En me lançant dans les rouleaux de printemps, je n’avais pas réalisé que je devais m’engager à finir les 50 feuilles de riz du paquet. Et donc à faire un nombre incalculable de rouleaux d’ici à mon déménagement.
J’ai donc testé plein de recettes, et en plus de la première que je t’avais présenté avec des crevettes, voilà une autre version vegan ! Délicieux avec cette sauce à la cacahuète.
J’ai réalisé ce plat avant mes dernières vacances sur une recette de Cléa : cela faisait un moment que je voulais tester la béchamel à partir de l’huile d’olive et j’ai été épatée, une tuerie, pareille qu’avec du beurre !
Après avoir dévoré une moitié au dîner, je mets le reste dans un tupperware et finalement, le lendemain midi, on va manger dehors avec les collégues. Pas grave, je le congèle dans le congélo du boulot pour après les vacances. Au retour de congés, je le laisse donc à décongeler sur le plan de travail de la cuisine du bureau, pour éviter qu’il soit encore à moitié congelé quelques heures plus tard pour déjeuner. Lorsque je reviens, après une matinée de réunions intenses, je trouve toute l’équipe en train de se plaindre des gens qui laissent leurs plats à pourrir dans le frigo et ça pue et ça utilise toute la place… « et puis le truc tout moisi là sur le comptoir, j’hésite à le jeter ! »
Ils avaient pris les épinards pour du moisi… et mon plat a failli finir à la poubelle.
Moralité : méfie toi de tes collègues (même si ceux là ils sont trop bien, je les garde).
Dans la suite de mon article sur que faire avec le tofu voilà une nouvelle recette, bien épicée, made in Ottolenghi : évidemment j’avais pas de citron noir, pas de tous les ingrédients qu’il fallait, donc je me suis arrangée, comme d’habitude.
De temps en temps, on me dit que mes recettes ont l’air trop compliquées, avec trop d’ingrédients, mais toutes les recettes sont faites pour être adaptées et personnellement je m’autorise beaucoup de libertés, même en patisserie où ça n’est pas conseillé… Il faut s’arranger avec ses placards (et sa conscience mais ça c’est un autre problème).
Comme j’en avais déjà parlé sur ce blog, mes deux anciennes colocs, Marron et Jaune, n’aimaient pas les épinards. Il y a un peu l’image des gamins qui détestent les épinards, et c’est un truc qui m’est revenu en tête quand j’étais aux États-Unis et que j’ai réalisé que ce n’était pas du tout le cas pour les américains, qui sont plutôt fans d’épinards mais qui détestent… les brocolis. Depuis, je me demande toujours si Popeye est célébre chez les américains ou juste chez les frenchies.
Bref, voilà donc une recette d’épinards super facile issue du livre de Cléa, une nouvelle façon de cuisiner les citrons confits salés que je fais régulièrement (d’autres idées par ici). Il suffit de cuire les épinards 5-10 min et de les mixer, cela donne un coulis chaud qui va très bien avec du riz ou des pâtes.
Faire des rouleaux à base de feuilles de riz a pour moi un petit côté madeleine de Proust… Petite, je dévorais les Astrapi et leurs recettes pour enfants ; en plus d’avoir fait leur recette de Pommes bonne femme un nombre incalculable de fois, j’étais une grande fan de celle des rouleaux de printemps. J’en faisais de temps en temps avec ma nounou le mercredi, en prenant bien soin de séparer les miens des autres, parce que je n’aimais pas la menthe à l’époque (et c’est la raison pour laquelle j’utilise toujours un dentifrice à la fraise pour les moins de 5 ans, je le confesse).
C’est donc à moitié par nostalgie / à moitié pour frimer que j’ai testé cette recette. On va pas se mentir en effet sur le côté ultra instagrammable et assez cool d’avoir des rouleaux de printemps multicolores, d’autant que c’est même pas si compliquée que ça. Une fois que tu as choppé le coup de main, cela prend une quinzaine de minutes pour faire une dizaine de ces rouleaux qui sont super frais et qui font vraiment du bien pendant l’été. Pratiques pour un apéro ou plusieurs repas dans la semaine. Quant à la sauce, elle est hyper facile et rapide et vient de chez Clothilde, tu peux l’utiliser dans des tonnes de recettes différentes !
Ok, voilà l’arnaque du siècle. Un peu comme ma purée de pois-cassés au lait coco : tu dois juste tout mixer, simplicité encore plus maximum si tu achètes une boite de petits pois, je te jure c’est le bonheur. J’ai pu me la pêter au boulot, sans aucun effort. La douceur des petits-pois se marie très bien avec le lait coco et le gingembre et la coriandre pimpent un peu le tout.
J’écris cet article en faisant ma valise pour partir en vacances une semaine à NY, profiter des rooftops, des barbecues et des parcs que je n’avais peu eu l’occasion de voir l’été dernier. Mes chères collégues m’ont demandé de leur ramener « des hot-dogs » (encore merci) et mes parents en ont profité pour me refiler un tas de trucs à faire « quand je m’ennuierai ». Bref, de vraies vacances.
Je commence peu à peu à me faire au nouveau rythme du travail. Malheureusement, je n’habite pas tout près de mon nouveau bureau et j’ai donc un bon temps de trajet en vélo ; je ne peux plus faire mon sport le matin, et je vais à la salle le soir. Du coup, quand je rentre, après une heure de sport et le vélo du retour, je suis épuisée, et j’ai juste envie de manger tout de suite. J’ai donc dû m’organiser un peu mieux pour faire mes plats, notamment ceux qui prennent du temps : ces aubergines ont cuit pendant une heure le dimanche, et j’ai fait une platrée de riz pour toute la semaine ! Mais qu’est ce qu’elles étaient délicieuses… Piquantes, réconfortantes, fondantes… parfaites quand tu rentres le soir avec le temps pourri qu’on a en ce moment à Paris.
Le retour des salades, avec beaucoup d’Ottolenghi parce que j’ai craqué et ait acheté Plenty More, de quoi m’éclater avec les recettes de mon chef préféré. Donc voilà plein d’idées pour entamer le retour des beaux jours.
Salade d’Ottolenghi de tomates, grenade et citron rôti
Préchauffer le four à 180°c. Couper deux citrons bios dans la longueur et les tailler en fins quartiers de quelques milimètres de largeur. Les faire blanchir 2 minutes dans de l’eau bouillante. Égoutter et mélanger avec un mélange d’1 c à s d’huile d’olive, d’1 c à c de sucre et de quelques feuilles de sauge (je n’en avais pas, j’ai pris du thym). Disposer sur une plaque de four recouverte de papier sulfurisé et enfourner pour 15-20 min, jusqu’à ce qu’ils soeint rôtis. Mélanger avec 400 g de tomates cerises multicolores, les graines d’1 grenade (merci à Petit Frère n°1 pour avoir extrait les graines), 1/2 oignon rouge épluché et émincé, sel, poivre, vinaigre balsamique et une grosse poignée de basilic haché.
Salade multicolore au quinoa, maïs et pêches
Cuire 100 g de quinoa. Mélanger avec 100 g de maïs grillé dans la poêle, 2 pêches épluchées et coupées en morceaux, 100 g de tomates cerises multicolores, 50 g de feta émiéttée, 1 avocat coupé en morceaux, 1 c à s de graines de tournesol, le jus d’un citron vert, un peu de sauce soja, du poivre, du piment, un peu de menthe, de coriandre de citronnelle et de basilic thaï hachés.
Salade de grenade, pommes, kale, jambon de parme et feta
Une simplification de cette recette, dont j’ai enlevé une bonne partie du sucre… Préchauffer le four à 180°c et y faire cuire 3 tranches de jambon de parme et 1 poignée de graines de tournesol, recouverts de 2 c à c de sirop d’érable/sirop d’agave et d’1 c à c de cannelle. Une fois le tout caramélisé, le mélanger à du kale lavé et haché, 1 pomme coupée en fines lamelles, 100g de feta émiéttée, les graines d’1/2 grenade. Assaisonner avec 1 c à s de vinaigre de cidre, sel et poivre.
Salade d’Ottolenghi au chou fleur, mangue et pois-chiches
Détacher les fleurets d’1 chou fleur. Les laver et les plonger 2 min dans l’eau bouillante : égoutter et laisser refroidir. Mélanger le chou fleur avec 200 g de feuilles d’épinards, 1 boîte de 400 g de pois-chiches égouttés, la chair de 2 grosses mangues mûres coupées en morceaux, 1 bouquet de coriandre émincé. Faire revenir 1 oignon épluché et émincé dans une poêle avec des graines de coriandre, cumin, curcuma, sel, poivre et 1 c à s d’huile d’olive avec le jus de 2 citrons.
On me l’a tellement de fois demandé… que faire avec tous ces trucs bizarres mangés le plus souvent uniquement par les végétariens et vegans?! J’ai beaucoup travaillé sur cet article pour te donner une vision d’ensemble et plein d’idées variées à réutiliser afin de pouvoir être assez à l’aise pour utiliser le tofu dans tous les plats, curry, poêlées, salades, steaks végés et même en sucré !
Alors déjà, on va s’attaquer à la remarque numéro 1 : ça n’a pas de goût. J’ai reçu beaucoup de commentaires dans ce sens là, et c’est dommage, parce que c’est faux ! Certes, si tu croques dans ton bloc de tofu ou de seitan nature, c’est dégueu. Mais en fait, le tofu est fade de base parce qu’il faut lui donner du goût ! Tu peux d’ailleurs acheter tous ces ingrédients déjà marinés dans les magasins bios (fumé, aux herbes de Provence, au teriyaki, au curry, au pesto, à la sauce tomate…) et il ne reste qu’à les faire griller à la poêle pour les ajouter partout,mais tu peux aussi en prendre goût nature et les faire mariner ou les cuisiner d’une certaine façon…
La remarque d’après, c’est que c’est c’est uniquement pour les végétariens, mais en fait, le tofu est parfois cuisiné avec de la viande ou du poisson, notamment au Japon ! Je t’en ai déjà parlé dans un article sur le tofu à l’angevine. Et puis en plus, cela permet de diversifier ses sources de protéines.
Dernière objection : c’est cher. C’est pas faux (même si dans certains pays comme les US c’est carrément abordable) mais si on compare à la viande, c’est pas si cher que ça !
Te voilà donc prêt pour le monde merveilleux des protéines végétales.
Je ne cuisine pas souvent la polenta… Je suis une grande fan de riz, quinoa ou encore pâtes mais alors le maïs ou la polenta, bof. Mais comme mes parents adorent, il y en a toujours chez eux, et étant encore à Lille pendant quelques semaines, je me suis dit que c’était l’occasion ou jamais de tester cette recette ! Ici la polenta est mélangée à une purée de légumes et servie avec des champignons sautés (et moi j’ai mis un oeuf mollet un peu explosé en mode #eggporn parce que je suis un peu influenceuse tavu), et ça lui donne un petit goût différent que j’ai beaucoup aimé.
Je profite de cet article pour annoncer au monde entier une nouvelle : je quitte le club des chômeurs (y’avait des côtés sympas et moins sympas on va être honnêtes. Plutôt moins sympas que sympas même) car j’ai trouvé un emploi rémunéré, eh oui ! Comme quoi ça arrive même aux meilleurs… Je rentre donc bientôt dans ma petite cuisine parisienne retrouver mes jolis plats et tout ce que j’adore et je déteste dans la capitale. Mon projet de repartir aux États-Unis n’est pas annulé, mais reporté, en sachant que la logique des visas le complique énormément (c’est un euphémisme) et qui sait quand je pourrais le réaliser…