Tu connais peut-être déjà mon article sur quoi faire avec du tofu (et autres) ; au moment de son écriture, je n’avais pas entendu parler d’enrober le tofu de nori et de maïzena pour qu’il croustille, et c’est une astuce qui change tout ! Je l’ai servi avec un riz au sésame et au nori et des brocolis panés, c’était délicieux !
L. et moi préparons en ce moment notre prochain grand voyage itinérant en Colombie : c’est super frustrant de ne partir que deux semaines dans un pays aussi riche. J’avais eu le même ressenti au Costa Rica, mais c’est renforcé cette fois par le fait qu’on va passer un bout de temps dans la famille de L. et donc rester au même endroit… et puis au lieu de se déplacer en voiture, cette fois-ci ce sera bus et avion donc plus long ! Je balance les côtés négatifs mais évidemment j’ai trop hâte de partir…
Et c’est reparti pour un classique 100% j’aime trop manger (c’est moi) : l’article des salades. Je vais essayer d’en faire un à deux par mois, salades ou soupes, ce sera plus facile pour trouver des titres. Donc ce sera l’article du lundi izi (ça rime).
Ici, des courges, du fromage, du citron confit, histoire de ne pas déprimer parce que c’est l’hiver.
Salade de potimarron rôti au miso et à la coriandre
Préchauffer le four à 180°c. Ouvrir et évider un potimarron, le couper en tranches sans retirer la peau. Les mettre sur une plaque de four recouverte de papier sulfurisé. Préparer une sauce avec 2 c à s de miso, 1 c à c rase de sucre, 2 c à s de sauce soja, 1 c à s d’huile de sésame, bien mélanger. Étaler la moitié de la sauce sur les tranches de potimarron. Enfourner 15min, retourner les tranches et étaler le reste de la sauce. 10 min de plus au four. Laisser refroidir, et servir avec de la coriandre hachée.
Salade d’avocat, de radis noir, de nori et de gomasio
Éplucher ½ radis noir (prends le bien ferme, sinon ça ne sera pas bon), le couper en tranches très fines. Enlever la peau d’1 avocat et le noyau, tu peux même faire une rose si tu te chauffes (la mode est un peu passée sur instagram, mais je t’avais fait un tuto par là), sinon coupe le juste en tranches. Assaisonner le tout avec 1 c à s de gomasio. Servir avec des chutes de nori (c’est facultatif, mais ça ajoute un côté croquant super agréable).
Salade de tomates jaunes, burrata, graines de tournesol citron confit et basilic
Une adaptation d’une recette de Beau à la louche pour finir ce fameux citron confit, que je refais régulièrement… Aussi, j’ai complètement craqué sur un paquet de pipas hors de prix. Un bon moyen de prolonger l’été encore juste un petit peu (bientôt, il sera trop tard). D’ailleurs, en parlant de saisons, je tremble pour mon jardin d’herbes aromatiques miniatures (dans lequel, j’en profite pour te le rappeler, chaque plante porte un nom de rappeurs français, à part mon basilic qui s’appelle Hamon, sans aucune explication logique. Et une plante inconnue que je répugne à appeler Marien le Pen (parce qu’elle est arrivée d’on ne sait où et qu’elle sème la zizanie)). Ma coriandre (Vald ou PNL, je ne sais plus) est déjà décédée…
Laver 3 grosses tomates à l’ancienne, les couper en 8-10. Découper 1 burrata en morceaux, et quelques quartiers de citrons confits le plus petit possible. Dans un plat de service, mélanger tomates, burrata, 1 c à s de graines de tournesol, et le citron confit. Poivrer, verser un peu de jus de citron confit pour saler, et ajouter des feuilles de basilic. So izi. (et vrai, les gens te regardent comme si tu avais fait du gigot de 12h.)
Salade de pois-chiches aux tomates et à la chermoula
Une salade très fraîche, encore de Beau à la louche. Prendre 200g de pois-chiches secs réhydratés et cuits (je le fais en grande quantité et après je congèle : c’est moins cher et meilleur), 2-3 tomates coupées en petit cubes (bon j’ai un peu fait des gros cubes) et une sauce chermoula (mélange d’herbes et d’épices) : 6 c à s de persil haché, 6 c à s de coriandre hachée, 1 c à s d’huile d’olive, 4 c à s de jus de citron, 4 gousses d’ail pelées et émincées, 2 c à c de paprika doux, 1 c à c de cumin en poudre, 2 citrons confits émincés, poivre.
Après les onigiris, je continue dans ma lignée des souvenirs culinaires japonais (j’ai hâte de passer au sucré !). Les Onigirazu sont des genres de sandwichs ou le pain est remplacé par du riz à sushis, enveloppé dans des feuilles de nori. Tu peux en acheter facilement au konbini au Japon, et c’est vraiment un délice. Ici, j’en ai fait des classiques, au tonkatsu (porc pané à la japonaise, très facile à faire) mais tu peux le faire à « l’européenne » en mode BLT ou végé avec des légumes ou de l’omelette…
Ce n’est pas très compliqué, peut-être un peu long mais le riz et le tonkatsu peuvent se préparer à l’avance, et franchement ça fait classe dans ton bento (spéciale cassdédi à M., qui était avec moi au Japon, et à I., qui ont tous les deux de magnifiques boîtes à bento Totoro. De quoi ruiner notre crédibilité de master 2).
Le Japon, c’était trop top. J’en ai balancé quelques photos sur Instagram, c’était beau, trop sympa, et culinairement, la folie. J’ai mangé tellement tellement de trucs bons, beaucoup de choses étonnantes au niveau des desserts, et je mangeais différemment tous les jours. Excepté pour les onigiris. Chaque jour, avant le dîner (voire même aussi avant le déjeuner), je me prenais un petit onigiri pour m’ouvrir l’appétit dans un konbini (les épiceries/mini-supermarchés pas chers du tout ouverts 24h/24). Et ça me manque tellement que j’ai essayé d’en refaire maison.
Si tu ne connais pas, les onigiri sont des boules/triangles de riz, en général avec une petite farce, enrobés dans une feuille de nori croquante. Au Japon, ils ont la technique, avec un emballage de plastique à retirer selon un ordre précis (oui, je me suis foirée au début) pour avoir la feuille isolée et qu’elle ne soit pas ramollie par le riz : du génie. Bon, cette recette, j’avoue, c’est comme pour les melon-pan, ce n’est pas aussi bon qu’au Japon. Mais je ne désespère pas. En attendant, à chaque fois que je vais rue Saint Anne, je m’en achète…
Je vais être honnête avec toi d’emblée : cette recette n’a pas vraiment fait l’unanimité. J’avais vu cette idée chez Clothilde, puis regardé un peu partout les recettes du genre avant de me lancer. Et en général quand j’en parle aux gens la réaction est d’abord franchement pas positive.
Malgré les préjugés, j’ai été personnellement plutôt conquise : le principe est de faire des gros makis mais sans le riz, ce qui gagne un temps fou et coûte beaucoup moins cher. Le résultat est très frais, et très croquant, en plus d’être adaptable, vegan et facile à faire. Donc remballe les idées pré-conçues, et viens tester.