Ca faisait longtemps que tu n’avais pas lu de recette d’Ottolenghi ici hein ? En vrai, ce n’est pas de ma faute si mes proches m’offrent ses livres et qu’en suite je suis OBLIGEE de faire toutes les recettes ! En vrai, mon panel de recettes à te proposer s’est un peu rétréci depuis que L. est arrivé à Paris et qu’il s’est mis à cuisiner à fond… on ne va pas faire double dose juste pour le plaisir, du coup je cuisine moins et je m’adonne à mes autres passions, principalement customiser les meubles de la maison et essayer de faire survivre mes plantes.
Mais du coup j’ai quand même fait cette recette de saumon d’Ottolenghi qui était évidemment délicieuse et hyper simple. Si tu as déjà vu passer cette racette tu sais qu’elle se fait dans une poêle en fonte qui passe au four mais je n’en ai pas, donc j’ai bidouillé la recette pour ne pas avoir de problème.
Je t’avais déjà parlé du cilbir, et j’ai découvert il y a peu que c’est délicieux sur un rösti chaud ; bon, comme je suis toujours pas super douée en oeufs pochés, je les ai fait mollets, mais on peut considérer que du coup je t’ai simplifié la recette et donc you’re welcome.
Une chose n’est pas coutume, je vais utiliser ce blog comme une tribune pour un sujet de société : non, il ne s’agit pas des élections (#sendnupes) mais bien d’un fait bien plus grave et omniprésent dans la (ma) vie : les gens qui vivent sur cour, dorment les fenêtres ouvertes, et laissent leur réveil sonner.
Chaque été, je fais face à cette gangrène de notre société moderne : forcée par la chaleur à ouvrir mes fenêtres, je suis réveillée dès 6h30 du matin par l’énergumène que, malgré tous mes efforts, je n’ai pas réussi à localiser. Après l’avoir éteint au bout de cinq de minutes de sonnerie, il le laisse ensuite resonner à 6h45, puis 7h, puis 7h15, et ne s’arrête qu’à 7h30. Mais pourquoi ?? Pourquoi s’infliger ça, et m’infliger ça ?
J’ai bien envisagé de laisser un mot à l’entrée de l’immeuble mais je me suis dit que j’avais 27 ans et pas 70 et que je voulais rester une meuf sympa, n’empêche que tous les matins, alors que la sonnerie perce dans mon réveil, je maudit cet inconnu de la cour qui m’empêche de dormir.
Ca faisait longtemps que je t’avais pas parlé de salades. Ici je reviens avec une salade pas comme les autres, où les carottes cuisent longuement dans des épices avec du miel et du jus d’orange et deviennent presque sirupeuses. C’est délicieux, il faut aimer le sucré salé, mais perso c’est ma came.
J’ai décidé de commencer à préparer mon anniversaire ; cette année on va au main square avec des copains et L. pour voir un des groupes de mon adolescence, Sum 41 (j’aurais vendu mon âme pour Green day mais bon, faut croire qu’ils ne passent pas à Arras), et le lendemain j’ai pris ma journée pour profiter de Paris, dans l’idée qu’il fera beau et que L. sera là. J’ai donc passé ma soirée à chercher, pourtant deux mois avant le D-day, un resto étoilé sympa, mais impossible. J’avais en tête le resto Mosuke que j’avais fait avec mes colocs, mais évidemment il était plein, et idem pour les 5 autres que j’avais dans ma liste (eh oui j’ai bien une liste des restos étoilés sur mon mapstr, juste au cas où). Résultat, j’ai toujours pas de plan, donc si toi tu en as, n’hésite pas.
J’ai trouvé une autre opportunité d’utiliser le safran et les baies d’épine-vinettes que mon papa m’a ramené d’Iran : ce riz safrané sous forme de gateau fourré au poulet ! Si tu ne trouves pas d’épine-vinettes, tu peux utiliser des cranberries, mais le safran est essentiel, il donne toute sa saveur à ce plat ! Pour le manger, tu le découpes en parts comme un gâteau, bien chaud ça fait son petit effet…
Après un an et demi de fermeture des frontières, la France s’est enfin réouverte aux étrangers (enfin pas à tous, mais là ça devient politique), et L. a pu me rejoindre en France. On a direct commandé à bouffer et commencé à regarder la saison 2 de Too hot to handle (depuis le temps qu’on l’attendait). Et comme souvent, en attendant la commande, j’ai cuisiné… de quoi déjeuner pour le lendemain.
L’avantage est que cette recette est globalement facile, il suffit de mélanger des ingrédients et de brûler des aubergines : jusque là c’est faisable. Evidemment, Ottolenghi bonifie le plat le plus simple, tu peux y aller les yeux fermés.
En juillet, nous sommes partis en week-end avec des copains dans une maison… un peu particulière. Une amie m’avait parlé d’une maison pour 10 dans la banlieue de Paris avec piscine et surtout pas chère. J’ai envoyé un texto aux copains, et on a réservé sans réfléchir, et surtout sans regarder les photos ou les commentaires.
Nous sommes tombés sur un ancien pavillon de chasse plein d’animaux empaillés et d’araignées bien vivantes, avec des gardiens tchéques, 3 chiens, 1 chat, 3 chevaux, 1 court de tennis, et plein de bazar et de poussière. Après le choc de l’arrivée dans cette maison super kitch, nous avons passé un super week-end, à profiter de la piscine et du soleil.
Comme toujours, j’avais fait le goûter pour la voiture. J’avais envie de shortbread millionaire, mais comme toujours, je n’aime pas trop refaire des recettes que j’ai déjà faites, donc j’ai fait une version à la Ottolenghi. Honnêtement, cette version contient pas mal de tahini et est peut-être moins accessible qu’un shortbread millionaire classique car on sent bien le sésame, mais c’était délicieux !
Petit détail sur ce week-end : on a fait ça en mode secret story, chacun avait des secrets et on pouvait buzzer. J’ai fini dans le top 3 à garder mon secret, donc je considère ça comme une victoire.
J’ai l’impression que chaque famille a un peu son féculent fétiche (la base des repas de famille, surtout familles nombreuses comme la mienne) : personnellement, je suis partagée entre ma mère (pâtes à la crème) et mon père (riz basmati par absorbtion).
Avec cette recette, je les trahis tous les deux.
J’étais pas forcément convaincue par cette recette en la lisant, le fait de faire précuire le riz avant de le faire caraméliser me paraissait un peu trop compliqué pour pas grand chose, mais en fait, vraiment, c’est trop bon, et pas si compliqué que ça.
Il était temps, en plein froid hivernal doublé de grèves, de publier quelques soupes bien réconfortantes.
Personnellement, les grèves ne me touchent pas trop, vu que je me déplace pas mal en vélo, mais dès que le trajet dépasse deux ou trois arrondissements, avec le froid, c’est un peu difficile. J’ai donc pu voir toute ma vie sociale dégringoler en une semaine (et mon week-end à Avignon être annulé)… Je suis d’autant plus contente d’avoir mes nouveaux colocs pour me tenir compagnie. Un chat, un sapin, Netflix et une bière, ça aide à ne pas déprimer. Tu rajoutes la soupe et tu seras presque content de ne pas avoir de transports.
Soupe patate douce poire
Éplucher et émincer 1 oignon, le faire revenir dans une poêle avec un peu d’huile d’olive. Une fois transparent, ajouter 1 patate douce épluchée et coupée en morceaux, 1 poire épépinée et coupée en morceaux (épluchée si elle n’est pas bio), 1 bouillon cube, du gingembre et de la cannelle. Recouvrir d’eau et laisser mijoter jusqu’à ce que la patate douce soit bien cuite. Mixer. Rectifier l’asaisonnement si nécessaire.
Soupe palestinienne au kale et aux beignets
Il ne faut pas hésiter à avoir la main lourde sur les épices pour que le bouillon soit bien parfumé !
1 botte de kale
1 oignon
1 bouillon cube
Sel, poivre, 4 épices
Pour les dumplings :
2 oeufs
10 c à s de farine
Sel, poivre, 4 épices, cumin, piment d’espelette
1/2 c à s de crème épaisse
1/2 botte de coriandre hâchée
Éplucher et émincer l’oignon. Le faire revenir avec un peu d’huile d’olive dans une grande casserole. Au bout de 5 min, ajouter le kale lavé et grossièrement haché et le faire tomber comme les épinards. Une fois que le mélange a bien réduit, prélever une grosse c à s pour les dumplings. Ajouter ensuite les épices et le bouillon cube avec 800ml d’eau et faire cuire à feu doux.
Mélanger les ingrédients des dumplings avec le mélange oignon/kale prélevé. On doit obtenir une pâte épaisse et très collante. Avec deux cuillères (si besoin légèrement huilées), former des boulettes et les déposer dans le bouillon, jusqu’à ce qu’elles remontent à la surface. Une fois remontées (5-10min), elles sont cuites. Servir le bouillon avec les dumplings aussitôt.
Soupe de poivrons jaunes
Une soupe étonnante, assez sucrée, et très facile !
Éplucher et émincer 1/2 oignon, le faire revenir avec un peu d’huile d’olive dans une grande casserole. Laver et épépiner 3 poivrons jaunes. Les coupes en lamelles. Les faire revenir avec l’oignon : lorsque l’oignon est transparent, recouvrir tout juste d’eau et ajouter un bouillon cube. Laisser revenir environ 30 min jusqu’à ce que le poivron soit bien cuit. Mixer. Saler et poivrer si nécessaire.
En déménageant, j’ai vidé en dernier mon frigo des produits frais ; les condiments que je voulais garder, ce dont j’avais besoin pour mon petit déjeuner le lendemain et la bouteille de lait et le café pour tenir tout au long de ce week-end de folie. J’ai donc transporté mon précieux pot de citron confit fait maison, et puis… je l’ai oublié au frigo.
Je l’ai retrouvé deux mois plus tard alors qu’il avait peut-être déjà ou presque dépassé la limite de consommation. Mais comme je crois modérément en ces trucs là, que ça sentait pas bizarre et que je déteste jeter, youplaboum j’ai cuisiné avec ce délicieux tajine, plein de légumes, avec des boulettes que tu peux éventuellement remplacer par des keftas si besoin (home mades ou non, on a le droit d’avoir la flemme). Je ne crois pas qu’il soit très traditionnel ou complètement authentique, mais cela rend la recette plus facile et rapide. Je te conseille de servir ça avec un riz basmati, mon accompagnement favori de toujours, et c’est encore meilleur le lendemain…
Récemment, mon père est parti en vacances en Iran. Il est rentré avec plein de trucs : des espèce de sucettes de sucre candi au safran, des petites baies à grignoter qui se sont avérées être de la Marie-Jeanne (et oui), un collier en turquoise, du safran, du safran et un peu de safran.
Perso, je me suis concentrée sur le safran et également les baies d’épine-vinette, que j’ai pû utiliser dans cette fabuleuse recette de gâteau d’aubergine d’Ottolenghi, super facile à découper en petits cubes pour un pique nique ou un tupperware. L. n’a pas voulu goûter parce que c’est trop bizarre pour un américain, mais j’ai adoré ! Pas pour tout le monde donc…