Parce que je ne fais pas les choses dans l’ordre, je vais revenir à ce moment béni d’avant de partir en vacances, où tu te rends compte que ton frigo n’est pas du tout vide et qu’il va bien falloir que tu utilises les légumes, fromages, restes de sauces, olives, oeufs et toutes ces idioties que tu as achetées il y a deux jours sans réfléchir.
Et bah j’ai trouvé l’astuce parfaite : la pizza avec une base de légumes (ici, des carottes, tu auras compris, mais je testerai d’autres trucs c’est sur). Autrement dit, tu râpes tes carottes, tu mélanges avec des oeufs, et après tu balances tout ton frigo comme pour une pizza normale (Ici, végé la pizza) ! En plus c’est relativement beaucoup plus sain qu’une pizza, si jamais tu veux te rattraper de tes vacances (oupsi). Et tu peux la ramener à l’apéro (ce que j’ai fait).
Et ma coloc qui dit que je ne fais que des tests bizarres…
Je voulais mettre la recette du gâteau mais en fait c’était plus logique de commencer par l’apéro… Du coup je te dévoile en exclusivité (non) ce qu’on a cuisiné pour mes 22 ans (la fougue de la jeunesse). Même qu’on a fait un barbeuc avant donc c’était une journée intense en bouffe.
Les bananes au lard, c’était une tuerie. Tout le monde n’a pas aimé mais moi j’ai adoré. C’était vachement rapide et le mélange des deux est top, un peu comme lard et pruneaux ! La flammekueche a disparu aussi à toute vitesse, certain(e)s (je ne vise personne (si)) ont parlé d’un piège de gras. Elle est inspirée d’une flammekueche classique mais avec le petit twist chèvre-miel, simple et efficace.
En gros, c’était de la barbaque (pour une fois !) et du sucré salé.
Lors de ma visite rituelle chez ma mère, j’ai eu l’agréable surprise de découvrir que de l’ail des ours poussait dans le jardin. L’ail des ours, tu sais, ce truc qui ne pousse que pendant une brève période de temps, qui coûte une fortune, qui ressemble à des fleurs normales mais dont les feuilles se mangent, un peu comme de la salade mais avec un arrière goût d’ail. Il me faisait envie depuis un bon moment sur la blogosphère, donc j’ai cueilli une bonne dose, dans l’idée de faire du pesto en rentrant à la maison…
Sauf que j’avais cassé mon mixeur / batteur sur le gâteau à étages de pacs. Bon. En attendant d’en trouver un sur le bon coin (c’est fait depuis), j’ai dû trouver une autre idée, et je me suis rabattue sur ces petits muffins, trouvés chez Piment Oiseau, qui étaient vraiment très bons, aérés, pas trop denses, aussi bons chauds que froids, bref, enfin une bonne recette de base de muffins.
Sinon, pour l’anecdote, chez ma mère, ça pousse prés du muguet, qui évidemment est hautement toxique. Inutile de dire qu’elle a failli empoisonner toute la famille…
Cela faisait un moment que j’entendais parler des scones de Gracianne… Les scones, en général, je les mange sucrés, nature, avec de la crème et de la confiture (comme à Canterberry avec les copains), mais comme j’aime vivre dangereusement, j’en ai tenté il y a peu des salés, classiques, selon la recette que j’avais noté il y a déjà un moment…
Et bah c’est vachement bon. Rien qu’avec l’odeur qui s’échappait dans la cuisine, j’ai eu des « qu’est ce que tu nous fais de bon ? ». J’en ai gouté un tiède à la sortie du four, c’est top, j’y penserais pour les piques-niques et autres répétitions qui se prolongent…
Et surtout, ce que j’ai retenu, c’est que le secret des scones, c’est de ne pas trop pétrir la pâte (sinon elle est trop dense) et de ne pas les faire cuire trop longtemps (sinon ils ne sont plus moelleux).
En ce moment je me concentre surtout sur remettre à jour les photos les plus moches du blog en refaisant mes anciens plats, du style mon brownie vegan aux noix (toujours aussi délicieux, cette fois-ci validé par un panel de 6 juges pas tiré au sort mais presque), le curry poulet-pommes-raisins secs (Marron a adoré), le dahl de mon papa ou mes parfaits fondants au chocolat (Ces deux derniers font partie de mon best-of)… La liste des plats moches à refaire est encore longue, mais j’ai du mal à refaire des choses que j’ai déjà faites du coup ça va mettre un peu de temps…
Mais comme le gras n’attend pas, j’ai quand même voulu tenter de faire une des spécialités du nord, la flammekueche, dont j’ai trouvé une bonne recette par ici. Là je te fais la version classique, mais on peut la végétarianiser, avec champignons, chèvre, whatever, la pâte est vegan en plus ! C’est super simple à faire, la pâte elle même est super rapide et se travaille trés bien.
Mon beau-père fait souvent des petites pizzas sans pâte, en utilisant comme base une rondelle d’aubergine ; c’est délicieux, rapide, et on a vraiment l’impression de manger de la pizza. J’en mangeais déjà souvent chez mes parents, et depuis, c’est devenu une de mes recettes phares à l’apéro. Tu peux les faire végés, vegan, c’est sans gluten et ça fait plaisir à ceux qui font attention… En plus, c’est ultra validé par le #comitédelaflemme.
Chaque semaine, avec les colocs, on se fait une soirée croques/série, pour rentabiliser mon appareil à croques et pour être sur de manger notre dose de gras réglementaire. Parce que oui, c’est une vraie recette #Teamgras, pour compenser toutes les recettes de soupes et de salades présentes sur ce blog qualitativement, avec du vrai gras…
Donc le nouveau concept : tu fais une genre de chausson de pizza que tu fais cuire dans l’appareil à croques. Ca dégouline et c’est trop trop bon. On a fait la version classique avec des restes du frigo mais tu y met ce que tu veux (à tenter : avec les ingrédients habituels du croque-monsieur, pour faire un vrai mix).
1 pâte à pizza
Huile à goût neutre style tournesol
Les ingrédients que tu veux : Sauce tomate, jambon, lardons, chèvre, emmental… Nous on a mis sauce tomate, jambon, emmental, fromage à croques et on en a fait un autre avec du chèvre !
Faire chauffer l’appareil à croques.
Etaler la pâte à pizza et découper 12 carrés : en refermant, ça fera 6 croques. Etaler la garniture sur 6 carrés sans trop remplir, en laissant un ou deux centimétres sur les bords. Mouiller les bords et bien refermer.
Huiler l’appareil à croques et mettre les pizzas croques (oui j’ai changé le nom tavu). laisser cuire quelques minutes, et dévorer pendant que le fromage fond encore.
Ouf c’est bon, les exams sont passés, et la saison bénie des apéros, des raclettes, du fois gras et de la bière de Noël commence enfin. Du coup, chaque soirée est une bonne occasion de tester une recette, des biscuits, des gateaux, et surtout le comble du gras : le gateau de croques monsieur, récupéré chez Beau à la louche.
Et bah contrairement à ce à quoi je m’attendais, c’était grave bon, et tout a disparu en 2s, donc vraiment recette parfaite pour l’apéro !
Je vous met les doses pour un cake (le mien est une moitié de cake parce que je n’avais pas de moule à cake)
2 crottins de Chavignol
200 ml de crème liquide
3 oeufs
10 tranches de pain de mie
20 g de parmesan rapé
4 tranches de jambon
Préchauffer le four à 180°c.
Découper le chèvre en morceaux, le mettre dans une casserole avec la crème, du sel et du poivre. Une fois le tout fondu, éteindre le feu. Battre les oeufs dans un bol à part et les incorporer à la sauce au fromage en battant tout du long pour que les oeufs ne coagulent pas.
Tapisser un moule à cake de papier sulfurisé, et remplir le fond de pain (découper si cela ne passe pas bien). Verser un peu de crème au fromage et l’étaler pour que ça rentre dans le pain. Ajouter une couche de jambon et saupoudrer de parmesan.
Continuer jusqu’en haut du moule, finir par une couche de pain, une de crème et une de parmesan.
Cuire 30 à 40 min, le dessus doit avoir bien grillé et le couteau doit ressortir propre.
Servir tiède et tout dévorer vite fait. Bon apéro !
Les gamins sont plutôt doués, ils sont nés le même jour à 7 ans d’intervalle. Du coup ça fait un double anniversaire, plein de grands-parents, un gros apéro et un double gateau. Et plein de testeurs pour moi…
Sauf que lorsque j’arrive le jour même pour faire la cuisine, je découvre un véritable carnage, des oeufs, de la farine partout, du caramel cramé et du lait plein le plan de travail : petit frère n°1 avait insisté pour faire le gateau. On a eu trés peur, surtout quand il m’a décrit comment il avait battu le oeufs en neige à la barbare.
Et bah résultat, c’était plutôt pas mal. Et j’ai quand même fait l’apéro. Et puis si tu veux tout savoir, je sais déà plus ce qu’ils ont eu comme cadeaux. Et les photos sont pas top-top parce que ma mère les as prises avec son appareil.
Sablés au poivre et noisettes
J’ai récupéré cette recette chez Clothilde, mais ils étaient plus sucrés que biscuits apéros, et en diminuant le sucre, ça marche pour tout, ils sont vraiment délicieux ! Ils ont disparus à toute vitesse.
100g de noisettes entières
200 g de farine semi-complète
70 g de flocons d’épautre ou d’avoine
90 g de vergeoise ou de sucre de canne
1 c à c de bicarbonate de sodium
1 pincée de sel
1/4 c à c de poivre
130 g de beurre froid en morceaux
2 c à s d’eau
Dans une poêle sans matiére grasse, faire revenir les noisettes entiéres. Si elles ont encore leur peau, elle va se retirer facilement avec un torchon pendant qu’elles sont encore chaudes. Les hâcher.
Mélanger les noisettes avec la farine, les flocons, le sucre, le bicarbonate, le sel et le poivre. Ajouter l’eau et le beurre en morceaux, et mélanger avec les mains jusqu’à former une boule, à mettre au frigo pendant une heure.
Préchauffer le four à 150°c.
Sortir la pâte et former des boules un peu plus grosses qu’une noix, à déposer sur une plaque recouverte de papier sulfurisé.
Mettre au four 25 minutes jusqu’à ce
que les sablés soient blonds.
Pudding crémeux de Bourgogne
Ma mère n’est pas une grande cuisinière, mais parmi les choses qu’elle nous a appris, il y a (évidemment) son gateau préféré ; le pudding crémeux de Bourgogne, une sorte de créme brulée avec du caramel en gateau… J’admet, c’est pas top comme description, mais c’est vraiment bon, et ça change des gateaux au chocolat habituels.
4 oeufs
80 g de sucre + 50 g de sucre pour le caramel
80 g de beurre
80 g de farine
1/2 L de lait
1 gousse de vanille
2 c à s d’eau
Préchauffer le four à 180°c.
Dans une casserole, faire bouillir le lait, les 80 g de sucre et la gousse de vanille fendue. Attention, le lait c’est piégeux, ça frémit et 5s plus tard tu en as partout. Donc dés que ça bout, tu l’éloignes du feu et tu retires la gousse de vanille.
Séparer les blancs des jaunes et battre les blancs en neige.
Dans une autre casseole, faire fondre le beurre. Ajouter la farine et retirer du feu en mélangeant trés vite pour faire un roux (c’est comme pour la pâte à choux). La pâte doit se détacher des bords en formant une boule. Remettre à feu trés doux et incorporer peu à peu le lait jusqu’à ce que la pâte soit homogéne.
Verser la pâte sur les jaunes d’oeufs : il faut incorporer trés lentement pour éviter que les jaunes cuisent et fassent des bouts d’omelette. Incorporer ensuite les blancs en neige.
Faire le caramel : dans une petite casserole, mettre l’eau et les 50 g de sucre et faire chauffer à feu doux en remuant jusqu’à ce que le caramel se forme. (izi)
Beurrer un plat et verser le caramel au fond. Recouvrir de la pâte.
Coucou les enfants ! Il y a peu, c’était monanniversairepasceluidetamère et du coup on a fait une (toute petite. Ou presque) soirée… Et qui dit soirée dit testeurs ! On a pu d’ailleurs déguster de nouveau le parfait flan pâtissier de Flo et le brownie de Clem, J’ATTENDS LA RECETTE. Et de mon coté, j’ai fait ma recette de gateau au chocolat favorite, tu sais celle qu’on ressort pour tout, et que je fais d’ailleurs à toutes mes soirées d’anniv, et j’ai tenté d es biscuits apéros.