J’ai été naïve. Je pensais que cette fois-ci, ce serait différent. Maintenant qu’on est deux, que j’ai un meilleur salaire et que L. a un bon salaire aussi, je pensais que POUR UNE FOIS, trouver un appart serait agréable. Voire même facile. Grave erreur.
Parce que même s’il a un bon salaire, ce n’est pas un salaire français. Et donc, non protégé par les assurances loyer impayé (qui représentent vraiment la lie de l’humanité). Du coup, notre stratégie oscille entre pipeauter et supplier, mais pour l’instant, ce n’est pas très concluant…
Du coup, je rentre souvent le soir déprimée, entre les visites, les appels et les dossiers à remanier… j’ai envie de plats doudous, et quand je suis tombée sur cette recette sur Le Monde, je me suis dit qu’il fallait absolument que j’essaie. Et résultat, c’état délicieux, vraiment une super façon de manger le céleri rave !
Le retour en France a été un moment de bonheur, principalement grâce au potimarron. Tout un automne sans potimarron (franchement, bonne chance pour en trouver à NY) c’était très dur. Dès mon retour à Lille, je me suis donc jetée sur le premier que j’ai aperçu au marché, et j’ai testé cette recette, trouvée chez Beau à la louche. J’en ai profité pour enfin tenter la fameuse recette de pâte à tarte de Laure Salomon, validée et approuvée, même si c’est plus cher qu’une pâte à tarte normale (je te renvoie là bas pour plein de recettes de pâte à tartes). Même petit frère N°2 à aimé ! Cette tarte est fondante, réconfortante, pleine de saveurs grâce aux oignons et aux lardons fumés… bref, je te la recommande grandement.
Idée reçue N°2 à propos du tofu : c’est réservé aux végétariens pour remplacer la viande (L’idée reçue N°1 étant évidemment : cela n’a pas de goût). Eh bien non, les japonais mangent d’ailleurs souvent le tofu avec de la viande ! Ici c’est un plat un peu cuisine fusion, trouvé chez Cuisine en bandoulière, comme d’habitude un peu simplifié par moi-même pour coller à mon frigo…
Je suis toujours en préparation d’un article récapitulatif sur comment cuisiner du tofu avec du goût, j’essaie de le faire le plus complet possible, donc patiente un peu !
Le retour des salades du lundi, pour accompagner les beaux jours !
Salade de clémentines,chèvre, lardons et plein de bonnes choses.
Éplucher et séparer en quartiers 3 clémentines. Faire revenir 50 g de lardons dans une poêle sans matière grasse jusqu’à ce qu’ils soient légèrement grillés. Émietter du chèvre frais type Petit Billy, éplucher et découper 1 concombre en morceaux. J’ai également ajouté des piquillos (poivrons confits) émincés et tu peux mettre ½ oignon rouge finement émincé. Mélanger tous les ingrédients et servir avec de la menthe et une sauce au jus de citron, sel, poivre et vinaigre balsamique.
Salade de mangue, avocat, coriandre et noix de cajou
Une salade facile et rapide, super fraîche !
Éplucher 1 mangue et découper des petits cubes. De même pour 1 avocat. Mélanger avec sel, poivre, de la coriandre hachée et quelques noix de cajou grossièrement concassées. Ajouter un peu de sauce soja ou de vinaigre balsamique.
Salade de pâtes avec plein de verdure
Pour le manque d’inspiration niveau salades de pâtes, voilà une recette assez fraîche et rapide !
Pour deux personnes : 100 g de pâtes courtes cuites, quelques poignées de roquette, 200 g de petits pois cuits, 50 g de chèvre frais, de la ciboulette ou de la menthe ciselée, du sel et du poivre. Servir éventuellement avec du vinaigre balsamique.
On a envie de dire Kamoulox mais même pas. Pour l’anniversaire de P., j’ai organisé la soirée, réservé le bar, acheté le cadeau, et ÉVIDEMMENT j’ai fait le gâteau. Mais pas n’importe quel gâteau : un gâteau au chocolat, parce que les gens sont classiques et pas drôles, et une tartiflette. Les plats préférés de P. étant la tartiflette et les pâtes à la carbonara (le cliché du mec de base), c’était plus facile de plonger des bougies dans la tartiflette. La soirée fut un succès. On a fini le gâteau en raclant le moule avec les doigts.
Du coup je te mets la recette de la tartiflette, classique mais on me l’a demandé pendant la soirée, et celle de ce délicieux fondant, refait depuis, là aussi classique mais délicieux, bien coulant au milieu, difficile à manger dans la situation où nous étions mais tellement bon !
Pour le retour de mes recettes de pâtes, je me suis fiée comme souvent à Beau à la louche. Pour ce qui est des pâtes, je lui fait aveuglément confiance. Après les pâtes aux sardines, j’ai donc testé une recette d’hiver avec plein de bonnes choses (si tu as déjà oublié c’est dans le titre. Bah oui je vais pas tout réécrire non plus), et c’était une tuerie.
De plus, habitant près du quartier chinois du 13ème (oulàlà tu connais toute ma vie), je craque souvent à Tang frères, LE supermarché de produits asiatiques. En général, je prends du miso, du kimchi, parfois un peu d’anko (j’ai refait mon gâteau au chocolat et aux haricots rouges deux fois récemment…), le vrai riz basmati Tilda (je n’ai aucun sponsoring hein, j’aimerais bien par contre si quelqu’un de riz Tilda ou Tang frères passe par là…) et puis je rentre satisfaite. Sauf que la dernière fois, je me baladais dans les rayons quand je suis tombée sur les spaghettis de patate douce.
Il fallait que je teste.
Si tu suis instagram, tu auras vu ma perplexité devant le côté gélatineux du truc, mais une fois bien cuit, c’était délicieux ! Bien sûr, la recette fonctionne avec tout type de pâtes, mais je pense que la prochaine fois que je vais à Tang frères, j’achèterai une tonne de pâtes différentes pour tester. J’aime vivre dangereusement.
J’ai eu l’occasion de tester ce plat pour… une soirée couture. Et oui, soirée femmes des années 50, j’ai appris à deux de mes amies à coudre un bouton… tout est dit. Du coup, on a profité de l’excuse, comme toujours, pour bien manger (et notamment une délicieuse burrata avec du vinaigre balsamique). Finalement, on avait déjà trop mangé au moment ou c’était prêt, du coup je l’ai mangé dans mes tupperwares les jours qui ont suivi.
La recette ressemble un peu à mes potimarrons farcis aux céréales, mais en plus doudou. Genre un plat bien chaud, crémeux et réconfortant. C’est pas non plus hyper fatos parce que j’ai utilisé du yaourt et pas du fromage ou de la crème, mais prendre du gras pour affronter l’hiver est un but noble, donc fais ce que tu veux. La farce est bien sûr ultra variable : tu peux rajouter du fromage (roquefort, ricotta, mozzarella, chèvre…), des noix, enlever les lardons, rajouter d’autres légumes (avec des champignons ça doit être parfait)…
J’en profite pour créer l’onglet confort food, qui va bientôt s’enrichir de moult recettes…
Et voilà pour les lundis izi, un nouvel article de soupes d’automne, bien réconfortantes et doudou. Bon ap’ !
Soupe potimarron, lait coco et saumon fumé
Celle là, c’est la soupe craquage de slip. Genre c’est le début du mois, t’es en mode « ma question préférée » et tu décides que tu vas acheter DU SAUMON FUMÉ (pas bio ni sauvage, faut pas exagérer. Pouce vert stp, te fais pas du mal). Après en avoir dévoré une partie direct en rentrant chez toi (pas dans le rayon non plus, on est pas des bêtes), tu vas vouloir mettre à profit ce bel achat complètement foufou autrement que dans des pâtes à la barbare. J’ai ce qu’il te faut : une soupe un peu sur le modèle de ma soupe potiron coco curry, avec cette fois ci du potimarron (et son petit goût de châtaigne), du lait coco ET TON SAUMON. Et puis un peu de paprika.
Bonus : recette utilisable pour pécho, ou pour des repas de type Noël ou Nouvel An (je te ferais un article 15 idées recettes pour les fêtes de fin d’année, tkt).
Pour deux personnes, ouvrir et évider un potimarron, couper la moitié en petits cubes (ou un entier s’il est petit) (et pas besoin d’enlever la peau). Le mettre à cuire dans une casserole avec 400ml de lait coco, un peu d’eau pour compléter et un bouillon cube. Laisser mijoter jusqu’à ce que la courge doit bien cuite, en rajoutant de l’eau si nécessaire. Mixer. Saupoudrer de paprika et servir avec des chutes de saumon fumé.
Soupe de potimarron & tomates
Ouvrir 1 potimarron et en enlever les grains, ainsi que les parties de la peau abimée. Le découper en morceaux et le mettre à bouillir dans de l’eau avec un bouillon cube (ou du bouillon maison, si tu insistes). Une fois que le potimarron est bien cuit, ajouter deux tomates en morceaux et 1 c à c de concentré de tomates. Ajouter un peu de piment et mixer. Servir avec quelques noix.
Soupe des pois-cassés aux lardons
J’avais dégustée dans un resto à Amsterdam : c’est un plat typique de la région en hiver, qui est hyper réconfortant, et très facile à faire encore une fois. Lors de la dégustation de ma version, avec mes amis Lillois, A. a tellement aimé qu’il en a repris six fois, exactement. Malgré le fait qu’il affirmait qu’il « n’était pas trop pois-cassés mais là c’est bon ». Évidemment, après, il trouvait ça lourd…
Faire revenir un gros oignon épluché et émincé au fond d’un faitout avec 200 g de lardons, 2 branches de céleri émincées et quelques feuilles de laurier. Laisser revenir 10 min, puis ajouter 400 g de pois-cassés, couvrir d’eau. laisser cuire 30-40mib en rajoutant de l’eau si besoin jusqu’à ce que les pois-cassés soient cuits. Retirer les lardons et les feuilles de laurier pour mixer, et les rajouter pour servir.
En ce moment je me concentre surtout sur remettre à jour les photos les plus moches du blog en refaisant mes anciens plats, du style mon brownie vegan aux noix (toujours aussi délicieux, cette fois-ci validé par un panel de 6 juges pas tiré au sort mais presque), le curry poulet-pommes-raisins secs (Marron a adoré), le dahl de mon papa ou mes parfaits fondants au chocolat (Ces deux derniers font partie de mon best-of)… La liste des plats moches à refaire est encore longue, mais j’ai du mal à refaire des choses que j’ai déjà faites du coup ça va mettre un peu de temps…
Mais comme le gras n’attend pas, j’ai quand même voulu tenter de faire une des spécialités du nord, la flammekueche, dont j’ai trouvé une bonne recette par ici. Là je te fais la version classique, mais on peut la végétarianiser, avec champignons, chèvre, whatever, la pâte est vegan en plus ! C’est super simple à faire, la pâte elle même est super rapide et se travaille trés bien.
Coucou ! Maintenant qu’on a notre petit appartement (mais toujours pas internet, achevez moi (J’écris actuellement en cours (et non j’ai pas honte))), on fait le marché, en vraies bobos, et on achète des figues parce que c’est carrément la fin de l’été (kiffe ma transition (cette phrase a beaucoup trop de parenthéses)).
Et on les a oubliées. Du coup, au moment de finir les restes du frigo, il nous restait des figues, un peu de lardons, du chèvre… Solution izi : on fait une tarte et on fout tout dedans. Et c’était délicieux.
Quelques figues
Lardons (admire ma précision)
Une buche de chèvre
3 gros oignons
Un peu de miel
300 g de farine
Une pincée de sel
150 g de beurre
8 cl d’eau
Préparer la pâte : mélanger la farine, le sel, le beurre coupé en morceaux et l’eau. Pour cette pâte à tarte, j’ai ajouté des herbes de provence, du thym et du romarin, mais souvent je les fais avec un peu de curry et de curcuma, ça donne un petit goût pas trop fort et ça sent trop bon ! Bref. Mettre au frais au moins une trentaine de minutes.
Préchauffer le four à 180°C.
Préparer le confit d’oignons : éplucher et hacher les oignons, faire chauffer une pôele avec de l’huile d’olive. Une fois la pôele chaude, ajouter les oignons et mettre à feu doux. Faire chauffer en remuant bien jusqu’à ce que les oignons soient transparents ; ajouter un filet de miel pour les faire caraméliser.
Faire revenir les lardons dans une poêle.
Une fois la pâte à tarte assez froide pour être manipulée, chemiser un moule à tarte. Faire cuire la pâte à blanc une dizaine de minutes. Puis ajouter dans l’ordre ; le confit d’oignons, les lardons, les figues coupées en 4 (avec la peau) et la bûche de chèvre coupée en rondelles.
Enfourner pour une vingtaine de minutes.
C’est le pied. C’est sucré, salé, ça dégouline, j’adore.