Ok, voilà l’arnaque du siècle. Un peu comme ma purée de pois-cassés au lait coco : tu dois juste tout mixer, simplicité encore plus maximum si tu achètes une boite de petits pois, je te jure c’est le bonheur. J’ai pu me la pêter au boulot, sans aucun effort. La douceur des petits-pois se marie très bien avec le lait coco et le gingembre et la coriandre pimpent un peu le tout.
J’écris cet article en faisant ma valise pour partir en vacances une semaine à NY, profiter des rooftops, des barbecues et des parcs que je n’avais peu eu l’occasion de voir l’été dernier. Mes chères collégues m’ont demandé de leur ramener « des hot-dogs » (encore merci) et mes parents en ont profité pour me refiler un tas de trucs à faire « quand je m’ennuierai ». Bref, de vraies vacances.
Ça y est, la chaleur est revenue à Paris, mais uniquement pour quelques jours ; pourtant, on sait que l’été va encore être beaucoup trop chaud, et ce avec très peu de possibilités de vacances dans mon cas (à part peut-être à New York mais où il fera encore plus chaud)… Bref, la canicule s’annonce bien, et je sens qu’on va se nourrir uniquement de salades et de plats froids pendant toute cette période. Du coup, j’anticipe, et en ce moment je ne mange que des plats chauds, épicés et réconfortants, avant qu’allumer un four ou une poêle soit une horreur…
Après la version asiatique et la version d’automne, voici donc la version de printemps verte de la shakshouka, l’un de mes plats préférés ! Des oeufs cuits dans une compotée de tomates épicée, avec ici des petits pois et de la roquette. Un bonheur. Ma testeuse d’Argentine a adoré.
Je ne suis pas du tout une grande fan de fenouil. Mais comme pour toutes les choses que je n’aime pas trop, j’essaie de me forcer à en manger pour aimer, petit à petit. J’en avais mis dans une salade l’autre jour, et en voyant les grimaces que je faisais au déjeuner au travail, une collègue m’a dit « le mieux pour le fenouil, c’est de le rôtir avec du miel et de le mixer pour un fond de tarte ! » Ni une ni deux, je teste (enfin j’ai quand même attendu de rentrer chez moi).
C’est délicieux. Au lieu d’une base d’oeufs et de crème, on a une pâte légérement parfumée au fenouil et au miel… en plus léger en plus.
Je commence peu à peu à me faire au nouveau rythme du travail. Malheureusement, je n’habite pas tout près de mon nouveau bureau et j’ai donc un bon temps de trajet en vélo ; je ne peux plus faire mon sport le matin, et je vais à la salle le soir. Du coup, quand je rentre, après une heure de sport et le vélo du retour, je suis épuisée, et j’ai juste envie de manger tout de suite. J’ai donc dû m’organiser un peu mieux pour faire mes plats, notamment ceux qui prennent du temps : ces aubergines ont cuit pendant une heure le dimanche, et j’ai fait une platrée de riz pour toute la semaine ! Mais qu’est ce qu’elles étaient délicieuses… Piquantes, réconfortantes, fondantes… parfaites quand tu rentres le soir avec le temps pourri qu’on a en ce moment à Paris.
Ça y est, les aubergines commencent à revenir… comme je t’ai déjà expliqué, j’ai du mal à respecter les saisons pour les légumes d’été mais j’essaie de plus en plus de m’y mettre. Pourtant, je fais des efforts sur plein de trucs niveau écologie, mon dernier défi étant de trouver un compost dans le 13eme… Bizarrement, c’est impossible : le seul que j’ai trouvé a une liste d’attente de plusieurs années et est payant, ce qui me laisse perplexe. Mes habitudes provinciales me trahissent encore mais c’est pas pareil à Lille…
Bref, voilà donc un plat trouvé par ici, végétarien, très consistant et plein de goût. N’hésite pas à avoir la main lourde sur les épices pour lui donner du goût !
Cette recette fait partie de mes classiques et pourtant je ne l’ai jamais partagée ici. Je n’achète pas souvent de pommes de terre, à vrai dire, mais après la visite de L. il m’en restait dans le frigo et je me suis dit que j’allais en profiter…
Quand j’étais petite, ma nounou (la fameuse du gratin de chou-fleur) faisait le meilleur des gratins dauphinois, et puis en grandissant je me suis fait ma propre version, un peu plus originale, « exotique » et plus légère. Et franchement, c’est trop bon.
Ce gratin dauphinois remplira donc les premiers tupperwares de ma première semaine de boulot, et ça c’est assez cool.
En ce moment, je suis un peu plus lente en publications : avec la visite de L., on a (beaucoup) mangé au resto, au grand désespoir de mon porte-monnaie. Du coup, j’ai assez peu cuisiné, mais c’est tout de même arrivé de temps en temps, et j’ai notamment testé cette recette, qui a rencontré un succès unanime (on était que deux mais ça compte quand même).
Après ma découverte de la feta en papillote, j’ai voulu retenter l’expérience, mais en ajoutant plus de goûts dans la papillote, afin d’avoir une feta fondante ET aromatisée. Celle-ci a des saveurs provençales plutôt classiques mais ça donne un repas ultra simple et délicieux, parfait avec un peu de pain ou du riz.
Ça y est, je suis enfin de retour à Paris ! Après quelques mois de chômage à travailler en free lance et à faire du baby sitting à Lille et à New York, je me réinstalle de nouveau dans mon petit appartement parisien, où je retrouve ma table, mes assiettes, bref, mes photos habituelles. Cela me fait du bien de retrouver cette routine ; New York me manque mais j’avais besoin de me remettre au travail (pour des raisons financières évidemment mais surtout mentales), et je suis contente de retrouver les copains et cette ville que finalement j’aime bien (un peu).
Pour le retour des photos parisiennes, j’ai reçu la visite de L., ce qui m’a poussée de nouveau à faire de la viande à la maison… évidemment, à l’asiatique. Si la recette des brochettes yakitori est classique, elle est très facile et te pimpe facilement un repas classique. Je l’ai faite avec une purée de Butternut au lait coco et un peu de riz et j’ai reçu le prix de « l’un des meilleurs repas que tu m’aie jamais fait ». Cool.
Cela faisait longtemps que je n’avais pas fait de pizzas avec une base de légumes. Pour être honnête, lors de mon séjour aux États-Unis, j’ai été assez étonnée par l’obsession « anti-carbs » (anti-féculents)… Alors maintenant quand je publie une recette sans féculents j’ai l’impression de participer à ce mouvement de démonisation… Évidemment je ne dis pas qu’il faut absolument manger des féculents à chaque repas, mais je trouve que bannir un groupe alimentaire n’a pas vraiment de sens. Bref, si je fais des pizzas de légumes, c’est pour le plaisir des légumes et pour varier un peu, et puis c’est moins lourd donc on peut en manger plus…
Pour les non affictionados du chou-fleur, sache qu’on sent très peu le goût, mais sinon voilà mes autres recettes de pizzas à base de légumes :
Le retour des salades, avec beaucoup d’Ottolenghi parce que j’ai craqué et ait acheté Plenty More, de quoi m’éclater avec les recettes de mon chef préféré. Donc voilà plein d’idées pour entamer le retour des beaux jours.
Salade d’Ottolenghi de tomates, grenade et citron rôti
Préchauffer le four à 180°c. Couper deux citrons bios dans la longueur et les tailler en fins quartiers de quelques milimètres de largeur. Les faire blanchir 2 minutes dans de l’eau bouillante. Égoutter et mélanger avec un mélange d’1 c à s d’huile d’olive, d’1 c à c de sucre et de quelques feuilles de sauge (je n’en avais pas, j’ai pris du thym). Disposer sur une plaque de four recouverte de papier sulfurisé et enfourner pour 15-20 min, jusqu’à ce qu’ils soeint rôtis. Mélanger avec 400 g de tomates cerises multicolores, les graines d’1 grenade (merci à Petit Frère n°1 pour avoir extrait les graines), 1/2 oignon rouge épluché et émincé, sel, poivre, vinaigre balsamique et une grosse poignée de basilic haché.
Salade multicolore au quinoa, maïs et pêches
Cuire 100 g de quinoa. Mélanger avec 100 g de maïs grillé dans la poêle, 2 pêches épluchées et coupées en morceaux, 100 g de tomates cerises multicolores, 50 g de feta émiéttée, 1 avocat coupé en morceaux, 1 c à s de graines de tournesol, le jus d’un citron vert, un peu de sauce soja, du poivre, du piment, un peu de menthe, de coriandre de citronnelle et de basilic thaï hachés.
Salade de grenade, pommes, kale, jambon de parme et feta
Une simplification de cette recette, dont j’ai enlevé une bonne partie du sucre… Préchauffer le four à 180°c et y faire cuire 3 tranches de jambon de parme et 1 poignée de graines de tournesol, recouverts de 2 c à c de sirop d’érable/sirop d’agave et d’1 c à c de cannelle. Une fois le tout caramélisé, le mélanger à du kale lavé et haché, 1 pomme coupée en fines lamelles, 100g de feta émiéttée, les graines d’1/2 grenade. Assaisonner avec 1 c à s de vinaigre de cidre, sel et poivre.
Salade d’Ottolenghi au chou fleur, mangue et pois-chiches
Détacher les fleurets d’1 chou fleur. Les laver et les plonger 2 min dans l’eau bouillante : égoutter et laisser refroidir. Mélanger le chou fleur avec 200 g de feuilles d’épinards, 1 boîte de 400 g de pois-chiches égouttés, la chair de 2 grosses mangues mûres coupées en morceaux, 1 bouquet de coriandre émincé. Faire revenir 1 oignon épluché et émincé dans une poêle avec des graines de coriandre, cumin, curcuma, sel, poivre et 1 c à s d’huile d’olive avec le jus de 2 citrons.