D’après une idée de Clothilde, une mine d’or quand il s’agit de chou-fleur (regarde par ici si tu veux une autre idée de chou fleur qui vient d’elle sur ce blog). Elle accompagne cette recette d’une vinaigrette mais j’ai préféré manger le chou-fleur chaud, sans sauce. La vraie découverte c’est ces noisettes caramélisées qui sont délicieuses, j’ai fait du surplus que j’ai ajouté à mon granola du matin et à mes desserts toute la semaine (j’ai versé le caramel restant sur du papier sulfurisé, et j’ai enfourné avec des quartiers de pomme tout bêtes, de la cannelle et un peu de fleur de sel. 10 min, et j’avais un dessert de folie !)
J’en profite pour te rappeler que le chou-fleur (surtout en gratin), avec les haricots verts, fait partie de mes légumes préférés de la vie. Et que c’est pas juste qu’il ait aussi mauvaise presse. Et que j’en veux pour Noël.
Avec l’hiver qui arrive, l’alternance, les cours à l’autre bout de Paris, le boulot en freelance et pour les cours qui s’accumulent, je suis de plus en plus réduite à cuisiner des plats rapides, dont on peut lancer la cuisson et s’occuper à autre chose. De toute façon, souvent je cuisine plusieurs plats en même temps, pour remplir les tupperwares, vu que je ne peux plus confier mes repas à la cantine du midi… Du coup, plats rapides/faciles, et malheureusement, de moins en moins de sucré, au grand désespoir de mes nouveaux camarades de classe, qui ont pourtant pu déguster les 100 SPÉCULOOS que j’avais fait pour l’AG du master… Soit deux soirées de travail.
Oui. 100 spéculoos
Bref.
Mais cette obligation de rapidité ne veut pas dire que je me contente des coquillettes au beurre (de toute façon ya plus de beurre en France ma bonne dame), au contraire on peut continuer à découvrir des trucs sympas ! Par exemple là, j’avais des fèves mais je ne voulais pas les faire avec de la viande, comme la fois précédente… Pour des bonnes idées avec des fèves, j’ai évidemment tapé « Ottolenghi » dans ma barre de recherche, et j’ai trouvé cette recette : les fèves cuisent et forment une sorte de sauce super bonne et c’est ultra facile !
Le plus grand cauchemar de la cantine (tmtc) : les choux de Bruxelles. Bah oui, personne n’aime ça quand ils sont tous bouillis. Mais après une vidéo hilarante de madmoizelle (le nettoyage des choux de Bruxelles vaut le détour…), je me suis dit qu’il fallait que je m’attaque de nouveau à ces légumes détestés (je prends le parti des oubliés, je suis comme ça que veux tu). Spoiler : si on les fait rôtir, tout va bien ! L’odeur n’est pas aussi prenante, déjà, et le goût est carrément meilleur !
Reste l’assaisonnement : j’ai trouvé cette super idée par là mais j’ai fait rôtir les choux au four et pas à la poêle parce que c’est ma touche perso (okok parce que ça fait moins de vaisselle) Ça rappelle ces asperges au citron et aux parmesan, mais pour l’hiver. En fait c’est LA solution pour faire des légumes au four izi.
Quand T., mon testeur préféré de l’hiver dernier, avec qui j’étais partir à New York, est revenu à Paris après six mois d’exil en Suisse, je me devais de lui faire à manger, comme au bon vieux temps. Et pas n’importe quoi, il avait adoré la fondue de haricots et de champignons aux beignets d’oignons, mon crumble de potimarron, les figues au bacon et au brie, bref le gras. Donc j’ai repéré une autre recette cocooning chez Piment oiseau, avec un côté nostalgique du Japon en plus : des udons (des pâtes japonaises bien épaisses) et une sauce style satay.
Une tuerie. Vraiment. Du gras, du gras, du gras. On a dévoré ça avec des feuilles de chou-fleur sautées (mais si, je te rappelle que tu peux manger les feuilles de chou-fleur, comme ici), et mes fameux fondants au chocolat (qu’il a adoré. Il en a mangé deux. Je cafte).
J’avoue, c’est moche (A. me regardait le prendre en photo, elle a rigolé). Mais c’est Ottolenghi donc c’est survalidé. En plus il a sorti un livre de recettes sucrées. je meurs.
Bref, de la courge et des oignons presque confits au four (donc zéro effort : tu poses ça dans le four et tu fais ta vie) avec une sauce crémeuse, ça fait des légumes, des protéines, et des saveurs de fou. Et un plat de saison. Que dire de plus.
Il y a un peu plus d’un an, à mon anniversaire, mes ex-colocs (mais à l’époque c’était mes colocs) Jaune et Marron m’avaient offert un livre de recettes de Jamie Oliver. Tentative de leur part de récupérer des bons petits plats ? L’histoire ne le dit pas, mais une chose est sûre, ce livre est vraiment bien, et c’est dedans que j’ai d’abord trouvé cette recette, la version d’automne du fameux dahl dont je te rabats les oreilles… Bon alors évidemment, une fois que j’ai tilté sur le titre, je n’en ai fait qu’à ma tête, mais globalement c’est le même résultat donc on va pas chipoter.
Courge butternut ou potimarron, fais ton choix…
Et c’est reparti pour un classique 100% j’aime trop manger (c’est moi) : l’article des salades. Je vais essayer d’en faire un à deux par mois, salades ou soupes, ce sera plus facile pour trouver des titres. Donc ce sera l’article du lundi izi (ça rime).
Ici, des courges, du fromage, du citron confit, histoire de ne pas déprimer parce que c’est l’hiver.
Salade de potimarron rôti au miso et à la coriandre
Préchauffer le four à 180°c. Ouvrir et évider un potimarron, le couper en tranches sans retirer la peau. Les mettre sur une plaque de four recouverte de papier sulfurisé. Préparer une sauce avec 2 c à s de miso, 1 c à c rase de sucre, 2 c à s de sauce soja, 1 c à s d’huile de sésame, bien mélanger. Étaler la moitié de la sauce sur les tranches de potimarron. Enfourner 15min, retourner les tranches et étaler le reste de la sauce. 10 min de plus au four. Laisser refroidir, et servir avec de la coriandre hachée.
Salade d’avocat, de radis noir, de nori et de gomasio
Éplucher ½ radis noir (prends le bien ferme, sinon ça ne sera pas bon), le couper en tranches très fines. Enlever la peau d’1 avocat et le noyau, tu peux même faire une rose si tu te chauffes (la mode est un peu passée sur instagram, mais je t’avais fait un tuto par là), sinon coupe le juste en tranches. Assaisonner le tout avec 1 c à s de gomasio. Servir avec des chutes de nori (c’est facultatif, mais ça ajoute un côté croquant super agréable).
Salade de tomates jaunes, burrata, graines de tournesol citron confit et basilic
Une adaptation d’une recette de Beau à la louche pour finir ce fameux citron confit, que je refais régulièrement… Aussi, j’ai complètement craqué sur un paquet de pipas hors de prix. Un bon moyen de prolonger l’été encore juste un petit peu (bientôt, il sera trop tard). D’ailleurs, en parlant de saisons, je tremble pour mon jardin d’herbes aromatiques miniatures (dans lequel, j’en profite pour te le rappeler, chaque plante porte un nom de rappeurs français, à part mon basilic qui s’appelle Hamon, sans aucune explication logique. Et une plante inconnue que je répugne à appeler Marien le Pen (parce qu’elle est arrivée d’on ne sait où et qu’elle sème la zizanie)). Ma coriandre (Vald ou PNL, je ne sais plus) est déjà décédée…
Laver 3 grosses tomates à l’ancienne, les couper en 8-10. Découper 1 burrata en morceaux, et quelques quartiers de citrons confits le plus petit possible. Dans un plat de service, mélanger tomates, burrata, 1 c à s de graines de tournesol, et le citron confit. Poivrer, verser un peu de jus de citron confit pour saler, et ajouter des feuilles de basilic. So izi. (et vrai, les gens te regardent comme si tu avais fait du gigot de 12h.)
Salade de pois-chiches aux tomates et à la chermoula
Une salade très fraîche, encore de Beau à la louche. Prendre 200g de pois-chiches secs réhydratés et cuits (je le fais en grande quantité et après je congèle : c’est moins cher et meilleur), 2-3 tomates coupées en petit cubes (bon j’ai un peu fait des gros cubes) et une sauce chermoula (mélange d’herbes et d’épices) : 6 c à s de persil haché, 6 c à s de coriandre hachée, 1 c à s d’huile d’olive, 4 c à s de jus de citron, 4 gousses d’ail pelées et émincées, 2 c à c de paprika doux, 1 c à c de cumin en poudre, 2 citrons confits émincés, poivre.
J’ai bien du te parler dix mille fois de à quel point j’adorais Ottolenghi (qui, rappelons le encore une fois, n’est pas végétarien, même si Plenty et Plenty More sont des bibles végés (et je les veux mais j’ai pas d’argent. Je pose ça là c’est Noël dans pas longtemps)). J’ai donc enfin testé sa recette phare, qu’on voit partout parce qu’elle est colorée (et délicieuse) : des aubergines fondantes avec une sauce crémeuse fraîche, des graines de grenade acidulées et des noix de cajou croquantes (tout un programme je te dis).
C’est ultra facile, avec un temps de préparation ridicule (soit couper les aubergines, en gros) mais trèèèès long à cuire. Si tu es déjà en train de crever la dalle, fais pas ça, conseil d’ami.
Récemment, j’ai parlé de mon blog a un ami, qui était plutôt intéressé et qui m’a dit qu’il irait jeter un coup d’œil (le sujet de la discussion était un reste de carrot cake de l’anniversaire de Petit Frère N°2…). Quelques jours plus tard, il est venu me dire qu’il adorait le blog (merci !), que mes photos étaient pas terribles (merci aussi…) et m’a fait une remarque singulière : « En fait je lis ce que tu racontes mais jamais les recettes. Pourquoi tu te fatigues à faire des recettes ? C’est pas ça le plus intéressant ». Ça m’a fait marrer, je l’ai renvoyé à mon skyblog de la honte du collège si il voulait m’écouter déblatérer pendant des heures sur ma vie (adresse secrète), mais en même temps ça m’a fait penser à la raison pour laquelle j’avais créé ce site.
Même si j’adore raconter ma vie, si j’ai démarré ce blog, c’était vraiment pour pouvoir partager ma passion pour la cuisine et surtout montrer que c’était facile, que si moi je pouvais le faire, tout le monde pouvait ! Quand je vois mes amis s’extasier sur mes tupperwares, je leur répond inlassablement que c’est super facile, et que la recette est sur le blog (« Comment tu fais trop ta pub ! » me répond parfois M.) et qu’il faut pas avoir peur de faire de la cuisine. La plupart de mes recettes peuvent se faire aussi rapidement qu’un plat de pâtes, avec des restes, et surtout s’accommoder de changements dans les ingrédients ! Cette recette en est un bon exemple, un reste de dahl (classique ou à la patate douce, l’une des recettes qu’on me réclame le plus souvent, faite et refaite maintes fois), des flocons d’avoine (ou un peu de farine, ou de la chapelure), du chèvre (ou un autre fromage), des noix de cajou (ou d’autres oléagineux) et boom ! des super bonnes galettes, à manger comme des falafels en beaucoup plus simple…
Bref, il ne faut pas avoir peur de se lancer dans la cuisine, et même si parfois j’aime bien me lancer dans une recette un peu complexe, c’est surtout mes repas de tous les jours, et souvent facile et rapide ! (d’ailleurs c’est à ça que la rubrique izi money sert…)