Etudiante sur Lille, j'aime manger, tester des trucs, et torturer mes amis, ma famille et mes colocs Jaune et Marron [noms de code] avec plein de petits plats, plus ou moins mangeables et expérimentaux.
Chaque semaine, avec les colocs, on se fait une soirée croques/série, pour rentabiliser mon appareil à croques et pour être sur de manger notre dose de gras réglementaire. Parce que oui, c’est une vraie recette #Teamgras, pour compenser toutes les recettes de soupes et de salades présentes sur ce blog qualitativement, avec du vrai gras…
Donc le nouveau concept : tu fais une genre de chausson de pizza que tu fais cuire dans l’appareil à croques. Ca dégouline et c’est trop trop bon. On a fait la version classique avec des restes du frigo mais tu y met ce que tu veux (à tenter : avec les ingrédients habituels du croque-monsieur, pour faire un vrai mix).
1 pâte à pizza
Huile à goût neutre style tournesol
Les ingrédients que tu veux : Sauce tomate, jambon, lardons, chèvre, emmental… Nous on a mis sauce tomate, jambon, emmental, fromage à croques et on en a fait un autre avec du chèvre !
Faire chauffer l’appareil à croques.
Etaler la pâte à pizza et découper 12 carrés : en refermant, ça fera 6 croques. Etaler la garniture sur 6 carrés sans trop remplir, en laissant un ou deux centimétres sur les bords. Mouiller les bords et bien refermer.
Huiler l’appareil à croques et mettre les pizzas croques (oui j’ai changé le nom tavu). laisser cuire quelques minutes, et dévorer pendant que le fromage fond encore.
Marron s’étant encore trompée en achetant un potiron au lieu de ce que je lui avait demandé, je me suis retrouvée à me creuser la tête pour savoir quoi en faire. J’ai uilisé la moitié quand mes parents sont venus pour faire un truc pas terrible (du coup je t’en parlerais pas), et l’autre moitié pour tester cette recette de Beau à la Louche. La recette de base se fait avec la plupart des courges…
C’est un article un peu spécial pour parler des pâtes à tartes que j’utilise en général ; pas de pâte feuilletée renversée ou je ne sais quoi ici, c’est too much pour moi, mais je fais quand même mes pâtes sablées et brisées maison, et il y a pas longtemps j’ai essayé la pâte à tarte sans beurre, et la vegan, et je pense que je les utiliserai désormais…
Donc franchement, je conseille de faire sa pâte soi même, non seulement c’est pas long (à part l’attente au frais pour celles qui contiennent du beurre) mais en plus c’est aussi rapide de faire double dose et de congeler une partie, c’est toujours utile. Et puis tu peux ajouter du cacao en poudre dans les sucrées, ou du curry, du cumin ou des herbes aromatiques dans les salées, c’est top !
Ca, c’est la recette des restes de raclettes dont tu sais pas quoi faire. En plus, c’est vachement bon et pas trop long. Et validé par la #Teamgras.
On a tenté deux versions, en friture et au four : y’a pas à dire, la friture c’est quand même meilleur mais bon, le four c’est coule aussi, et puis tu culpabilise un peu moins…
Un reste de pommes de terre déjà cuites, sans peau
Quelques tranches de charcuterie (ici du salami)
Quelques tranches de fromage à raclette
Chapelure
Sel, poivre
Réduire les pommes de terre en purée (avec éventuellement un peu lait pour agglomérer). Saler, poivrer.
Découper la raclette et la charcuterie en petits morceaux.
Remplir un petit bol de chapelure : Former une petite boule de purée, faire un trou, mettre un bout de fromage et de charcuterie, refermer et rouler entre les mains pour faire une boule réguliére. Rouler dans la chapelure. Mettre de coté et recommencer jusqu’à épuisement des ingrédients.
Donc là, selon le mode de cuisson choisi :
– Mettre sur une plaque de four recouverte de papier sulfurisé et enfourner dans un four préchauffé à 190°c pendant une quinzaine de minutes, en retournant à mi-cuisson.
Au four, les boulettes ne foncent pas beaucoup, mais elles durcissent
– Faire chauffer de l’huile de friture dans une poele et faire revenir les croquettes de tous les cotés. Eponger sur du sopalin.
Voilà ! S’il te reste encore du fromage à raclette, la solution c’est d’en faire des feuilletés en les mettant entre deux rouleaux de pâte feuilletée et en découpant des carrés : j’avais fait ça au nouvel an dernier et tout était parti en 5 min !
Et oui, il y a déjà beaucoup de salades sur ce blog, mais en vrai, le soir, en général c’est soupe ou salade à la maison (sauf pour notre soirée croques) et les filles n’ont pas de micro-ondes à la fac donc il faut être inventif. Et plus le temps passe, plus c’est difficile d’être inventif niveau salades. Du coup, je poste tous les tests un peu sympa qui changent de tomates concombres salade…
Salade de brocolis, chèvre, échalotes et ail
Tu fais cuire les brocolis à l’eau ou à la vapeur pour qu’ils soient un peu croquants, un peu d’échalotes et ail coupé en tout petits morceaux (mais crus), du chèvre en morceau, sel, poivre et un peu de vinaigre basalmique !
Salade ravioles tomates basilic
Les ravioles c’est vraiment le pied : soit tu les achéte exprés à poêler, soit tu en prend des normales parce qu’on est pauvres et que les carrouf’ du coin ils ont pas toujours ce qu’on veut. bref, tu les fait revenir à la poele, et tu mets ça avec de la salade, un peu de basilic, des tomates (cerises de préférence) de toutes les couleurs, sel, poivre et vinaigre balsamique.
Salade de pois chiches aux poivrons, orange et coriandre
D’aprés la super recette de Clémentine Cuisine : deux oranges coupées en morceaux, deux poivrons coupés en morceaux, une boite de pois chiches déjà cuits égouttés, une poignée de coriandre hachée, le jus d’un demi-citron, un peu de cumin, de cannelle, du sel, du poivre et du vinaigre balsamique. Celle-ci est vraiment trop trop bonne, fraiche, acidulée, juste ce qu’il faut.
Depuis le temps qu’on parle des One-pot Pasta, j’avais envie de le tester, mais je suis tellement attachée à mes banales pâtes au pesto que quand on mange des pâtes, je n’ai jamais envie de me lancer dans autre chose. Mais là, avec l’appui ultra motivé de Marron, on a passé le cap.
Donc le concept, si tu ne connais pas encore : tu fais cuire tes pâtes et l’accompagnement tout en même temps, dans une même casserole. Du coup les pâtes absorbent la sauce avec l’eau, elles sont pas al dente mais deviennent un peu sirupeuses… bref tous les italiens hurlent mais en vrai c’est sympa. Pour changer des classiques tomates basilic oignon sur la toile, j’ai décidé de faire ça avec du gorgonzola et des champignons. Et ben c’était trop trop top. On sentait juste assez le gorgonzola, qui était trés léger, et on s’est servi deux fois (oupsi).
S’il y a un truc que j’ai malheureusement hérité de ma mère, c’est un certain manque de talent concernant la soupe. Pourtant ça devrait pas être compliqué la soupe, des légumes, une patate, un bouillon cube, hop ! Mais en général les miennes sont pas top, et du coup, après plein de ratages divers et variés, je te mets celles que j’ai bien réussi. (Tu remarqueras aussi qu’en ce moment je publie beaucoup et que je bosse pas beaucoup sur mon mémoire. Mais on ne juge pas).
Soupe de brocolis-boursin
Faire cuire 1 brocolis lavé et coupé avec 1 bouillon-cube. Ici, pas besoin de pomme de terre, vu qu’on ajoute la moitié d’1 boite de boursin (voire toute la boite selon tes goûts et ta quantité de brocolis), et qu’on mixe le tout. Ça fait une soupe un peu épaisse, vraiment goûteuse, probablement la plus appréciée de mes colocs.
Soupe potiron chataignes
Couper 1 potiron en cubes en enlevant la peau. Faire cuire à l’eau avec 1 bouillon cube, mixer le tout. Faire revenir des éclats de châtaignes cuites (ça s’achète en boite) dans une poêle sans matière grasse et servir avec la soupe, on peut même ajouter des lardons.
Edit : je l’ai refaite avec un potimarron et un peu de curry, un délice !
Soupe navets noisettes
Les navets se mangent avec la peau, donc il faut juste les laver, enlever les extrémités et les faire cuire en morceaux avec 1 bouillon cube et 1 pomme de terre épluchée en morceaux. Ajouter un peu de lait végétal de noisette (ou du lait normal mais le lait de noisettes ajoute un truc en plus et on ne sent plus trop le goût pas terrible des navets) et mixer. Servir avec des éclats de noisettes.
Pour moi Noël, c’est les orangettes en chocolat. Chaque année, notre nounou nous offre un paquet d’orangettes et je dois être des quatre enfants celle qui préfére ça. Sauf que cette année, j’avais beau venir trainer souvent chez ma mère pour Noël, pas d’orangettes… Du coup, quand on a acheté des oranges, j’ai prévenu les filles de me mettre les écorces de coté, pour pouvoir tenter moi même, même si c’est plus Noël (à deux semaines prés…).
Alors franchement, c’est pas compliqué, c’est pas beaucoup de temps de cuisine, seulement beaucoup de temps d’attente. Aprés, ça se garde longtemps, c’est des bons cadeaux gourmands et c’est pas cher, donc faut pas hésiter. Ok, c’est aussi plus moche que celles que t’achètes, mais fais pas la fine bouche.
Lorsque les filles ont vu mes galettes (parce que je suis une fifolle, j’en ai fait 2 d’un coup), elles ont eu un petit moment de crainte ; « euh elles sont à quoi tes galettes… normales hein, frangipane ? » Mais même si j’adore les tests chelous dans plein d’autres plats, les galettes des rois, c’est sacré, c’est frangipane, rien au chocolat, à la vanille, au speculoos ou autre.
Du coup, cette recette n’a rien d’original sur la blogosphére, mais elle est super bonne, et coûte beaucoup moins cher que chez le boulanger. Au final, c’est pas trop long (il sufffit jusqte de s’y prendre en avance pour la frangipane) et si comme moi tu es une flemasse et que tu ne fais pas ta pâte feuilletée, elle est plutôt facile ! Elle a été testée par de multiples audiences, et toutes ont beaucoup aimé, donc c’est pré-validé.
Merci à Marron pour sa fabuleuse couronne, même si t’as oublié de prendre les photos de la galette découpée, je t’aime quand même <3
Pour la crème patissière :
15 cl de lait
Une gousse de vanille ou 1 c à c d’extrait de vanille
1 jaune d’oeuf
20 g de farine
20 g de sucre blanc
Pour la crème d’amandes :
75 g de sucre glace
75 g d’amandes en poudre
60 g de beurre pommade
1 oeuf
1 cà c de rhum (optionnel)
Une pincée de sel
Pour le montage :
2 pâtes feuilletées
1 jaune d’oeuf (j’en profite pour rappeler que les blancs se congélent, jusqu’à en avoir assez pour faire des gateaux super exigeants style gateau des anges. Perso j’en suis à 9 blancs d’oeufs. Bientôt)
Un peu de lait
Sucre glace
1 fêve (Alors attention attention, petite astuce de pauvre qui n’a pas de fève : j’ai un ami dont la mère met toujours une pièce de 2€ comme fève pour la première galette de l’année. Moi j’ai mis une pièce de 2c. Bon. En gros, tu stérilise ta pièce et c’est tout bon)
Préparer d’abord la crème patissière : Mettre le lait dans une casserole avec la gousse de vanille ouverte en deux. Faire chauffer à feu doux.
Dans un saladier, blanchir le jaune d’oeuf avec le sucre. Ajouter la farine au fouet. Retirer la gousse de vanille du lait chaud et le verser en filet dans le saladier sans cesser de mélanger.
Remettre le tout dans la casserole et faire chauffer à feu doux en mélangeant sans cesse au fouet : le mélange va peu à peu épaissir.
Une fois que la texture est bonne, mettre dans un bol, filmer et laisser refroidir complètement au frigo (la crème patissière et la crème d’amandes doivent être vraiment froides).
La crème d’amandes donc : Le beurre pommade doit vraiment être complètement mou, sans morceaux, et pouvoir se fouetter. Ajouter le sucre glace au beurre (plutôt à la spatule maintenant, pour éviter de mettre trop d’air dans la crème), puis la poudre d’amandes et la pincée de sel (ça change tout). La crème doit être homogène. Incorporer l’oeuf, et le rhum si vous en mettez (on avait que du gin dans les restes du nouvel an, du coup j’ai passé cette étape).
Mettre dans un bol, filmer et laisser 30min au frigo.
Le montage : Préchauffer le four à 180°c.
En gros la frangipane c’est pas compliqué. 250 g de crème d’amandes et 100 g de crème patissière à mélanger : normalement tu as tout pile ça avec cette recette (bon à 10 g près ça va). Bien mélanger.
Etaler une pâte feuilletée sur une plaque de four recouverte de papier sulfurisé. Remplir de frangipane en laissant 2-3 centimétres vides au bord, soit à la poche à douille, soit à la cuillière si comme moi tu n’as pas de matos. Placer la fève, plutôt loin du centre pour minimiser les chances de tomber dessus en découpant.
Badigeonner les bords avec de l’eau.
Etaler la deuxième pâte, la badigeonner entièrement d’eau et la placer sur la première avec le coté moullié à l’intérieur. Bien souder les bords. Dessiner des motifs avec un petit couteau, en faisant attention de ne pas percer la pâte. Mélanger le jaune d’oeuf avec un peu de lait et badigeonner la galette. Saupoudrer de sucre glace.
Enfourner pour 35-40 min, en protégeant la galette d’une feuille de papier alu si elle commence à trop dorer.
Servir tiède, et faire gaffe à ne pas manger la pièce de 2c. Si vous faites la galette avec des enfants de 5 et 8 ans, ce qui était mon cas avec les gamins que je garde le mercredi, n’oubliez pas de rappeler à celui qui n’a pas eu la fève (c’est dramatique ces choses là), qu’il a encore 80 ans de galettes, multiplié par au moins 3 galettes par an (avec papi, mamie, maman, papa, l’école…) pour se rattraper. Ca sauve une aprés-midi.
Alors si, comme mes colocs, tu as eu un instant de déception en voyant que c’était des lasagnes végétariennes, et non pas la version habituelle dégoulinante de viande et de sauce tomate, ne désespère pas.
Parce que déjà, c’est pas parce que c’est végétarien que c’est pas fat (et là y’a du fromage en veux tu en voilà) (comme dans ces lasagnes d’ailleurs) et parce que surtout c’est tellement moins cher que ton porte monnaie post-fêtes va te remercier. Et puis franchement, c’est super bon.
La recette a l’air un peu longue, elle l’est comme toutes les recettes de lasagnes, mais par contre c’est franchement pas compliqué et t’auras de quoi manger pendant un bon moment (ça se congèle au pire).
Edit : J’ai remplacé la courgette par des fanes de radis lavées et émincées, c’était délicieux !