Hier j’ai reçu un message d’un pote du lycée qui connaît bien ma coloc, qui m’a demandé si je pouvais répondre à des questions pour son mémoire. Alors je sais que tout ce que je dis est profondément intéressant et parole d’évangile, mais j’avoue que je ne m’y attendais pas. Ce jeune homme fait en fait son mémoire sur les blogueurs ! Or comme tu le vois bien, je suis une blogueuse culinaire (ce qui me fait bien rire moi même, ainsi que mes amis). Donc voilà, je vais raconter des trucs pour un mémoire. Je deviens une source scientifique.
Du coup, en tant que blogueuse culinaire, je me suis fait une petite recette simple et efficace, toujours délicieuse : des genre de sashimis pimpés. C’est presque une offense d’en faire une recette tellement c’est simple en fait… Cela fait une super bonne entrée, ou plutôt un petit repas du soir vite fait bien fait, et finalement plutôt consistant (mais t’inquiète c’est de la bonne graisse) Et tavu, j’ai même réussi à faire une rose en avocat comme sur instagram. Mon secret pas secret du tout ? Il faut qu’il soit limite trop mur en fait. J’étais plutôt fière quand même.
J’avais déjà réalisé ici des rouleaux de nori, et j’avais vraiment aimé l’idée : une feuille de nori, des légumes croquants, des graines de sésame, quelque chose de très rapide, beaucoup plus que des vrais sushis, de plus croquant aussi. Tu peux les découper en « makis » ou non, en faire plusieurs pour un vrai repas ou les servir à l’apéro !
Je suis tombée récemment sur une autre variation de Piment Oiseau, qui y mettait du saumon fumé et du fromage à tartiner à l’intérieur, en restant dans l’idée de quelque chose de plus rapide et de plus sain que les vrais makis. J’avais pas de fromage à tartiner mais j’avais un bon petit chèvre acheté au marché, tant que le fromage n’est pas trop fort, je pense que ça passe.
Et oui, des salades et des légumes, on va dire que l’été revient, en tous cas on s’y croirait presque avec toutes ces salades…
Taboulé de chou-fleur à a grenade, pignons de pins et coriandre
J’vais déjà parlé des taboulés à base de chou-fleur,une alternative qui permet d’éviter les féculents et qui est vraiment bonne si tu as un chou-fleur frais.
Râper un chou-fleur, ajouter de la coriandre ciselée, les graines d’une grenade, le jus d’un citron, un peu de vinaigre balsamique, du sel, du poivre et des pignons de pins grillés à la poêle. Eventuellement tu peux y rajouter des petites crevettes grises, mais faut avoir la foi de les éplucher… Mettre au frais avant de servir.
Salade de chou rouge, feta et dattes
Alors je te préviens, le chou rouge, c’est traître : ca a pas l’air tant que ça, quand tu l’achète entier, mais rien qu’en coupant 1/4 t’en a pour 4 personnes… Donc mon conseil : N’EN ACHETE PAS UN ENTIER. Sinon tu vas galérer, et tomber sur des recettes ignobles style purée de chou-rouge (j’ai énormément regretté cette décision). Mais en salade, ou avec des falafels dans des pitas ou des naans c’est vraiment bon ! Super simple, et la feta et les dattes ajoutent vraiment la note qui fait apprécier le chou-rouge.
Hacher 1/4 ou 1/3 de chou-rouge. Le mettre dans un saladier avec de la feta émiettée, une dizaine de dattes sans noyaux en morceaux, sel, poivre et une petite vinaigrette.
Tabloué de chou-fleur (encore !) avec plein de trucs verts
Râper un chou-fleur, couper deux courgettes en petits dés : une crue directement avec le chou-fleur, l’autre revenue à la pôele. Une boîte de petits-pois égouttés, quelques feuilles de menthe, le jus d’1/2 citron, sel, poivre, un filet de vinaigre balsamique et des graines de sésame. Voilà !
Salade de haricots verts tièdes, feta, menthe et noix (recette trouvée chez Clémentine Cuisine, comme toujours top pour les salades !)
Equetter et faire cuire 200 g de haricots-verts. Les égoutter avant qu’ils ne soient trop mous. Emitter 100 g de feta, hâcher une poignée de cerneaux de noix, ajouter sel, poivre, vinaigre balsamique et quelques feuilles de menthe hachées.
Cette semaine, c’était un peu la folie diététique : il a fait beau, on a fêté un (non) Pacs, un barbeuc, un pique nique, bref la folie. Du coup, on tente un peu de revenir à quelque chose de plus raisonnable, même si on est dans la dernière ligne droite de mémoire et que perso je dirais pas non à une bonne brioche…
Du coup, aprés avoir réalisé mes carottes confites au four, j’ai voulu récidiver un peu en les intégrant à une salade, et c’était fort bon, avec une sauce au tahini et au miel comme pour les brocolis d’Ottolenghi, c’était vraiment bon, comme quoi les recettes végés / véganes ça peut être vraiment gourmang croquang. Il faut juste un peu de temps pour faire cuire les carottes…
Encore une semaine et je prendrais mes billets pour le Japon, j’ai déjà fait ma liste des trucs que je voulais goûter, et en attendant je me prépare en cuisinant…
Cette recette a l’avantage de ne pas nécessiter trop d’ingrédients compliqués et surtout de ne pas être chère (c’est la fin du mois ma petite dame…) ; un riz de fond du placard, 2 œufs, 1 aubergine (la notre était à moitié pourrie, je l’ai rattrapée comme j’ai pu, c’est pour ça qu’elle n’est pas très belle…).
Les oyakis sont des genre de chaussons végétariens japonais cuits vapeur que j’ai découverts sur Pitch à la fraise ; J’ai sauté dessus direct parce que non seulement j’adore la bouffe japonaise, parce que je vais probablement aller au Japon cet été pour quelques semaines, donc je prépare mon estomac et salive d’avance. Du coup je me lâche encore plus sur les recettes japs, comme ce Chirashi au saumon et à l’avocat, le katsudon, les Tsukune, boulettes de poulet, des aubergines caramélisées au sésame, ou ces Melon-Pan en dessert.
Tu admireras mes baguettes, offertes par une amie qui a vécu à Osaka (merchi <3).
Pour la pâte :
60 g de farine de sarrasin
200 g de farine
180 g d’eau bouillante
1/2 c à c de sel
Pour la farce :
1 aubergine
1/2 courge butternut
1/2 oignon
ciboule ou ciboulette
Pour la sauce :
2 c à s de miso (que j’ai remplacées par 2 c à c de pâte de sésame)
2 c à s de sauce soja
1 c à c de sucre
1 c à c de sésame
1 c à s de mirin (facultatif)
Commencer par la pâte : dans un saladier, mélanger les farines avec le sel. Verser l’eau bouillante dessus en mélangeant avec une fourchette. Lorsqu’une pâte commence à se former, la mettre sur le plan de travail fariné et la pétrir pendant au moins 5 min. La pâte se pétrit assez facilement. Aprés pétrissage, former une boule, et la laisser reposer 30 min sous un torchon.
Pendant ce temps, préparer la farce :
Eplucher et couper la courge en morceaux, la faire cuire à l’eau.
Eplucher et émincer l’oignon. Le faire revenir dans un poêle avec un peu d’huile d’olive à feu doux jusqu’à ce qu’il soit transparent. Laver et découper l’aubergine en morceaux, ajouter. Faire revenir une dizaine de minutes, jusqu’à ce que l’aubergine soit cuite. Ajouter la courge butternut, la ciboule ou la ciboulette et les graines de sésame. Mélanger les ingrédients de la sauce, ajouter, bien mélanger et retirer la poêle du feu.
Une fois que la pâte a suffisemment bien reposé, diviser en petites boules de la taille que vous préférez vous vos chaussons. La recette de base disait 12 mais j’en ai fait 6 grosses, je trouve ça plus pratique à manger et moins long à faire.
Sur un plan de travail fariné, étaler chaque boule et remplir d’une grosse cuillière de farce.
Replier la pâte sur elle-même et souder les bords avec de l’eau. Répéter avec toute la pâte.
Faire revenir chaque oyaki de chaque coté dans une poêle (ce que j’ai oublié de faire et que je regrette) avant de le faire cuire 10 minutes à la vapeur.
Déguster avec un peu de sauce soja.
Dans la liste des mes recettes japs à tester, il y a aussi du nira tsukune, du donburi, des dorayakis, des mochis…
Oui en ce moment je cuisine beaucoup, beaucoup. J’aime trop manger (tu l’as ?).
Ces boulettes ont le même goût que celles des restos japs ; elles sont laquées avec un sauce soja caramélisée, mes colocs ont adoré et moi aussi : Elles sont super bonnes, avec un peu de riz ca te pimpe un repas direct.
250 g de blancs de poulet
2 oignons nouveaux
1 oeuf
1 c à c de graines de sésame
1 c à s de chapelure Panko japonaise (sinon tu peux prendre de la chapelure normale)
2 c à s de maïzena
1 c à c de gingembre haché
2 c à s de coriandre ciselée
Sel, poivre
Huile de tournesol
Sauce :
5 c à s sauce soja
2 c à s sucre roux
2 c à s d’eau
3 c à s de mirin
1 c à c de gingembre en poudre
1 pincée de piment si tes colocs à toi supportent
Mixer la viande avec les oignons.
Mélanger la viande, la coriandre, l’oeuf, le sésame, le gingembre, le sel et le poivre.
Ajouter la chapelure, bien mélanger. En remettre si le mélange est trop liquide. Mettre la maïzena dans un bol. Former des boules avec la main et les rouler dans la maïzena. Réserver.
Faire chauffer l’huile dans une poêle, et faire revenir les boulettes de chaque coté pour qu’elles soient bien dorées. Les mettre au fur et à mesure sur une feuille de papier absorbant pour éponger le trop plein d’huile.
Faire la sauce pendant ce temps là : c’est facile, tu mets tout dans une casserole et tu fais chauffer jusqu’à ce que le tout caramélise. Et tu sers ça avec les boulettes.
Alors au départ, j’avais lu un article sur un blog sur un poulet thaï qui avait l’air top, et aprés j’ai improvisé avec les ingrédients que j’avais et au final j’ai fait n’importe quoi. Bon.
J’ai donc fait un poulet avec une base de lait coco et un mélange de deux sauces, une qui ressemblait un peu à du dhal, et une autre en caramel qui ressemblait un peu à de la sauce satay. J’ai mangé le tout ave du pain (un bagel plus précisement si tu veux tout savoir), c’était plus sympa qu’avec du riz au vu des deux sauces (y’en a là dedans).
2 blancs de poulet
1 oignon
1 gousse d’ail
40 cl de lait coco
3 c à s de sauce soja
1 c à s de sauce nuoc-mam
1 c à c de gingembre en poudre
1 c à c de vergeoise (ou sucre de canne)
2 c à c de purée de sésame
1 c à s de coriandre hachée
50 g de yaourt nature (type yaourt à la grecque)
1 c à c de pâte de curry verte
Couper le poulet en cubes. Le mettre dans un bol avec le lait coco, la pâte de curry et le yaourt. Bien mélanger et laisser reposer 1h au frigo (ok je l’ai mis que 20 min, mais 1h c’est mieux, même si ça va pas ruiner la recette).
Post-attente, éplucher et émincer l’oignon, éplucher et écraser l’ail. Mettre le tout dans une poele avec un peu d’huile d’olive (ou de sésame si tu as, c’est mieux). Laisser revenir à feu doux jusqu’à ce que l’oignon soit transparent, puis ajouter le poulet avec la marinade. Rajouter éventuellement un peu de curry, de curcuma et de paprika. Saler, poivrer, ajouter la coriandre. Laisser revenir une dizaine de minutes pour qu elle poulet soit cuit et que la sauce ait un peu épaissi.
Préparer le caramel : mettre la sauce soja, la sauce nuoc-mam, la vergeoise et le gingembre et la purée de sésame dans une petite casserole. Faire revenir à feu doux en mélangeant jusqu’à ce que se forme un caramel. Rajouter un peu d’eau si le résultat n’est pas assez liquide.
Servir le poulet avec ses deux sauces et du pain ou du riz pour accompagner.
Pour les vacances de Noël, mes colocs sont rentrées chez leurs parents, mais moi j’habite à quelques rues de chez eux donc je suis restée tranquille à l’appart. Du coup j’en profite pour manger des trucs que les filles n’aiment pas forcément : de la coriandre, de la cannelle, des navets…
C’est un tajine vraiment sympa (perso j’ai eu la main lourde sur les épices mais t’as qu’à faire attention), on peut rajouter des pois-chiches cuits, du boulgour… Je l’ai trouvé sur cuisine métissée, qui le fait avec du rutabaga, mais je suis un peu une fifolle donc j’ai mis des navets.
Laver, éplucher les légumes et les couper en morceaux. Eplucher et émincer l’oignon, le mettre dans une poele avec un peu d’huile d’olive. Faire revenir 5min à feu doux. Ajouter l’ail épluché et écrasé, les carottes et les navets en morceaux, avec assez d’eau pour recouvrir les légumes.
Dix minutes plus tard, ajouter les cubes de potiron. Balancer les épices, au goût. Faire cuire à feu moyen 20-30 minutes en remuant réguliérement. Les légumes doivent être tendres, enlever l’éventuel excès d’eau.
Découper les fruits secs en morceaux, hacher la coriandre. Faire revenir quelques minutes les graines de sésame dans une poele à sec. Ajouter le tout, laisser revenir encore 5 min.
Et voilà, un peu long mais franchement bon et même plutôt sain ! Bon ap’
Nouvelles idées de salades ! Car même en hiver, c’est parfois agréable de manger froid vite fait…
Taboulé de chou-fleur
J’avoue j’ai juste tenté cette recette parce que ça m’intriguait trop : du chou fleur rapé, ça avait l’air prometteur. Et en plus c’était même pas trop long / chiant à raper ! En gros, tu prends un chou fleur, tu le rape dans les gros trous de la rape ou tu le hache trés fin,et tu mélanges bien avec le jus d’un citron. Aprés t’ajoute tomates en dés, concombres en dés, de la menthe, du persil, et éventuellement des raisins secs, sel, poivre, bref comme un taboulé. Et bizarrement, c’est vachement sympa.
Salade lentilles-feta-oignons rouge-avocat
Au vu de l’impossibilité de prendre une belle photo de cette salade, j’ai failli renoncer mais elle était quand même carrément sympa et a eu le mérite de nous permettre de finir les lentilles gentillement données par mes parents. Donc en gros, tu fais cuire tes lentilles, tu mélange à de la feta en cubes, deux avocats en cubes, un demi oignon rouge épluché et émincé, et tu peux même ajouter des feuilles d’épinards en plus ! Sale, poivre et ajoute un peu de vinaigre balsamique, emballé c’est pesé.
Salade pseudo asiat poulet-haricots verts-poivrons-sésame
Pour finir un reste de poulet (ça marche aussi sur du poulet rôti d’ailleurs, donc plutôt pratique), j’ai bidouillé cette salade qui était carrément sympa ! Une ou deux poignées de haricots verts déjà cuits, un avocat en cubes (de Sicile, merci les parents de Jaune), sel, poivre. Tu fais revenir à la poele ton poulet en morceaux avec une gousse d’ail, une ou deux cuillières à café de miel, 2 ou 3 cuillières à soupe de sauce soja, 2 cuillières à café de vinaigre de riz, 2 cuillières à café de graines de sésame dorées et deux poivrons coupés en lamelles. Tu mélanges tout, et c’est tout bon !