Salé

Aubergines farcies « imam bayildi »

Dans ma lutte pour convaincre mes colocs de manger moins de féculents et plus de légumes (même si mes essais de soupes ne sont pas hyper convaincants), j’ai trouvé ces aubergines végétariennes (et même vegan et sans gluten !) farcies à l’orientale, plutôt parfumées, « imam bayildi » signifiant « l’imam s’est évanoui » (tellement c’était bon, t’auras compris).

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Tarte rustique butternut-feta

J’avais demandé à mes colocs de me ramener du marché un potiron pour tester une super recette de pancakes, et voilà Marron, toute contente, qui me rapporte… une courge butternut. Du coup j’ai cogité, je voulais mettre du roquefort (<3), faire une soupe, un gratin… Mais comme les filles n’ont pas de micro-ondes à leurs facs, j’ai fait un truc plus mangeable froid : une tarte.

J’avais déjà fait cette tarte en Espagne quand mes amies de prépa étaient venues me voir, et je me souviens qu’on mourrait de faim parce que le temps que la pâte repose, que la courge cuise, puis la tarte… On en pouvait plus. Donc fais la à l’avance…

La tarte rustique, c’est plutôt génial parce que ça permet de faire des tartes à l’arrache, sans moule à tarte. En vacances, ça te permet d’improviser un peu avec ce que t’as sous la main. Les proportions peuvent être augmentées, là ça fait une petite tarte, mais du coup ça passe dans les minis fours étudiants, dans lesquels, en plus, les moules à tartes ne passent pas !

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Encore des anniversaires ; petit frère n°2 et N° 3, sablés apéros aux noisettes et pudding crémeux de Bourgogne

Les gamins sont plutôt doués, ils sont nés le même jour à 7 ans d’intervalle. Du coup ça fait un double anniversaire, plein de grands-parents, un gros apéro et un double gateau. Et plein de testeurs pour moi…

Sauf que lorsque j’arrive le jour même pour faire la cuisine, je découvre un véritable carnage, des oeufs, de la farine partout, du caramel cramé et du lait plein le plan de travail : petit frère n°1 avait insisté pour faire le gateau. On a eu trés peur, surtout quand il m’a décrit comment il avait battu le oeufs en neige à la barbare.

Et bah résultat, c’était plutôt pas mal. Et j’ai quand même fait l’apéro. Et puis si tu veux tout savoir, je sais déà plus ce qu’ils ont eu comme cadeaux. Et les photos sont pas top-top parce que ma mère les as prises avec son appareil.

Sablés au poivre et noisettes

J’ai récupéré cette recette chez Clothilde, mais ils étaient plus sucrés que biscuits apéros, et en diminuant le sucre, ça marche pour tout, ils sont vraiment délicieux ! Ils ont disparus à toute vitesse.

  • 100g de noisettes entières
  • 200 g de farine semi-complète
  • 70 g de flocons d’épautre ou d’avoine
  • 90 g de vergeoise ou de sucre de canne
  • 1 c à c de bicarbonate de sodium
  • 1 pincée de sel
  • 1/4 c à c de poivre
  • 130 g de beurre froid en morceaux
  • 2 c à s d’eau

Dans une poêle sans matiére grasse, faire revenir les noisettes entiéres. Si elles ont encore leur peau, elle va se retirer facilement avec un torchon pendant qu’elles sont encore chaudes. Les hâcher.

Mélanger les noisettes avec la farine, les flocons, le sucre, le bicarbonate, le sel et le poivre. Ajouter l’eau et le beurre en morceaux, et mélanger avec les mains jusqu’à former une boule, à mettre au frigo pendant une heure.

Préchauffer le four à 150°c.

Sortir la pâte et former des boules un peu plus grosses qu’une noix, à déposer sur une plaque recouverte de papier sulfurisé.

Mettre au four 25 minutes jusqu’à ce
que les sablés soient blonds.

Pudding crémeux de Bourgogne

Ma mère n’est pas une grande cuisinière, mais parmi les choses qu’elle nous a appris, il y a (évidemment) son gateau préféré ; le pudding crémeux de Bourgogne, une sorte de créme brulée avec du caramel en gateau… J’admet, c’est pas top comme description, mais c’est vraiment bon, et ça change des gateaux au chocolat habituels.

  • 4 oeufs
  • 80 g de sucre + 50 g de sucre pour le caramel
  • 80 g de beurre
  • 80 g de farine
  • 1/2 L de lait
  • 1 gousse de vanille
  • 2 c à s d’eau

Préchauffer le four à 180°c.

Dans une casserole, faire bouillir le lait, les 80 g de sucre et la gousse de vanille fendue. Attention, le lait c’est piégeux, ça frémit et 5s plus tard tu en as partout. Donc dés que ça bout, tu l’éloignes du feu et tu retires la gousse de vanille.

Séparer les blancs des jaunes et battre les blancs en neige.

Dans une autre casseole, faire fondre le beurre. Ajouter la farine et retirer du feu en mélangeant trés vite pour faire un roux (c’est comme pour la pâte à choux). La pâte doit se détacher des bords en formant une boule. Remettre à feu trés doux et incorporer peu à peu le lait jusqu’à ce que la pâte soit homogéne.

Verser la pâte sur les jaunes d’oeufs : il faut incorporer trés lentement pour éviter que les jaunes cuisent et fassent des bouts d’omelette. Incorporer ensuite les blancs en neige.

Faire le caramel : dans une petite casserole, mettre l’eau et les 50 g de sucre et faire chauffer à feu doux en remuant jusqu’à ce que le caramel se forme. (izi)

Beurrer un plat et verser le caramel au fond. Recouvrir de la pâte.

Faire cuire 1h. Bon ap !

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Tarte légumes-champignons qui change un peu

Cette semaine j’ai tenté de faire une soupe aux choux de bruxelles qui tentait de cacher le goût des choux de Bruxelles sans y arriver du tout. Le pire étant qu’il en reste plein au congélo… Mais j’ai aussi fait des tests réussis, et notamment cette tarte pseudo saine, super rapide à faire si vous utilisez une pâte à tarte déjà faite et de la purée de légumes déjà congelée comme moi.

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Risotto au vin rouge, roquette et gésiers confits

Ce risotto est parti tout simplement du fait qu’il nous restait une bouteille de vin rouge entamée, mais depuis un peu trop longtemps pour être vraiment buvable… Cette recette a été validée par mes colocs et les squatteurs actuels de chez nous (coucou les lapins <3), et franchement, elle a plutôt la classe, le riz devient violet, et c’est une belle récompense pour le temps de fou que ça met de faire un risotto.

J’ai décidé cette année de commencer le théâtre, et je cuisine donc en ce moment en répétant les lignes de Cuisine et dépendances, ce qui, tu admettra, est plutôt classe quand tu cuisines. Dézo.

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Quartiers de potimarron au four aux épices et soupe au potimarron, lait coco et curry

Au bout d’un moment, on ne sait plus trop quoi faire des courges, même si on continue à les acheter. Je me balade donc un peu partout sur le internet mondial et je cherche… Du coup j’ai fait de la courge au four et de la soupe !

Update : Deux versions de ces quartiers de courge au four (que je fais très très régulièrement depuis deux ans…) : avec piment d’Espelette, parmesan et cassonade, ou chapelure et parmesan. Choose your weapon.

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Les cucurbitades, ou comment manger des courges pendant une semaine

 

Dimanche dernier, je suis allée aux cucurbitades. Tu savais que ça existait ? Moi non plus. C’est la fête qui célébre la sorcellerie et les cucurbitacés (les courges quoi). Donc j’ai découvert des tas de courges que je savais que ça pouvait exister, j’en ai volé quelques petites pour décorer l’appart (oups) et j’en ai même acheté quelques unes… Du coup on a mangé des courges toute la semaine, sous des formes plus ou moins réussies… Et finalement, il y en a une seule qui nous a vraiment plu (maintenant je parle au pluriel, mes colocs de cette année aimant autant manger que moi, elles sont forcées de gouter)

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Soupe carottes poires

Je suis vraiment pas douée pour faire des soupes. Vraiment, je les rate tout le temps, et en général j’ai 5-6 tupperwares au congélo parce que je gère mal les quantités. Voilà donc la seule soupe que je réussis vraiment (même si là encore ça m’a duré une bonne partie de la semaine, et mes colocs se moquaient de moi et de ma soupe…)

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Chirashi au saumon et avocat

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Ayant emménagé il y a peu, j’ai fini par inviter mon paternel à manger chez moi, comme la personne adulte et responsable que je suis. Il n’y a que quand on est adulte qu’on invite ses parents à manger et pas l’inverse.

Savoir quoi cuisiner a été plus compliqué. Déjà, car quand on est adulte on a envie d’impressionner ses parents sur ses capacités culinaires (ceci dit, les miens ne s’inquiètent pas trop de ce côté là), ensuite, parce qu’on veut vraiment qu’ils aiment ce qu’on a préparé. Mon père n’est pas difficile mais justement, il apprécie surtout les plats simples, légers, n’aime pas trop la viande et les 3/4 de ses repas comportent du riz. Oh et je n’ai pas trop de sous en plus.

Du coup, j’ai misé sur le facile et japonisant : ça a marché. Un chirashi comme on en commande dans les restos, avec du riz à sushis, du saumon et de l’avocat. Izi.

Bonus : je t’explique comment faire une jolie rose d’avocat, comme les instagrameuses, avec ou sans du saumon dedans. De rien.

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Rouleaux expérimentaux de nori aux légumes

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Je vais être honnête avec toi d’emblée : cette recette n’a pas vraiment fait l’unanimité. J’avais vu cette idée chez Clothilde, puis regardé un peu partout les recettes du genre avant de me lancer. Et en général quand j’en parle aux gens la réaction est d’abord franchement pas positive.

Malgré les préjugés, j’ai été personnellement plutôt conquise : le principe est de faire des gros makis mais sans le riz, ce qui gagne un temps fou et coûte beaucoup moins cher. Le résultat est très frais, et très croquant, en plus d’être adaptable, vegan et facile à faire. Donc remballe les idées pré-conçues, et viens tester.

D’ailleurs, dans le même style « makis izi », tu peux tester cette délicieuse recette

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