Pendant la canicule à Paris, je suis tombée malade. Une vraie bonne crève, le genre qui t’empêche à moitié de respirer, te donne des maux de tête affreux, te fais te coucher à 20h, se refile à tes collègues et fait dire à ta boss que tu peux rentrer chez toi si ça va pas.
Pendant la canicule à Paris, je portais donc une écharpe en laine.
Pour me sentir mieux, je me suis fait des petits plats bien chauds (oui), dont ce plat d’origine turc d’aubergine fourrée avec une farce d’agneau et de tomate. C’était bon.
Cet article est donc un cadeau aux enrhumés de cet été.
Ce début d’année avec mon retour en France est assez occupé de mon côté : je finis mon troisième (et dernier !) mémoire, je vois tous les gens que je n’ai pas vus depuis longtemps, je fais des baby-sittings, je cherche du boulot, en France et à New York, je me remets au sport… et à la cuisine évidemment, après quelques semaines sans accès à une cuisine ! Et quoi de mieux pour reprendre qu’Ottolenghi ? Cette fois-ci, je te propose une recette carnée, issue de son livre Jérusalem (tout comme celle ci d’ailleurs), des boulettes moelleuses et acidulées, une recette que je ne peux que te recommander, évidemment.
Ça y est, la débandade a commencé : la saison de « tout le monde part en vacances sauf moi », aussi appelée « Paris se vide » est là. Et elle est aussi d’actualité au travail. Les bureaux sont désertés, et la stagiaire que je suis n’ayant pas de vacances, je vois doucement le boulot et le stress s’accumuler…
Bref, aujourd’hui, j’asfixiais sous le travail, et je rêvais à ce que j’allais manger (mon occupation principale, j’avoue). Et puis en plus, j’ai été au resto avec mes parents dimanche sur Paris. À ce moment là, je rêvais d’un truc bien gras, bien cher, avec de la viande et plein de choses, et puis ça a été une certaine déception. Un resto pas très sympa, et mes parents n’avaient pas faim, même pas de dessert… Bref, je voulais du gras pour me rattraper, du chaud, du sucré-salé, un bon plat doudou qui me permettrait de me vider l’esprit derrière les fourneaux. Et j’ai trouvé. Les gözlemes, ces pains turcs fourrés cuits à la poêle. Après mes premiers essais (un délice) j’ai récidivé en tentant d’obtenir un résultat plus souple : pari réussi avec cette recette ! (j’en ai profité pour reprendre la première). Et après la farce classique épinards feta menthe, quelque chose de plus original, figues (ENFIN), chèvre, miel et noix…
Depuis que j’ai commencé la vie en entreprise, je ne mange plus de tupperwares à midi. Pas parce que je n’ai pas le temps de les préparer, seulement, la cantine de l’entreprise est gratuite. Genre elle coûte zéro euro. Cela me revient donc beaucoup plus cher de venir avec mes tupperwares, je me suis donc résignée à abandonner mes petits plats maisons le midi (parfois je craque quand même).
Le problème de cette cantine, à part le fait qu’elle ne soit pas vraiment délicieuse, est qu’elle n’est pas très appropriée pour des végétariens (ce que je ne suis pas, si tu as suivi, mais je mange très peu de viande). Il y a en effet très peu de légumineuses, à part une salade de lentilles mais franchement j’ai pas confiance en la sauce qu’ils mettent dedans. Du coup, pour éviter les carences, je mange beaucoup plus de légumineuses le soir, en compensation.
L’autre jour, je me suis donc concocté un plat vegan complet, qui vient du Moyen-Orient : après ta cuisine embaume les épices c’est un délice (c’est le plus important les épices !) Si tu n’es pas trop friture, tu peux remplacer les oignons frits par ces beignets d’oignons au four qui font bien le taff.
Cette recette, c’est un peu la recette du dimanche soir, quand tu n’as plus rien à manger… En vrai pour nous, le dimanche soir c’est plutôt un samedi soir, parce qu’on fait le marché le dimanche matin en bons petits bobos, mais tu comprends l’idée générale. Il faut juste un œuf, du yaourt et des épices. L’oeuf poché chaud dans une sauce au yaourt froide, ça donne un super mélange, j’ai été conquise.
Pour le pochage de l’oeuf, j’y arrive jamais trop… Je te donne la technique normale, mais en vrai tu peux faire la technique du pas doué, comme moi : emballer ton oeuf dans du film transparent avant de le mettre à cuire. You’re welcome.
J’ai la chance d’habiter dans un quartier où il y a un super marché, autant pour faire ses courses que pour manger… Alors bien sûr, il y a les poulets rotis, les nems, les rouleaux de printemps, les pastillas, mais surtout il y a plein de nourriture arabe ou turque. C’est comme ça qu’il m’est arrivé d’acheter un gözleme à dévorer en faisant mes courses… Alors en gros, c’est un genre de chausson à la pâte assez fine, fourré de viande hachée, d’épinards ou de fromage. C’est SUPER BON. Du coup quand je l’ai retrouvé sur Clémentine Cuisine, j’ai attendu que mes colocs (pas fans d’épinards) soient absentes pour me faire une orgie de gözleme. Bon par contre c’est un peu long à faire…
Edit : Après plusieurs essais, j’ai retravaillé la pâte et j’ai enfin atteint un résultat parfait, avec une pâte plus souple et plus légère, du coup j’ai modifié la recette en conséquence.