riz

Mejadra

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Depuis que j’ai commencé la vie en entreprise, je ne mange plus de tupperwares à midi. Pas parce que je n’ai pas le temps de les préparer, seulement, la cantine de l’entreprise est gratuite. Genre elle coûte zéro euro. Cela me revient donc beaucoup plus cher de venir avec mes tupperwares, je me suis donc résignée à abandonner mes petits plats maisons le midi (parfois je craque quand même).

Le problème de cette cantine, à part le fait qu’elle ne soit pas vraiment délicieuse, est qu’elle n’est pas très appropriée pour des végétariens (ce que je ne suis pas, si tu as suivi, mais je mange très peu de viande). Il y a en effet très peu de légumineuses, à part une salade de lentilles mais franchement j’ai pas confiance en la sauce qu’ils mettent dedans. Du coup, pour éviter les carences, je mange beaucoup plus de légumineuses le soir, en compensation.

L’autre jour, je me suis donc concocté un plat vegan complet, qui vient du Moyen-Orient : après ta cuisine embaume les épices c’est un délice (c’est le plus important les épices !) Si tu n’es pas trop friture, tu peux remplacer les oignons frits par ces beignets d’oignons au four qui font bien le taff.

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Onigirazu

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Après les onigiris, je continue dans ma lignée des souvenirs culinaires japonais (j’ai hâte de passer au sucré !). Les Onigirazu sont des genres de sandwichs ou le pain est remplacé par du riz à sushis, enveloppé dans des feuilles de nori. Tu peux en acheter facilement au konbini au Japon, et c’est vraiment un délice. Ici, j’en ai fait des classiques, au tonkatsu (porc pané à la japonaise, très facile à faire) mais tu peux le faire à « l’européenne » en mode BLT ou végé avec des légumes ou de l’omelette…

Ce n’est pas très compliqué, peut-être un peu long mais le riz et le tonkatsu peuvent se préparer à l’avance, et franchement ça fait classe dans ton bento (spéciale cassdédi à M., qui était avec moi au Japon, et à I., qui ont tous les deux de magnifiques boîtes à bento Totoro. De quoi ruiner notre crédibilité de master 2).

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Onigiris

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Le Japon, c’était trop top. J’en ai balancé quelques photos sur Instagram, c’était beau, trop sympa, et culinairement, la folie. J’ai mangé tellement tellement de trucs bons, beaucoup de choses étonnantes au niveau des desserts, et je mangeais différemment tous les jours. Excepté pour les onigiris. Chaque jour, avant le dîner (voire même aussi avant le déjeuner), je me prenais un petit onigiri pour m’ouvrir l’appétit dans un konbini (les épiceries/mini-supermarchés pas chers du tout ouverts 24h/24). Et ça me manque tellement que j’ai essayé d’en refaire maison.

Si tu ne connais pas, les onigiri sont des boules/triangles de riz, en général avec une petite farce, enrobés dans une feuille de nori croquante. Au Japon, ils ont la technique, avec un emballage de plastique à retirer selon un ordre précis (oui, je me suis foirée au début) pour avoir la feuille isolée et qu’elle ne soit pas ramollie par le riz : du génie. Bon, cette recette, j’avoue, c’est comme pour les melon-pan, ce n’est pas aussi bon qu’au Japon. Mais je ne désespère pas. En attendant, à chaque fois que je vais rue Saint Anne, je m’en achète…

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Les classiques espagnols 3 : Arroz, tomates, pois-chiches et raisins secs

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L’année dernière, je vivais en Espagne, à Salamanque, et j’ai donc pu goûter de manière quotidienne à la gastronomie espagole. Je t’avoue, c’était pas fameux. Les traditions culinaires dépendent beaucoup des régions, mais en Castilla / Extremadura c’est pas la joie : beaucoup de viande, des patates, des oeufs, le tout baignant dans l’huile…

Bon j’avoue, je suis un peu mauvaise langue, les tapas, c’était le bonheur, et depuis je ne bois mon café que con leche, à l’espagnole. Et puis mes colocs m’avaient appris à faire la tortilla, j’avais fait des pois-chiches à la catalane et du gazpacho

Ici donc, je vous parle d’un plat qui ressemble à la paëlla (qui vient de Valence) : les arroces (qui viennent d’Alicante) (ça veut dire riz pour les germanisants). La base des deux c’est le riz, qui est jaune dans la paella dû au safran, et rouge pour les arroces du à la salmorreta (sauce à base de piment, ail et tomate). C’est un peu long à faire, mais on peut faire des grosses doses direct, c’est parfumé, épicé, végé, sain et super bon.

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Yemista : les légumes farcis grecs

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Il n’y a pas longtemps, j’ai découvert le blog En direct d’Athénes, un blog de cuisine grecque vachement sympa, j’ai découvert plein de recettes de gâteaux qui ont pris place dans ma looooongue liste de recettes à tester, et surtout j’ai noté ces tomates farcies végétariennes, pas chères (surtout quand on les fait avec les cageots du marché moins chers parce que les légumes sont moches), un peu longues à faire (te lance pas dedans à 20h30, sinon tu vas mourir) mais super sympa. Traditionnellement, ces légumes sont farcis sans viande, « ophana » (orphelins), c’est coule parce que du coup t’as plus de légitimité en présentant ton nouveau plat végé à tes colocs (non non mais je te jure c’est ça la vraie recette j’y peux rien !)…

La clé de ces légumes farcis, c’est l’assaisonnement : il ne faut pas hésiter à avoir la main lourde sur les épices, le persil et la menthe.

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Donburi d’aubergines caramélisées

Encore une semaine et je prendrais mes billets pour le Japon, j’ai déjà fait ma liste des trucs que je voulais goûter, et en attendant je me prépare en cuisinant…

Cette recette a l’avantage de ne pas nécessiter trop d’ingrédients compliqués et surtout de ne pas être chère (c’est la fin du mois ma petite dame…) ; un riz de fond du placard, 2 œufs, 1 aubergine (la notre était à moitié pourrie, je l’ai rattrapée comme j’ai pu, c’est pour ça qu’elle n’est pas très belle…).

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Chirashi au saumon et avocat

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Ayant emménagé il y a peu, j’ai fini par inviter mon paternel à manger chez moi, comme la personne adulte et responsable que je suis. Il n’y a que quand on est adulte qu’on invite ses parents à manger et pas l’inverse.

Savoir quoi cuisiner a été plus compliqué. Déjà, car quand on est adulte on a envie d’impressionner ses parents sur ses capacités culinaires (ceci dit, les miens ne s’inquiètent pas trop de ce côté là), ensuite, parce qu’on veut vraiment qu’ils aiment ce qu’on a préparé. Mon père n’est pas difficile mais justement, il apprécie surtout les plats simples, légers, n’aime pas trop la viande et les 3/4 de ses repas comportent du riz. Oh et je n’ai pas trop de sous en plus.

Du coup, j’ai misé sur le facile et japonisant : ça a marché. Un chirashi comme on en commande dans les restos, avec du riz à sushis, du saumon et de l’avocat. Izi.

Bonus : je t’explique comment faire une jolie rose d’avocat, comme les instagrameuses, avec ou sans du saumon dedans. De rien.

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Katsudon, avec ou sans les ingrédients japonais

Ok, mes photos sont pas trés appétissantes et en plus j’avais pas de bol ni de baguettes. Je demanderai à mes parents de m’en envoyer avec le prochain colis (ou pas).

Le katsudon, c’est le plat que j’adore aller manger quand je suis à Paris, rue Saint-Anne de préférence, et j’avais toujours eu envie d’en faire. Mais dans ma ville Espagnole, trouver du riz basmati est déjà un miracle, donc on passera sur Dashi…

Mais je me suis acharnée, et j’ai fait une version comme je pouvais, et c’était plutôt ressemblant… Du coup je vous met les ingrédients de base, en sachant que ça peut s’arranger si vous habitez dans un coin un peu paumé…

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