Etudiante sur Lille, j'aime manger, tester des trucs, et torturer mes amis, ma famille et mes colocs Jaune et Marron [noms de code] avec plein de petits plats, plus ou moins mangeables et expérimentaux.
Il est encore un peu tôt pour la saison des mûres mais j’avais réalisé cette recette en septembre dernier, lors de mon arrivée à New York, et j’avais hâte de publier ce souvenir : tu peux évidemment prendre des fruits congelés tant que ce n’est pas la saison, où tenter avec d’autres fruits .
Les Eccles cakes, dont j’ai trouvé la recette sur ce blog, sont des petits chaussons/galettes anglais aux fruits (la version traditionnelle est aux raisins secs et à la pâte feuilletée mais celle ci est vraiment top), un peu caramélisés, dont la pâte prend le goût des fruits, et qui se mangent plutôt tièdes avec de la crème fraîche. Un vrai bonheur : mes colocs américains avaient adoré et les avaient mangés à même la plaque (merci à mes anciennes colocs, l’Allemande et l’Australienne, pour leur hand modelling)
Cela faisait longtemps que je n’avais pas fait de pizzas avec une base de légumes. Pour être honnête, lors de mon séjour aux États-Unis, j’ai été assez étonnée par l’obsession « anti-carbs » (anti-féculents)… Alors maintenant quand je publie une recette sans féculents j’ai l’impression de participer à ce mouvement de démonisation… Évidemment je ne dis pas qu’il faut absolument manger des féculents à chaque repas, mais je trouve que bannir un groupe alimentaire n’a pas vraiment de sens. Bref, si je fais des pizzas de légumes, c’est pour le plaisir des légumes et pour varier un peu, et puis c’est moins lourd donc on peut en manger plus…
Pour les non affictionados du chou-fleur, sache qu’on sent très peu le goût, mais sinon voilà mes autres recettes de pizzas à base de légumes :
Le retour des salades, avec beaucoup d’Ottolenghi parce que j’ai craqué et ait acheté Plenty More, de quoi m’éclater avec les recettes de mon chef préféré. Donc voilà plein d’idées pour entamer le retour des beaux jours.
Salade d’Ottolenghi de tomates, grenade et citron rôti
Préchauffer le four à 180°c. Couper deux citrons bios dans la longueur et les tailler en fins quartiers de quelques milimètres de largeur. Les faire blanchir 2 minutes dans de l’eau bouillante. Égoutter et mélanger avec un mélange d’1 c à s d’huile d’olive, d’1 c à c de sucre et de quelques feuilles de sauge (je n’en avais pas, j’ai pris du thym). Disposer sur une plaque de four recouverte de papier sulfurisé et enfourner pour 15-20 min, jusqu’à ce qu’ils soeint rôtis. Mélanger avec 400 g de tomates cerises multicolores, les graines d’1 grenade (merci à Petit Frère n°1 pour avoir extrait les graines), 1/2 oignon rouge épluché et émincé, sel, poivre, vinaigre balsamique et une grosse poignée de basilic haché.
Salade multicolore au quinoa, maïs et pêches
Cuire 100 g de quinoa. Mélanger avec 100 g de maïs grillé dans la poêle, 2 pêches épluchées et coupées en morceaux, 100 g de tomates cerises multicolores, 50 g de feta émiéttée, 1 avocat coupé en morceaux, 1 c à s de graines de tournesol, le jus d’un citron vert, un peu de sauce soja, du poivre, du piment, un peu de menthe, de coriandre de citronnelle et de basilic thaï hachés.
Salade de grenade, pommes, kale, jambon de parme et feta
Une simplification de cette recette, dont j’ai enlevé une bonne partie du sucre… Préchauffer le four à 180°c et y faire cuire 3 tranches de jambon de parme et 1 poignée de graines de tournesol, recouverts de 2 c à c de sirop d’érable/sirop d’agave et d’1 c à c de cannelle. Une fois le tout caramélisé, le mélanger à du kale lavé et haché, 1 pomme coupée en fines lamelles, 100g de feta émiéttée, les graines d’1/2 grenade. Assaisonner avec 1 c à s de vinaigre de cidre, sel et poivre.
Salade d’Ottolenghi au chou fleur, mangue et pois-chiches
Détacher les fleurets d’1 chou fleur. Les laver et les plonger 2 min dans l’eau bouillante : égoutter et laisser refroidir. Mélanger le chou fleur avec 200 g de feuilles d’épinards, 1 boîte de 400 g de pois-chiches égouttés, la chair de 2 grosses mangues mûres coupées en morceaux, 1 bouquet de coriandre émincé. Faire revenir 1 oignon épluché et émincé dans une poêle avec des graines de coriandre, cumin, curcuma, sel, poivre et 1 c à s d’huile d’olive avec le jus de 2 citrons.
On me l’a tellement de fois demandé… que faire avec tous ces trucs bizarres mangés le plus souvent uniquement par les végétariens et vegans?! J’ai beaucoup travaillé sur cet article pour te donner une vision d’ensemble et plein d’idées variées à réutiliser afin de pouvoir être assez à l’aise pour utiliser le tofu dans tous les plats, curry, poêlées, salades, steaks végés et même en sucré !
Alors déjà, on va s’attaquer à la remarque numéro 1 : ça n’a pas de goût. J’ai reçu beaucoup de commentaires dans ce sens là, et c’est dommage, parce que c’est faux ! Certes, si tu croques dans ton bloc de tofu ou de seitan nature, c’est dégueu. Mais en fait, le tofu est fade de base parce qu’il faut lui donner du goût ! Tu peux d’ailleurs acheter tous ces ingrédients déjà marinés dans les magasins bios (fumé, aux herbes de Provence, au teriyaki, au curry, au pesto, à la sauce tomate…) et il ne reste qu’à les faire griller à la poêle pour les ajouter partout,mais tu peux aussi en prendre goût nature et les faire mariner ou les cuisiner d’une certaine façon…
La remarque d’après, c’est que c’est c’est uniquement pour les végétariens, mais en fait, le tofu est parfois cuisiné avec de la viande ou du poisson, notamment au Japon ! Je t’en ai déjà parlé dans un article sur le tofu à l’angevine. Et puis en plus, cela permet de diversifier ses sources de protéines.
Dernière objection : c’est cher. C’est pas faux (même si dans certains pays comme les US c’est carrément abordable) mais si on compare à la viande, c’est pas si cher que ça !
Te voilà donc prêt pour le monde merveilleux des protéines végétales.
Dans la suite de mes essais sur le tofu, j’ai enfin trouvé une recette de boulettes de tofu avec du goût, de la texture et qui tiennent bien. De nouvelles venues dans les boulettes végés chères à mon coeur. Tu peux servir avec une sauce tahini/miel/ail ou avec une sauce fromage blanc/coriandre/gingembre par exemple…
Je les ai réalisées chez mes parents, et Petit Frère n°3 les a regardées, suspicieux…
« Il y a quoi dedans ? » « … Du tofu »
Il a alors répondu sa phrase polie pour dire qu’il n’aime pas et n’en mangera pas : « Je crois que c’est pas trop mon truc »
C’est pas grave, parce que j’ai tout mangé toute seule.
Je ne cuisine pas souvent la polenta… Je suis une grande fan de riz, quinoa ou encore pâtes mais alors le maïs ou la polenta, bof. Mais comme mes parents adorent, il y en a toujours chez eux, et étant encore à Lille pendant quelques semaines, je me suis dit que c’était l’occasion ou jamais de tester cette recette ! Ici la polenta est mélangée à une purée de légumes et servie avec des champignons sautés (et moi j’ai mis un oeuf mollet un peu explosé en mode #eggporn parce que je suis un peu influenceuse tavu), et ça lui donne un petit goût différent que j’ai beaucoup aimé.
Je profite de cet article pour annoncer au monde entier une nouvelle : je quitte le club des chômeurs (y’avait des côtés sympas et moins sympas on va être honnêtes. Plutôt moins sympas que sympas même) car j’ai trouvé un emploi rémunéré, eh oui ! Comme quoi ça arrive même aux meilleurs… Je rentre donc bientôt dans ma petite cuisine parisienne retrouver mes jolis plats et tout ce que j’adore et je déteste dans la capitale. Mon projet de repartir aux États-Unis n’est pas annulé, mais reporté, en sachant que la logique des visas le complique énormément (c’est un euphémisme) et qui sait quand je pourrais le réaliser…
Tu l’as peut-être vu passer sur insta, en ce moment je fais beaucoup de tests à base de tofu pour enfin boucler mon article sur les protéines végétales, qui sera donc vraiment complet (ou en tous cas le plus possible, je l’espère)… Pour ce qui est du sucré, je me suis penché sur le tofu soyeux, pour faire un gâteau vegan où cette espèce de crème remplacerait les oeufs et le beurre.
Résultat : c’est compliqué. Il a fallu trouver le bon dosage de levure pour qu’il monte vraiment, et être généreux sur les épices pour vraiment donner du goût. Mais le résultat final a vraiment convaincu ma famille et moi ! Ce gâteau est super facile à faire, moelleux, plutôt léger et en plus, se garde très bien et conserve son moelleux plusieurs jours. Petit bonus : tu peux évidemment ajouter des fruits (poires, cerises, framboises…) dans la pâte. Tiens moi au courant de tes tests.
Quand j’ai commencé à cuisiner pour L., je lui ai demandé quel était son plat préféré, et il a commencé à me parler avec des étoiles dans les yeux des gnocchis qu’il avait mangé en Italie, avec du gorgonzola et des épinards. Je ne pouvais pas ne pas saisir cette occasion.
Évidemment, pour vraiment relever le défi, j’avais besoin de faire les gnocchis de zéro, et j’ai reçu plusieurs messages sur insta de gens (dont mon argentinienne préférée) qui me demandaient la recette et si c’était difficile… Alors c’est long, mais du coup moi je fais des grosses doses et j’en congèle une partie (après les avoir fait cuire à l’eau), et sinon c’est pas compliqué !
Donc après avoir fait de gigantesques doses de gnocchis, j’ai fait une partie avec une sauce gorgonzola/ricotta et épinards qui a eu son petit effet (nanmé tu m’as pris pour qui) et pour le reste, je l’ai fait plus classique et un peu moins gras : un gratin avec de la sauce tomate, et puis le reste de ricotta. Un délice, dont j’ai laissé une part dans le congélo, pour quand je serais repartie en France…
Une recette simple mais dans laquelle la marinade du steak fait toute la différence, et puis c’est pas bien compliqué et ça rassurera les carnivores parmi vous… En ce moment, tu l’as peut-être vu avec le rice & beans, j’aime bien les bols complets (et beaucoup plus rapides que les buddah bowls), surtout à base de riz. En effet, chacun a son odeur qui lui fait penser à la maison, pour moi c’est celle du riz chaud de mon papa, surtout avec du dahl...
En parlant de dahl, j’en ai réalisé un l’autre jour chez mon père (pendant que lui faisait le riz justement) pour lui, Petit Frère n°1, Petit Frère n°2, mon oncle et ma tante ; Petit Frère n°1, arrivé en retard, a gouté mon plat et s’est exclamé : « Dis donc papa ton dahl est bien meilleur que d’habitude ! » Autant te dire que mon père a fait la gueule et que moi je suis toujours pas descendue de mon nuage.
Lors de mes dernières vacances à New York, L. et moi sommes partis aux chutes du Niagara pour un week-end : pour 7h de voiture, un pique-nique s’imposait, je me suis évidemment jetée sur l’occasion et j’ai pensé à un banana bread, qui se garde plusieurs jours, qui peut faire dessert, goûter et petit déjeuner. Par rapport à ma recette habituelle, il me manquait des ingrédients, et j’avais plein de trucs au fond du placard à finir… je me suis donc lancée sur cette version et j’en suis ravie ! Celle-ci est beaucoup plus légère, sans beurre et avec moins de sucre.
Nous l’avons dévoré en voiture lors d’un trajet très peu éclairé sur les petites routes des États-Unis et du Canada, en traversant des villes qui ressemblent à celles qu’on voit dans les sims. On s’est arrêtés dans un diner de bord de route, au grand désespoir de L. et à mon grand bonheur. On a vu les chutes du Niagara, qui étaient top et Toronto, qui était décevant. Oh et puis on a eu une tempête de neige sur la route du retour en écoutant Juanes. Voilà.