A Noël dernier, j’ai reçu NOPI, le nouveau livre de Yotam Ottolenghi, et je me suis dit que je devais le tester le plus vite possible. C’est la raison pour laquelle j’ai tardé aussi longtemps.
En effet, à première vue, beaucoup de recettes m’ont fait peur (c’est un livre au niveau plus élevé que ses autres livres apparemment), mais je suis une tellement grande fan de courge rôtie que j’avais tout de suite noté cette recette et que si elle est assez longue, c’est vraiment un délice que je te recommande !
Avec ma coloc (qui sera ravie d’être « sur le blog »), nous avons commencé à regarder Emily in Paris. Ayant vécu aux États-Unis, j’ai déjà eu un petit aperçu de ce que les américains pensent être la France et les français (merci Pépé le putois). Mais là, c’était bien pire. Des clichés (beaucoup), des persos pas du tout crédibles qui parlent tous parfaitement anglais, et surtout aucune mention de tout ce qu’on déteste à Paris (les transports, les prix…)
Malgré cela, on a binge-watché la moitié des épisodes en une soirée, ce qui était excatement ce que je craignais, en mangeant distraitement, les yeux rivés sur l’écran. Alors qu’honnêtement on aurait mieux fait de consacrer notre attention à la bouffe, qui était ce curry de poulet avec une sauce aux cacahuètes, relevé par un condiment de mangue épicé. Parfait pour le mauvais temps actuel et les soirées devant de mauvaises séries…
Je suis de retour avec un avant / après ! J’ai l’impression de bloquer un peu dans ma progression en photos… j’ai le matériel mais pas la patience, ni le temps, ni l’accès à une bonne lumière. Quand je regarde les anciennes photos, c’est le plus gros problème, la lumière… je ne suis pas chez moi en journée et le soir, la lumière est un peu pourrie.
Une de mes recettes préférées, que j’ai fait des dizaines de fois, mais toujours difficile à photographier… Ici, on réalise mieux les couches, avec plus de contraste.
Maintenant que L. est de nouveau avec moi, je me remets à cuisiner des quantités astronomiques pour deux. Et s’il n’était pas fan de tofu, il commence – grâce à moi, j’espère ? – à l’apprécier, et cette sauce presque-satay y est pour beaucoup. Si tu fais partie des derniers réfractaires (malgré mon article sur le sujet), je ne peux que te conseiller ce plat : des nouilles avec beaucoup de légumes, du tofu, des cacahuètes croustillantes au sésame, des herbes fraiches et du concombre. Combo parfait.
Et si vraiment tu n’es pas chaud pour le tofu, et que tu n’es pas vegan ou végé, tu peux le remplacer par du poulet sans changer le reste de la recette ou l’assaisonnement.
Enfin, ENFIN arrivent les vacances. Bientôt, la Croatie et puis la Bretagne. On fait ses valises, on boucle les projets au taf et puis évidemment, on finit le frigo et le congélo.
Les galettes de ce qui traîne dans le frigo, c’est ma passion, et parfait pour finir les restes. J’ai retravaillé ma recette de galettes riz/courgettes et j’en ai tenté d’autres : à base de lieu, et de carottes. C’est délicieux, ça se transporte et ça se congèle facilement. Tu peux les manger avec un peu de moutarde, de sauce soja ou de pesto (les trois furent testés et approuvés).
Voilà une recette pour twister le risotto, un plat réconfortant et délicieux adaptable avec n’importe quel risotto bien sûr, si tu es végé ou que tu n’aimes pas les crevettes, même si c’est très étrange.
Dès que je cuisine des crevettes, je pense à nos séances de pêche à la lampe en Bretagne. L’été, armés d’une frontale, ma famille et moi allons parfois pêcher la crevette de nuit, quand la marée est descendante. Ma cousine et moi formons une excellente équipe : je repère les yeux des crevettes qui luisent dans la nuit et elle les attrape. Parce que oui, l’ennui c’est qu’en général on est tellement qu’on a pas une lampe et un filet pour chacun, donc on se partage les rôles.
J’espère pouvoir recommencer la pêche de nuit cette année, avec L. et mes cousins, comme d’habitude. Summer will not be cancelled.
J’écris cette article de New York, où je suis pour l’instant bloquée à cause du travel ban et autres réjouissances. Ici aussi, la quarantaine est de mise, et je suis dans le même cas que mes amis et ma famille française, mais de l’autre bout du monde. Au moins, je suis avec L. et deux de mes anciens colocs, et nous essayons ensemble de ne pas devenir fous en lisant les journeaux quotidiennement.
En effet, en dehors de l’angoisse liée au virus, la quarantaine est probablement l’une des pires épreuves pour moi : je suis incapable de rester tranquille, d’autant que, coincée aux US, j’ai un stock limité de livres, de jeux, et en général, d’activités. J’ai repris le boulot plus tôt que prévu pour lutter contre l’ennui mais cette fenêtre de temps vide aussi longue, confinée et solitaire m’angoisse. Je travaille, je lis, j’écris, je pâtisse, même si dans l’impossibilité d’aller faire du sport on se sent obligés de se limiter…
Mais il faut bien manger : faire des courses est un challenge en ce moment, et si évidemment l’idéal est de se nourrir avec des ingrédients frais, je ne peux que te conseiller d’acheter des ingrédients polyvalents et qui se gardent lontemps ! Personnellement j’ai fait attention à avoir du miso, du tahini, du kimchi, de la sauce soja et des herbes fraiches (en pot, pour les avoir de manière illimitées !), des oignons, de l’ail, des épices, du lait de coco, des citrons (ou citrons confits), des légumes congelés ou en boîte, des féculents, de la viande ou du poisson congelé ou des protéines séches ou en conserve.
J’ai mis les index à jour sur le blog pour que tu puisses y trouver des idées en fonction de ce que tu as, et j’ai sélectionné dans cet article quelques recettes faciles à faire avec des éléments congelés ou secs :
Je fais également pas mal de salades avec les légumes que je trouve (haricots verts, carottes rapées, chou rouge haché, kale…) acoompagnés avec une sauce à la cacahuète et des currys avec du lait de coco en boîte et n’importe quel légume, ou encore des poêlées de légumes au citron confit !
Bref, bon courage à toi et à tes proches et surtout… bon ap ‘!
Ce week-end, Petit frère N°3 est venu rendre visite à Petit Frère N°2 et moi-même à Paris. Nous avons passé le samedi à manger chinois dans le 13eme, mon ancien quartier, n’avons pas pu faire du batobus à cause de la crue de la Seine, avons été au Musée d’Histoire naturelle (et ça faisait longtemps), acheter des mangas, et nous sommes séparés pour la soirée, N°3 dormant chez N°2.
Le lendemain, ils viennent déjeuner chez moi, je réfléchis rapidement : clairement, ils ont mangé des pâtes la veille au soir (je sais à qui j’ai à faire), donc, pour changer et selon la pure tradition paternelle, je fais du riz basmati et du poisson. Comment échapper alors au basique poisson-au-four-avec-un-peu-de-citron ? Je vide le congélo et les placards et je bidouille cette recette d’inspiration asiatique, super facile et rapide… et c’était délicieux. J’ai ajouté également un peu de soupe potimarron haricots blancs citron confit décongelée, ce qui m’a valu la remarque de la part de Petit Frère N°3 que « décidément tu aimes beaucoup le citron ». Le pauvre étant un peu enrhumé, il n’a que moyennement profité de cette deuxième journée venteuse, mais c’était bien quand même.
Dans ma folie de galettes et boulettes végés, j’ai fait fort la semaine dernière : j’en ai fait trois sortes différentes et ai mangé ça toute la semaine. Seulement, une seule recette a retenu mon attention… celle-ci (trouvée par ici). Des petites galettes moelleuses, qu’on peut facilement faire en grandes quantités et congeler (ce qui est un peu ce que je recherche en ce moment vu mon manque de temps).
En ce moment, je suis en vacances à New York avec L., et pour l’instant la chance ne me sourit pas trop : le temps est pourri (alors qu’il faisait canicule la semaine précédente et que je n’ai emporté que des robes d’été), et un hélicoptère s’est crashé à Midtown alors qu’on y déjeunait (et à quelques patés de maison de celui où travaille L.) Je me console en faisant le tour des cafés et pâtisseries New Yorkaises, comme toujours.
On me l’a tellement de fois demandé… que faire avec tous ces trucs bizarres mangés le plus souvent uniquement par les végétariens et vegans?! J’ai beaucoup travaillé sur cet article pour te donner une vision d’ensemble et plein d’idées variées à réutiliser afin de pouvoir être assez à l’aise pour utiliser le tofu dans tous les plats, curry, poêlées, salades, steaks végés et même en sucré !
Alors déjà, on va s’attaquer à la remarque numéro 1 : ça n’a pas de goût. J’ai reçu beaucoup de commentaires dans ce sens là, et c’est dommage, parce que c’est faux ! Certes, si tu croques dans ton bloc de tofu ou de seitan nature, c’est dégueu. Mais en fait, le tofu est fade de base parce qu’il faut lui donner du goût ! Tu peux d’ailleurs acheter tous ces ingrédients déjà marinés dans les magasins bios (fumé, aux herbes de Provence, au teriyaki, au curry, au pesto, à la sauce tomate…) et il ne reste qu’à les faire griller à la poêle pour les ajouter partout,mais tu peux aussi en prendre goût nature et les faire mariner ou les cuisiner d’une certaine façon…
La remarque d’après, c’est que c’est c’est uniquement pour les végétariens, mais en fait, le tofu est parfois cuisiné avec de la viande ou du poisson, notamment au Japon ! Je t’en ai déjà parlé dans un article sur le tofu à l’angevine. Et puis en plus, cela permet de diversifier ses sources de protéines.
Dernière objection : c’est cher. C’est pas faux (même si dans certains pays comme les US c’est carrément abordable) mais si on compare à la viande, c’est pas si cher que ça !
Te voilà donc prêt pour le monde merveilleux des protéines végétales.