  • 2 c à s de sauce soja
  • 1 c à c de sucre
  • 1 c à c de sésame
  • 1 c à s de mirin (facultatif)

Commencer par la pâte : dans un saladier, mélanger les farines avec le sel. Verser l’eau bouillante dessus en mélangeant avec une fourchette. Lorsqu’une pâte commence à se former, la mettre sur le plan de travail fariné et la pétrir pendant au moins 5 min. La pâte se pétrit assez facilement. Aprés pétrissage, former une boule, et la laisser reposer 30 min sous un torchon.

Pendant ce temps, préparer la farce :

Eplucher et couper la courge en morceaux, la faire cuire à l’eau.

Eplucher et émincer l’oignon. Le faire revenir dans un poêle avec un peu d’huile d’olive à feu doux jusqu’à ce qu’il soit transparent. Laver et découper l’aubergine en morceaux, ajouter. Faire revenir une dizaine de minutes, jusqu’à ce que l’aubergine soit cuite. Ajouter la courge butternut, la ciboule ou la ciboulette et les graines de sésame. Mélanger les ingrédients de la sauce, ajouter, bien mélanger et retirer la poêle du feu.

Une fois que la pâte a suffisemment bien reposé, diviser en petites boules de la taille que vous préférez vous vos chaussons. La recette de base disait 12 mais j’en ai fait 6 grosses, je trouve ça plus pratique à manger et moins long à faire.

Sur un plan de travail fariné, étaler chaque boule et remplir d’une grosse cuillière de farce.

Replier la pâte sur elle-même et souder les bords avec de l’eau. Répéter avec toute la pâte.

Faire revenir chaque oyaki de chaque coté dans une poêle (ce que j’ai oublié de faire et que je regrette) avant de le faire cuire 10 minutes à la vapeur.

Déguster avec un peu de sauce soja.

Dans la liste des mes recettes japs à tester, il y a aussi du nira tsukune, du donburi, des dorayakis, des mochis…

Gratin d’oeufs aux épinards et aux champignons

 
 Mes colocs étaient moyen convaincues par ce gratin car elles n’aiment pas les épinards mais notre testeur occasionnel du week-end a vraiment aimé, et moi aussi ! C’est végétarien, pas cher, plutôt sympa niveau présentation, et un bon moyen d’utiliser les œufs et de finir les légumes de fond du frigo, car la recette est adaptable avec les légumes qu’on veut. Au niveau des proportions, tout dépend de ton plat et du nombre d’invités : ici j’ai fait 6 œufs, mais tu peux en faire 12 si t’es vraiment enthousiaste.

D’ailleurs, je sais pas si t’as vu mais j’ai commencé à faire une catégorie « sans gluten », donc il n’y a que les articles récents pour l’instant, mais je commence à faire gaffe et à tenter des trucs sans gluten, après ma phase desserts vegan…

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Pizzas d’aubergine

Mon beau-père fait souvent des petites pizzas sans pâte, en utilisant comme base une rondelle d’aubergine ; c’est délicieux, rapide, et on a vraiment l’impression de manger de la pizza. J’en mangeais déjà souvent chez mes parents, et depuis, c’est devenu une de mes recettes phares à l’apéro. Tu peux les faire végés, vegan, c’est sans gluten et ça fait plaisir à ceux qui font attention… En plus, c’est ultra validé par le #comitédelaflemme.

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