Etudiante sur Lille, j'aime manger, tester des trucs, et torturer mes amis, ma famille et mes colocs Jaune et Marron [noms de code] avec plein de petits plats, plus ou moins mangeables et expérimentaux.
Ce week end, avec les copains, on est allés à Paris ; de Lille c’est pas loin mais comme on est pauvres, on a pris le bus… et on est arrivés avec plus d’une heure de retard. Il était 14h30, on mourrait de faim, mais on voulait pas se jeter sur le premier subway venu. Du coup, on est allés dans le marais, et on s’est pris des falafels. Et c’était tellement, tellement bon !
Du coup en rentrant j’avais envie de faire un truc du même style, et comme on habite dans le nord et que le mec au marché me refile toujours un chou-fleur gratuit (si si), j’avais deux chou-fleur au fond du frigo… Je suis tombée sur cette recette qui m’a pas mal plu ; c’est plutôt bon, ça se congéle bien, mais faut pas avoir peur de mettre des épices sinon c’est un peu fade. Au niveau de la cuisson, au four ça tient plutôt bien mais faut pas se le cacher, c’est toujours mieux quand c’est frit…
Encore une semaine et je prendrais mes billets pour le Japon, j’ai déjà fait ma liste des trucs que je voulais goûter, et en attendant je me prépare en cuisinant…
Cette recette a l’avantage de ne pas nécessiter trop d’ingrédients compliqués et surtout de ne pas être chère (c’est la fin du mois ma petite dame…) ; un riz de fond du placard, 2 œufs, 1 aubergine (la notre était à moitié pourrie, je l’ai rattrapée comme j’ai pu, c’est pour ça qu’elle n’est pas très belle…).
En ce moment je me concentre surtout sur remettre à jour les photos les plus moches du blog en refaisant mes anciens plats, du style mon brownie vegan aux noix (toujours aussi délicieux, cette fois-ci validé par un panel de 6 juges pas tiré au sort mais presque), le curry poulet-pommes-raisins secs (Marron a adoré), le dahl de mon papa ou mes parfaits fondants au chocolat (Ces deux derniers font partie de mon best-of)… La liste des plats moches à refaire est encore longue, mais j’ai du mal à refaire des choses que j’ai déjà faites du coup ça va mettre un peu de temps…
Mais comme le gras n’attend pas, j’ai quand même voulu tenter de faire une des spécialités du nord, la flammekueche, dont j’ai trouvé une bonne recette par ici. Là je te fais la version classique, mais on peut la végétarianiser, avec champignons, chèvre, whatever, la pâte est vegan en plus ! C’est super simple à faire, la pâte elle même est super rapide et se travaille trés bien.
Déjà, je suis très difficile niveau Cheesecakes. J’en commande systématiquement lorsqu’il y en a à la carte des restaurants, et j’ai déjà tenté beaucoup beaucoup de recettes, je ne suis jamais vraiment satisfaite. Je l’aime assez classique, base spéculoos ou biscuits bretons, cuit et pas à base de gélatine, léger, mousseux, avec un coulis de fruits rouges. Et pour être honnête, celui-là n’était pas parfaitement à la hauteur de mes espérances… Ce n’est pas LA texture parfaite, mais non seulement c’était le meilleur résultat que j’ai obtenu pour le moment, mais en plus mes testeurs (très nombreux, vu que comme mes colocs habituels (colocs & frères) n’étaient pas dans le coin, j’ai appelé tous les copains) ont carrément aimé. Donc : c’est un très très bon cheesecake (j’en ai moi même clairement abusé), mais il ne correspond pas selon moi à la recette ultime. Mais comme tout le monde ne les aime pas comme moi… Par exemple j’adore Beau à la louche dont j’ai testé et approuvé énormément de recettes mais je n’ai pas du tout les mêmes goûts en cheesecakes !
Ensuite, en ce moment, je fais des recettes de grands pâtissiers… Déjà parce que je suis curieuse. Ensuite parce qu’en général c’est pas si compliqué que ça et je suis contente de pouvoir la péter (je ne suis qu’humaine, aprés tout…). Et surtout parce que j’ai découvert C’est ma fournée et que toutes les recettes me donnent envie ! Du coup là je m’étais dit, Jean-François Piège, ça peut être top, et ça l’est… Et je l’ai fait à fond, en faisant moi même le biscuit et tout ! A part l’attente de la nuit, rien de très long, et rien de très compliqué.
Comme tu peux le constater, je l’ai fait en version mini, en diminuant un peu les doses, je trouve ça plus joli, et surtout plus pratique pour filer les restes à des gens. Mais je te donne les doses normales. A servir avec du coulis de fruits rouges ou quelques framboises et autres fruits rouges qu’on a fait un peu compoter.
Je vous en parlais déjà, 6 mois à récolter des blancs d’oeufs au congélo pour enfin atteindre le nombre fatidique : 13 ! A moi le gateau des anges !
Donc pour ceux qui n’ont pas encore vu ce concept traîner sur la blogosphére, ou plutôt ceux à qui je n’en ai pas encore parlé, l’idée est de faire un gateau trés aérien, sans beurre ni huile, grâce aux blancs d’oeufs. J’ai profité de l’anniversaire d’une jeune fille au nom trés adapté (Coucou Angélique) pour me lancer dans le défi, et franchement il est top, la texture est vachement bin ! Ma version était un peu trop sucrée, ce que je corrige donc ici.
Je mange assez peu de viande, ne serait-ce parce que c’est cher, et je trouve ça sympa de faire des accompagnements végétariens ou vegan avec des protéines, ou alors du poisson, que je ne sais jamais trop comment cuisiner mais que j’adore, contrairement à beaucoup de gens…
(Cet article fait un peu le jeu de toutes les photos trés moches que j’ai pu prendre de mes plats, et montre bien que la qualité de mon appareil laisse à désirer mais bon) (Maintenant que j’y pense, il aurait aussi pu s’appeler « manières ludiques de manger » parce que c’est que des boulettes et des galettes. J’ai jamais vraiment compris pourquoi c’était plus ludique mais en général ils disent ça sur TopChef)
Galettes de haricots rouges
A Sciences Po, on a des repas à thémes, ou tu t’inscris, tu raméne les sous et tu cuisines et dégustes : lors d’un repas vegan, j’ai eu l’occasion de tester ces galettes, et franchement j’ai été comblée ! En plus c’est uber simple. Le top c’est de les manger avec de la sauce soja, ou alors avec un peu de moutarde comme des röstis.
400 g de haricots rouges cuits (soit la contenance d’une boite de supermarché en général)
3 c à s de farine
1 oignon
1 poignée de pignons de pin
sel, poivre
Eplucher et émincer l’oignon. Dans une poele sans matière grasse, faire revenir les pignons 5 min pour qu’ils grillent un peu. Réserver.
Dans un saladier, mixer les haricots rouges égouttés et l’oignon émincé. Ajouter la farine et mélanger pour attindre une consistance permettant de faire des galettes, même si assez elles seront assez molles. Rajouter de la farine si nécessaire. Ajouter les pignons et assaisonner au goût.
Faire chauffer une poêle avec un peu de matière grasse, mettre une grosse cuillière de pâte et laisser cuire à feu doux 5 min avant de retourner.
Boulettes maquereaux aux amandes et au curry (d’après une recette de Beau à la louche)
Cette recette là est née de l’idée de faire manger du poisson à Marron, qui n’aime pas ça et je crois que le pari était réussi, car j’ai reçu le lendemain un snapchat de son tupperware de boulettes sobrement intitulé « c’est du sale » (ce qui, si vous ne parlez pas bordelais, signifie super bon). Les boulettes c’est top pour manger du poisson, ça se mange tout seul et ça fait oublier l’aspect peu apétissant du poisson en boite. Et en plus, ça peut se bidouiller avec les fonds du placard.
2 boites de maquereaux nature
3 portions de kiri
5 c à s de poudre d’amandes
3 c à s de chapelure fine
1 poignée d’amandes éffilées
1 poignée de raisins secs
2 c à c de curry, sel, poivre
Vider l’huile des maquereaux, les écraser à la fourchette au fond d’un saladier. Ajouter le kiri, la poudre d’amandes, la chapelure et les épices. Mélanger.
Ajouter les amandes éffilées et les raisins secs et mélanger de nouveau. Former des boulettes avec la main et les mettre au frais jusqu’au moment de servir.
Boulettes de sardines à la ciboulette (toujours d’après une recette de Beau à la louche)
Et toujours pour Marron, qui a aimé ! (Je racontais d’ailleurs à ma mère que j’avais réussi à faire manger du poisson à mes colocs quand petit frère n°3, 7 ans, s’est exclamé « Marron ? Mais elle aimait pas ça non ? », poruvant que même s’il ne disait rien, il écoutait et retenait toutes les conversations autour de lui (D’ailleurs il a lu mon blog il y a pas longtemps (coucou) et a trouvé ça super drôle que je l’appelle comme ça)
2 boites de sardines nature
3 portions de kiri (je n’en avait pas sous la main donc je l’ai remplacé par du yaourt à la grecque : ça passe)
3 c à s de chapelure fine
2 c à c de miel
De la ciboulette hachée
sel, poivre
Vider l’huile des sardines, les écraser à la fourchette au fond
d’un saladier. Ajouter le kiri, le miel, la chapelure et les
épices. Mélanger.
Former des boulettes avec la main, les rouler dans la ciboulette et les
mettre au frais jusqu’au moment de servir.
Grönsaksbollar : Les boulettes de lentilles comme chez Ikea (Trouvé par ici)
Je vais être honnête avec toi, j’ai failli créer le tag « Ikea » mais je me suis dit que ce n’était pas trés pertinent politiquement (ou j’ai eu honte). Parce que oui, c’est les boulettes végés de chez Ikea ! Elles sont vachement bonnes, hyper moelleuses, et tu peux un peu les assaisoner à ta manière. C’est bon avec une sauce tomate, u pesto (on en a toujours quelques doses congelées maison ici) ou de la moutarde, enfin avec une petite sauce quoi. Dans des pâtes ou de la salade c’est top aussi, et c’est plein de bonnes protéines !
200 g de lentilles vertes
1/2 oignon
1 échalote
1 petite carotte
3 c à s de farine
1 oeuf ou 2 c à s de graines de lin moulues (version vegan)
sel, poivre, épices de ton choix (j’ai mis un peu de ras-al-hanout, mon chouchou du moment)
Huile de friture
Faire tremper les lentilles minimum 2h (la nuit précédente, c’est le top). Egoutter, et faire cuire dans un grand volume d’eau salée ; plus les lentilles ont trempé, moins elles mettront de temps à cuire (10 minutes pour moi). Egoutter, réserver.
Pendant ce temps, éplucher et émincer l’oignon et l’échalote. Faire revenir dans une poêle avec un peu de matière grasse jusqu’à ce qu’ils soient transparents. Ajouter aux lentilles. Eplucher et raper la carotte, ajouter avec la farine, l’oeur ou les graines de lin, sel, poivre et épices selon tes goûts pour relever un peu.
Mixer le tout grossièrement, la purée ne doit pas être complétement lisse. Si tu utilises des graines de lin, laisser reposer une dizaine de minutes. Si la pâte est trop liquide, ajouter de la farine.
Faire chauffer une poêle avec de l’huile de friture, former des boulettes (la pâte colle, au pire tu peux les rouler dans la farine (comme c’est drôle) mais perso j’ai pas trouvé ça nécessaire) et les faire cuire sur toutes les faces. Les placer au fur et à mesure sur du papier absorbant pour éponger l’excés d’huile.
Et oui, je récidive dans l’entremet, pour l’anniversaire de notre squatteur (préféré) du dimanche ! (Joyeux anniv !) Je suis pas trés branchée entremet, mais à la demande de Jaune j’avais tenté un premier entremet, aussi au chocolat (mais plus simple que celui là) qui m’avait finalement bien plu. Enfin j’aimais surtout le challenge de faire un gateau compliqué, « comme chez le patissier ». Parce que autant être honnête, celui là est plus long, il doit se commencer la veille, il est plus galère, mais il a un peu plus la classe que le premier (surtout que là j’ai mis la dose donc il est plus haut et plus beau). ne couche de brownie/biscuit, un crémeux chocolat et un glaçage de fou… Niveau goût, il est bien sûr trés chocolaté, mais je trouve que la dose de brownie (la base) est un peu épaisse par rapport au crémeux, alors que j’ai augmenté les doses de crémeux ! En tout cas, il a vraiment bien plu, même si c’était pas mal de travail…
J’ai trouvé la recette sur C’est ma fournée, qui est une vraie mine de recettes de grand patissiers, comme celle là de Pierre Hermé. Sa présentation est impecable, elle a une thermosonde, bref autant te dire que c’est pas le même délire ici. C’est un peu plus je m’arrange avec ce que j’ai sous la main, mais je suis persuadée qu’il est aussi bon, même s’il n’est pas aussi beau. Le seul truc vraiment indispensable, c’est un moule style à entremet, de environ 22 cm de diamètre, assez haut, s’il est à charnière c’est mieux, et du rhodoïd, remplaçable par des bandes découpées dans tes vieilles pochettes plastiques du collège (Le DIY du dimanche).
J’ai la chance d’habiter dans un quartier où il y a un super marché, autant pour faire ses courses que pour manger… Alors bien sûr, il y a les poulets rotis, les nems, les rouleaux de printemps, les pastillas, mais surtout il y a plein de nourriture arabe ou turque. C’est comme ça qu’il m’est arrivé d’acheter un gözleme à dévorer en faisant mes courses… Alors en gros, c’est un genre de chausson à la pâte assez fine, fourré de viande hachée, d’épinards ou de fromage. C’est SUPER BON. Du coup quand je l’ai retrouvé sur Clémentine Cuisine, j’ai attendu que mes colocs (pas fans d’épinards) soient absentes pour me faire une orgie de gözleme. Bon par contre c’est un peu long à faire…
Edit : Après plusieurs essais, j’ai retravaillé la pâte et j’ai enfin atteint un résultat parfait, avec une pâte plus souple et plus légère, du coup j’ai modifié la recette en conséquence.
L’été dernier, quand je suis allée à Paris, lors d’un changement épique (non) à Montparnasse, j’en ai profité pour passer chez Kayser et goûter le fameux financier aux framboises dont j’avais tant entendu parler quand je faisais mon stage à Paris il y a deux ans (« une tuerie calorique trop trop TROP bon », en gros). C’était effectivement une tuerie calorique et effectivement trop bon. Mais en fait… ça avait exactement le même goût que le gateau de chez ma grand-mère (Dézo).
Du coup je me suis dit que si ma grand-mère faisait des gateaux aussi bon que chez Kayser, ça valait plus le coup. Et aussi que je devais absolument récupérer la recette ; du coup, quand Marron m’a réclamé un gateau aux framboises, j’ai sauté sur l’occasion de le refaire. Chez ma grand-mère, on allait directement ceuillir les framboises dans le jardin (et on mangeait la moitié au passage), ici j’ai dû me contenter de carrefour city et de framboises surgelées mais il était quand même super bon, il faut juste mettre un peu plus de sucre du coup.
Pour faire simple, et pour balancer encore plus de fleurs métaphoriques sur moi-même et sur ce gateau, c’est mon gateau préféré, je le demandais à tous mes anniversaires. Framboises + amandes c’est un mélange gagnant classique, mais là le gateau est moelleux, fondant, tout en restant pas trop dense parce que peu épais…
Encore une fois, je suis dans l’overdose japonaise… Tu auras remarqué, cette recette ressemble beaucoup aux Tsukune de la semaine dernière : en fait c’est plus ou moins la même recette ; Tsukune vient de Tsukunero qui veut dire « malaxer puis modeler ». L’idée est donc de faire des galettes avec les petites boulettes de poisson ou de poulet malaxées avec ce qu’on veut.
J’ai récupéré la recette (et l’explication, j’avoue roooh c’est bon), sur Beau à la Louche, un de mes blogs préférés ; il y a de moins en moins de publications récentes mais les archives sont pleines de bons trucs, et d’ailleurs je cuisine souvent ses plats (Entremet, Gateau de croques, Courgesde toutes sortes ou Gnocchis)
La recette est assez simple, comme d’habitude avec ce genre de galettes,
le seul truc un peu chiant est de les faire cuire une à une…
Quelques brins de Nira (remplacable par de la ciboulette ou de l’oignon nouveau)
50 g de farine
300 g de poulet cru haché ou mixé
1/2 tasse de lait
1 c à s de sauce soja
1 oeuf
1/ c à c de purée de gingembre
Pour la sauce :
2 c à s de sauce soja
2 c à s de miel liquide
Ciseler les brins de Nira. Dans un grand saladier, mélanger basiquement tous les ingrédients de la pâte.
Faire chauffer une poêle avec un peu de matière grasse. Faire cuire des petits paquets de pâte recto verso.
Servir avec la sauce, faite en mélangeant miel et sauce soja.