La saison des soupes revient, et Ottolenghi change le game. Après avoir pas mal fêté la victoire de Biden, on mange un peu plus sainement avant le départ de L. (qui a légèrement tendance à nous faire commander tout le temps pendant ce confinement 2.0.) et je profite de Simple, Plenty More et NOPI, les seuls livres de cuisine que j’utilise (avec Veggie de Cléa). Merci Ottolenghi pour ces deux soupes délicieuses et que – incroyable – même L. a aimées.
En ce moment, je réfléchis pas mal à l’avenir du blog, et à rafraîchir son design, à bosser un peu plus sérieusement sur l’index aussi, qu’il soit plus accessible. Tu devrais bientôt voir des changements par ici…
L’automne arrive, et avec arrivent les mesures de restriction à Paris. À peine l’annonce publiée, l’angoisse était revenue (avec la déception de devoir de nouveau arrêter la salle de sport, endroit où notoirement les gens s’évitent le plus naturellement possible, au contraire du métro ou du travail, au hasard).
À chaque fois que les mauvais moment s’éloignent (et sans hésiter, le confinement était un mauvais moment), on oublie un peu ce qu’on ressentait. Je me souviens en grande partie des soirées animées avec les colocs, des parties de sims, du binge watching de télé-réalités que je n’aurais jamais imaginé regarder autrement, de notre chorégraphie de danse tous les soirs, des pauses cafés à jouer avec le chat dans le salon, des soirées films, de nos « apéros « à la laverie (car la laverie étant autorisée, nous y allions avec des bières pour continuer à croire que nous pouvions sortir). Mais en vrai, c’était énormément d’angoisse, de poids sur le cœur, de jours qui s’écoulaient avec une envie de vomir inexplicable, de forte lassitude, d’ennui et de crises de pleurs.
Mais on ne peut rien y faire, donc on attend, le coeur sérré, de savoir si tout va repartir, en espérant que non, et en rentrant chez soi sagement à 22h quand tout ferme (avec des bières faut pas déconner).
Avec l’automne, on fait aussi doucement la transition entre produits d’été et d’hiver. J’ai cuisiné quelques dernières courgettes dans ce plat d’inspiration « lasagnes en plus sain, plus facile et plus rapide », où on roule des lamelles de courgettes avec de la sauce bolognaise à base de poulet, avant de recouvrir le tout d’une béchamel minute, de sauce tomate en boîte et d’un reste de fromage. Et bah franchement, c’est délicieux.
Je voulais des lasagnes un peu différentes, avec des lamelles de courgettes pour remplacer les pâtes et puis finalement, impossible de résister, j’ai ajouté les pâtes quand même. Donc c’est des lasagnes finalement plutôt classiques, mais l’ajout de tomates rôties dans la sauce et la dose de béchamel les rend super gourmandes !
Je mets en application la technique de la sauce tomate augmentée : faire revenir de l’oignon et de l’ail et ajouter une sauce tomate toute prête. Avec quelques épices, ça pimpe vraiment une sauce tomate sans passer des heures à en faire une de zéro (et puis vraiment, bonne chance pour trouver des tomates de bonne qualité à Paris pour ça).
Enfin, ENFIN arrivent les vacances. Bientôt, la Croatie et puis la Bretagne. On fait ses valises, on boucle les projets au taf et puis évidemment, on finit le frigo et le congélo.
Les galettes de ce qui traîne dans le frigo, c’est ma passion, et parfait pour finir les restes. J’ai retravaillé ma recette de galettes riz/courgettes et j’en ai tenté d’autres : à base de lieu, et de carottes. C’est délicieux, ça se transporte et ça se congèle facilement. Tu peux les manger avec un peu de moutarde, de sauce soja ou de pesto (les trois furent testés et approuvés).
J’ai voulu tester la tendance 10 ans après tout le monde, comme d’habitude. Résultat : j’ai préféré la version salée à la sucrée, réalisée il y a quelques années. L’association chèvre/courgette est toujours gagnante, et la forme fait son petit effet, en plus franchement c’est pas compliqué à faire.
Le déconfinement s’annonce, mais franchement j’ai l’impression que peu va changer par rapport aux habitudes que nous avons prises : métros restreints, impossibilité de quitter la région pour retrouver nos familles, travail à la maison et surtout frontières fermées. Pas de rayon d’espoir par ici, donc, surtout une grosse déprime.
Ca y est, le confinement est devenu insupportable.
Depuis une semaine, nous avons tous passé le cap à la maison : on en peut plus. On a beau s’occuper, faire des jeux, discuter, cuisiner, on a juste atteint cet état de triste déliquescence dont il est difficile de s’extraire, une sorte de mollesse et de déprime générale. Le soir, on se raconte à peine à quel point notre journée était nulle et on s’avachit devant nos assiettes (et en vrai, perso j’ai un peu perdu l’appétit, du coup on cuisine moins aussi) et ensuite on va se coucher pour recommencer la même chose le lendemain.
Ce qui me manque, encore plus que les bars, c’est l’impossibilité de pouvoir se projeter, prévoir, et essayer de construire quoi que ce soit. Ce temps cyclique me tue.
Ceci dit, avant d’atteindre cet état de déprime généralisée, j’ai fait ce crumble aux deux saumons et aux légumes et c’était trop bon. Vu que je m’impose maintenant des régles strictes sur l’achat de viande et de poisson, les deux saumons m’ont coûté un smic, mais ça faisait du bien de changer un peu. Le parmesan va parfaitement avec le mélange et le citron vert relève le tout.
Après ma papillote de saumon au fenouil, courgette et citron, il me restait des légumes. Or, je n’aime pas jeter, je me suis donc creusé la tête afin de savoir quoi en faire. Du coup, j’ai tout fait cuire ensemble, et puis comme c’était assez aqueux j’ai mixé, et puis bim, une soupe délicieuse.
Je vais presque commencer à aimer le fenouil c’est fou.
J’ai des tonnes de trucs dans ma cuisine. Des accessoires, plats de présentation, éléments de décor et autres gadgets que pour la plupart, j’utilise très peu. Parmi ceux-ci se trouvait une mandoline : je l’avais eue à Emmaüs St Omer (true story) avec une râpe, mise sur l’étagère du dessus que je suis trop petite pour attraper sans tabouret, et je l’avais oubliée.
Et puis, en faisant mes cartons, je retombe dessus. Dans ma période Marie Kondoisatrice, je décide qu’il me faut trancher son sort, et pour cela, que je teste ses fonctions de tranchage de légumes (oui, j’ai osé cette blague).
Résultat, cela a révolutionné ma vie. C’est tellement rapide et pratique, je l’utilise non stop depuis ! Et cette découverte a gravement simplifié cette recette de papillote que je te propose ici : très rapide, délicieuse et, surtout, validée par Petit Frère N°2.
Enfin le moment de publier une de mes recettes fétiches depuis que j’ai commencé à cuisiner, il y a plus ou moins 10 ans (oh la vieillesse). Un crumble salé de courgettes fondantes, parfait avec la feta et la menthe !
Depuis mon retour de vacances, et la signature de l’appartement inespéré, c’est la grande période des cartons, des papiers, des angoisses et des to-do-list à rallonge. Comme j’aime me simplifier la vie, je fais également un désencombrement complet de tous mes trucs qui traînaient, et surtout de mes vêtements. Quelques changements de vaisselle seront inclus, donc tu risques même de le voir passer…
Je te présente aujourd’hui une de mes recettes fétiches, publiée le premier mois du blog, et aujourd’hui remise à jour !
Cette tarte tatin, je l’adore, je la fait quand il reste du chèvre, des courgettes ou de la pâte feuilleté – tous les prétextes sont bons quand il s’git de manger – et souvent aussi en mini tartelettes. Je n’arrive pas à me décider sur laquelle est la meilleure version, entre pesto ou miel, donc tu peux faire moit/moit et me dire ce que t’en penses. En dehors de sa facilité, elle plaît à tout le monde, elle est parfaite.