En ce moment je suis moins présente par ici (et la refonte du blog n’a pas encore lieu) simplement car… je n’ai plus une minute de libre. J’ai pu reprendre les travaux de la maison, et ce à 200 à l’heure car il faut que ce soit loué en janvier, je prépare le best-of, je fais les cadeaux de Noël, je crée l’album photo d’anniversaire d’une copine (et c’est beaucoup de boulot), je règle tous les détails administratifs de la maison… et puis après il y a la vie de tous les jours.
Je cuisine quand même pour me nourrir, mais un peu la cuisine de la facilité : je suis un peu désespérée à l’idée de ne pas pouvoir faire de bredele ou de stollen pendant les fêtes… Du coup je t’offre la cuisine de la facilité avec un coleslaw facile, délicieux sur du pain grillé.
Une compotée bien réconfortante pour le froid qui arrive peu à peu, avec de la tomate (en boîte), des haricots et de la ricotta pour contre balancer le plat chaud. Dans le même genre, en Belgique il arrive de manger des frites chaudes avec de la compote de pommes froide, figure toi que c’est délicieux (dans le cas présent c’est beaucoup moins chelou évidemment). Avec un peu de pain grillé, c’est super facile à faire.
Si au précédent confinement j’avais repeint la salle de bain, j’ai réarangé complétement ma chambre sur celui-ci. Un peu de bricolage, pas mal de recherches sur le bon coin et vinted et j’ai l’impression d’avoir une nouvelle chambre. Ma nouvelle organisation me permet d’être plus concentrée, et moi et ma chère maquettiste qui m’aide (pour laquelle j’avais réalisé un naked cake l’an dernier) préparons activement la refonte du blog.
Quand j’ai préparé ce plat, L. l’a regardé, et m’a sorti, comme parfois : « I’m not sure I will want to eat that », « je ne suis pas sûr que j’aurais envie de manger ça ». Quand il y a « je ne suis pas sûr », chez L., ça veut dire « non ». Cependant, comme je suis trop chiante, je l’ai forcé à prendre une cuillerée… et il a fini par « manger ça ». En même temps, c’était délicieux, le quinoa et les légumes vont très bien avec le citron, le parmesan, l’ail et un peu de poivre. Servi avec un oeuf mollet, encore mieux.
En parlant de L., il a dû rentrer à New York, là où le reconfinement n’est qu’une vague possibilité, où on fête le résultat des élections, où les bars sont ouverts, où on se balade encore en pull et où les arbres sont magnifiques. Est-ce que c’est évident que New York me manque ?
En ce moment, je suis obsédée par la série/télé réalité Selling Sunset, sur netflix, qui est extrêmement nulle mais impossible à arrêter. C’est une télé réalité sur des agentes immobiliers (immobilières ?) avec des talons de 14 cm qui vendent des manoirs à 44 millions à des gens qui ont besoin d’au moins 12 places de parking. Totalement mon quotidien quoi.
J’adore les maisons, j’adore les critiquer et les comparer comme si j’avais quelques millions en trop à mettre dans une maison avec deux jacuzzis, j’adore les dramas sans aucun sens, et je deviens assez douée pour reconnaître les poitrines ayant subi une augmentation mamaire (spoiler, dans cette série : toutes, elles les comparent même à un moment. Pour les lèvres, c’est 2/3, mecs compris. Quant au botox, c’est littérallement devant les caméras).
Je l’ai déjà vue deux fois en entier, et depuis que j’ai fini, je suis en deuil. On verra bien où mes clics mes mèneront la prochaine fois sur netflix.
La saison des soupes revient, et Ottolenghi change le game. Après avoir pas mal fêté la victoire de Biden, on mange un peu plus sainement avant le départ de L. (qui a légèrement tendance à nous faire commander tout le temps pendant ce confinement 2.0.) et je profite de Simple, Plenty More et NOPI, les seuls livres de cuisine que j’utilise (avec Veggie de Cléa). Merci Ottolenghi pour ces deux soupes délicieuses et que – incroyable – même L. a aimées.
En ce moment, je réfléchis pas mal à l’avenir du blog, et à rafraîchir son design, à bosser un peu plus sérieusement sur l’index aussi, qu’il soit plus accessible. Tu devrais bientôt voir des changements par ici…
Ca y est, le retour du confinement. Honnêtement, je ne m’y attendais pas du tout et ça a été un choc. Après une bonne réflexion, je reste à Paris avec ma coloc et L. (qui a encore 2 semaines en France), et j’irai au bureau de temps en temps, est-ce que ce sera pire ou moins pire que le premier confinement ? On verra bien. C’est un peu la déprime, mais on reprend des projets confinés : pâtisserie, réaménagement de ma chambre, un peu de couture, du sport… et des pickles.
Ici, une recette hyper rapide de pickles de radis, qui marche d’ailleurs aussi très bien avec des carottes rapées ! Bientôt, je te filerai des idées pour l’utiliser.
Mon coloc, le comte de Bel Air, est un grand fan de BD (et notamment indépendante) (d’ailleurs, en plus de sa coloc, je suis également son éditrice non payée non officielle et peut-être, un jour, son agente). Il change régulièrement les BDs à notre disposition dans les toilettes, et récemment, il a mis Une année exemplaire de Lisa Mandel. Depuis que je la lis (je l’adore), je réfléchis un peu à mon rapport au « sain » (si tu ne connais pas cette autrice, elle s’est donné le défi d’arrêter toutes ses addictions en 1 an, et spoiler, ça ne se passe toujours bien).
On me dit souvent que j’ai un style de vie « sain », mais tout est relatif. Je fais beaucoup de sport, c’est devenu un automatisme et un bonheur pour moi, mais au début c’était avant tout pour rentrer dans mes pantalons. Je ne fume pas mais j’essaie de contrôler ce que je bois (après tout je suis nordo-bretonne, on fait pas beaucoup mieux niveau alcoolisme croisé). Je ne dors pas beaucoup beaucoup mais bon, on ne peut pas tout avoir. Pour la nourriture, c’est avant tout le plaisir de cuisiner qui me pousse à ne pas manger beaucoup de choses industrielles, mais pendant quelques années – et au début de ce blog – j’avais un rapport un peu plus compliqué à la nourriture, de privations puis de cheat meals. Si tout n’est pas parfait maintenant, je ne me prive pas du tout, et c’est pour ça que depuis quelques années, ce genre de plats, plein de beurre salé, délicieux avec un peu de pain, j’en raffole. Un plat parfait pour l’automne donc, réconfortant et plein de gras.
En ce moment, je suis sans cesse la tête dans les travaux (et les mains dedans tous les week-ends) : si au début ça avançait à toute vitesse, le rythme a beaucoup ralenti et pour moi qui n’ait aucune patience, c’est extrêmement frustrant. Les finitions, c’est la moitié du travail, mais il faut à chaque fois des outils précis, un nombre de vis d’un diamètre défini, tout recommencer parce que ça ne passe pas à un centimètre près, et puis encore et toujours, aller à Leroy Merlin et à la benne.
Du coup, je cherche des plats un peu passe-partout sans prise de tête, et depuis la mangue au piment, citron vert et sel, je voulais une sorte de version salée, afin de pouvoir asaisonner mes plats ou d’avoir un accompagnement avec un peu de riz et un oeuf. Eh bien, il suffisait juste d’ajouter un avocat. Comme quoi la cuisine c’est pas compliqué.
A Noël dernier, j’ai reçu NOPI, le nouveau livre de Yotam Ottolenghi, et je me suis dit que je devais le tester le plus vite possible. C’est la raison pour laquelle j’ai tardé aussi longtemps.
En effet, à première vue, beaucoup de recettes m’ont fait peur (c’est un livre au niveau plus élevé que ses autres livres apparemment), mais je suis une tellement grande fan de courge rôtie que j’avais tout de suite noté cette recette et que si elle est assez longue, c’est vraiment un délice que je te recommande !
Pour mon anniversaire j’ai eu Simple d’Ottolenghi, la preuve que mes cousins me connaissent bien. Je me suis donc jetée dessus, j’ai corné toutes les pages parce que tout à l’air génial ; j’ai déjà testé moult recettes. J’ai commencé par celle-ci, faisable avec les ingrédients du placard et délicieuse : les lentilles, aubergines, tomates et yaourt forment un mélange crémeux et délicieux.
Je reviens vite avec absolument toutes les recettes du livre.