Choux de Bruxelles sautés au parmesan et au citron

Le plus grand cauchemar de la cantine (tmtc) : les choux de Bruxelles. Bah oui, personne n’aime ça quand ils sont tous bouillis. Mais après une vidéo hilarante de madmoizelle (le nettoyage des choux de Bruxelles vaut le détour…), je me suis dit qu’il fallait que je m’attaque de nouveau à ces légumes détestés (je prends le parti des oubliés, je suis comme ça que veux tu). Spoiler : si on les fait rôtir, tout va bien ! L’odeur n’est pas aussi prenante, déjà, et le goût est carrément meilleur !

Reste l’assaisonnement : j’ai trouvé cette super idée par là mais j’ai fait rôtir les choux au four et pas à la poêle parce que c’est ma touche perso (okok parce que ça fait moins de vaisselle) Ça rappelle ces asperges au citron et aux parmesan, mais pour l’hiver. En fait c’est LA solution pour faire des légumes au four izi.

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Udons sauce cacahuète

Quand T., mon testeur préféré de l’hiver dernier, avec qui j’étais partir à New York, est revenu à Paris après six mois d’exil en Suisse, je me devais de lui faire à manger, comme au bon vieux temps. Et pas n’importe quoi, il avait adoré la fondue de haricots et de champignons aux beignets d’oignons, mon crumble de potimarron, les figues au bacon et au brie, bref le gras. Donc j’ai repéré une autre recette cocooning chez Piment oiseau, avec un côté nostalgique du Japon en plus : des udons (des pâtes japonaises bien épaisses) et une sauce style satay.

Une tuerie. Vraiment. Du gras, du gras, du gras. On a dévoré ça avec des feuilles de chou-fleur sautées (mais si, je te rappelle que tu peux manger les feuilles de chou-fleur, comme ici), et mes fameux fondants au chocolat (qu’il a adoré. Il en a mangé deux. Je cafte).

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Chaussons vegans d’hiver tout verts et tout rouges

Le grand retour des chaussons sur le blog ! Je me suis inspirée de cette recette mais j’ai simplifié le truc. Ces chaussons vegans d’hiver sont assez stylés avec leur côté bicolore, perso j’en ai fait énormément et j’en ai congelé la moitié, du coup ça a duré longtemps, c’était parfait ! N’hésite pas à réduire les quantités…

Sinon, je vais essayer de continuer à publier autant (soit tous les deux jours grosso merdo) mais je garde en tête le fait qu’en plus de mon rythme en alternance, j’ai commencé à être freelance (bonjour la paperasse sans fin) et que comme je ne suis pas prête à arrêter de sortir en boîte (il faut garder sa jeunesse) il va falloir faire des choix… ou dormir moins.

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Courge butternut rôtie aux oignons rouges, sauce au tahini et pignons d’Ottolenghi

J’avoue, c’est moche (A. me regardait le prendre en photo, elle a rigolé). Mais c’est Ottolenghi donc c’est survalidé. En plus il a sorti un livre de recettes sucrées. je meurs.

Bref, de la courge et des oignons presque confits au four (donc zéro effort : tu poses ça dans le four et tu fais ta vie) avec une sauce crémeuse, ça fait des légumes, des protéines, et des saveurs de fou. Et un plat de saison. Que dire de plus.

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Dahl aux lentilles corail et à la courge

Il y a un peu plus d’un an, à mon anniversaire, mes ex-colocs (mais à l’époque c’était mes colocs) Jaune et Marron m’avaient offert un livre de recettes de Jamie Oliver. Tentative de leur part de récupérer des bons petits plats ? L’histoire ne le dit pas, mais une chose est sûre, ce livre est vraiment bien, et c’est dedans que j’ai d’abord trouvé cette recette, la version d’automne du fameux dahl dont je te rabats les oreilles… Bon alors évidemment, une fois que j’ai tilté sur le titre, je n’en ai fait qu’à ma tête, mais globalement c’est le même résultat donc on va pas chipoter.
Courge butternut ou potimarron, fais ton choix…

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Les lundis salades izi : Les salades d’octobre

Et c’est reparti pour un classique 100% j’aime trop manger (c’est moi) : l’article des salades. Je vais essayer d’en faire un à deux par mois, salades ou soupes, ce sera plus facile pour trouver des titres. Donc ce sera l’article du lundi izi (ça rime).

Ici, des courges, du fromage, du citron confit, histoire de ne pas déprimer parce que c’est l’hiver.

Salade de potimarron rôti au miso et à la coriandre

Préchauffer le four à 180°c. Ouvrir et évider un potimarron, le couper en tranches sans retirer la peau. Les mettre sur une plaque de four recouverte de papier sulfurisé. Préparer une sauce avec 2 c à s de miso, 1 c à c rase de sucre, 2 c à s de sauce soja, 1 c à s d’huile de sésame, bien mélanger. Étaler la moitié de la sauce sur les tranches de potimarron. Enfourner 15min, retourner les tranches et étaler le reste de la sauce. 10 min de plus au four. Laisser refroidir, et servir avec de la coriandre hachée.

Salade d’avocat, de radis noir, de nori et de gomasio

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Éplucher ½ radis noir (prends le bien ferme, sinon ça ne sera pas bon), le couper en tranches très fines. Enlever la peau d’1 avocat et le noyau, tu peux même faire une rose si tu te chauffes (la mode est un peu passée sur instagram, mais je t’avais fait un tuto par là), sinon coupe le juste en tranches. Assaisonner le tout avec 1 c à s de gomasio. Servir avec des chutes de nori (c’est facultatif, mais ça ajoute un côté croquant super agréable).

Salade de tomates jaunes, burrata, graines de tournesol citron confit et basilic

Une adaptation d’une recette de Beau à la louche pour finir ce fameux citron confit, que je refais régulièrement… Aussi, j’ai complètement craqué sur un paquet de pipas hors de prix. Un bon moyen de prolonger l’été encore juste un petit peu (bientôt, il sera trop tard). D’ailleurs, en parlant de saisons, je tremble pour mon jardin d’herbes aromatiques miniatures (dans lequel, j’en profite pour te le rappeler, chaque plante porte un nom de rappeurs français, à part mon basilic qui s’appelle Hamon, sans aucune explication logique. Et une plante inconnue que je répugne à appeler Marien le Pen (parce qu’elle est arrivée d’on ne sait où et qu’elle sème la zizanie)). Ma coriandre (Vald ou PNL, je ne sais plus) est déjà décédée…
Laver 3 grosses tomates à l’ancienne, les couper en 8-10. Découper 1 burrata en morceaux, et quelques quartiers de citrons confits le plus petit possible. Dans un plat de service, mélanger tomates, burrata, 1 c à s de graines de tournesol, et le citron confit. Poivrer, verser un peu de jus de citron confit pour saler, et ajouter des feuilles de basilic. So izi. (et vrai, les gens te regardent comme si tu avais fait du gigot de 12h.)

Salade de pois-chiches aux tomates et à la chermoula

Une salade très fraîche, encore de Beau à la louche. Prendre 200g de pois-chiches secs réhydratés et cuits (je le fais en grande quantité et après je congèle : c’est moins cher et meilleur), 2-3 tomates coupées en petit cubes (bon j’ai un peu fait des gros cubes) et une sauce chermoula (mélange d’herbes et d’épices) : 6 c à s de persil haché, 6 c à s de coriandre hachée, 1 c à s d’huile d’olive, 4 c à s de jus de citron, 4 gousses d’ail pelées et émincées, 2 c à c de paprika doux, 1 c à c de cumin en poudre, 2 citrons confits émincés, poivre.

Enfin… THE RECETTE DE CHEESECAKE, ONCE AND FOR ALL

Cela fait combien, deux ans que je te rabâche ma passion pour le cheesecake et mon désespoir parce que je ne trouve pas la recette parfaite ? J’ai publié trois recettes de cheesecake sur ce blog, mais depuis que j’ai testé celle-ci, j’en ai supprimé une, parce qu’elle ne lui arrivait pas à la cheville et que c’était donc de la publicité mensongère et puis j’ai mis les précisions d’usage sur les autres (j’ai laissé celle de J.F. Piège parce que tout de même, et celle-ci, qui est un peu plus dense mais après tout il en faut pour tous les goûts).

Mais alors, qu’est ce qui a changé et qui fait que cette recette est parfaite ?

  • Le sucre. J’adore le sucre roux, notamment la vergeoise, en cuisine, même si elle donne une coloration plus foncée aux cheesecakes. Mais NON, ERREUR : la texture n’était pas du tout la même ! Bref, sucre blanc basique.
  • Les biscuits. En général, je prends des spéculoos parce que je viens du Nord et que c’est trop bon ; ici c’est toujours le cas, mais j’en ai mis beaucoup plus, en les faisant remonter sur les bords, ce qui empêche le cheesecake de craqueler en sortant du four (la crème ne va pas se rétracter de la même façon avec les biscuits autour)
  • La crème : au lieu de mettre 100% philadelphia, j’ai mis une toute petite partie de crème fleurette (pour être honnête, c’était surtout parce qu’il m’en restait, mais pari réussi).
  • La cuisson : moins fort, plus longtemps.

Du coup, voilà ma recette finale, désormais je crois que je ne ferais que des adaptations de cette recette (à part pour le cheesecake au chocolat blanc que je veux absolument tester), et ici c’est une version absolument décadente mais ouf : Spéculoos, banane, caramel beurre salé (offert par mes ex-collègues). Si tu préfères le classique coulis de framboises, je ne te juge pas.

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Faire griller des châtaignes au four en automne…

Ok, c’est un peu un article « trucs et astuces » plutôt qu’une vraie recette (un peu comme pour les barbeuc). Mais j’ai été choquée du nombre de personnes qui ne savaient pas qu’on pouvait manger des châtaignes grillées sans avoir de cheminée fonctionnelle. Alors je viens à ton secours.

Déjà : ne confonds pas châtaignes et marrons. Je t’épargne la peine de taper sur google « Comment différencier châtaignes et marrons », je l’ai fait pour toi (j’assume). En gros, la châtaignes, y’en a plusieurs dans la bogue, et marrons un seul. Perso, j’en ai eu un tas au boulot, ou quelqu’un a mis en libre service des châtaignes de son jardin, donc comme y’avait pas la bogue, j’ai fait aveuglément confiance à cette bonne âme (et pour l’instant, je ne l’ai pas regretté).

Ensuite : super facile. Préchauffer ton four à 200°c, et sur une plaque de four recouverte de papier sulfurisé, met tes châtaignes incisées en croix des deux côtés. Enfourne pour 20-30 min. Laisse refroidir un peu avant d’enlever la coque grillée. Et dévore, en ayant l’impression d’être chez papa maman après une balade en forêt, et pas frigorifié dans ton appart parisien avec la pluie qui tombe.

Alley kiss.

Aubergines grillées, sauce blanche et grenade d’Ottolenghi

J’ai bien du te parler dix mille fois de à quel point j’adorais Ottolenghi (qui, rappelons le encore une fois, n’est pas végétarien, même si Plenty et Plenty More sont des bibles végés (et je les veux mais j’ai pas d’argent. Je pose ça là c’est Noël dans pas longtemps)). J’ai donc enfin testé sa recette phare, qu’on voit partout parce qu’elle est colorée (et délicieuse) : des aubergines fondantes avec une sauce crémeuse fraîche, des graines de grenade acidulées et des noix de cajou croquantes (tout un programme je te dis).

C’est ultra facile, avec un temps de préparation ridicule (soit couper les aubergines, en gros) mais trèèèès long à cuire. Si tu es déjà en train de crever la dalle, fais pas ça, conseil d’ami.

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Quatre-quart au sarrasin et au chocolat

Si tu as essayé de te connecter au blog dimanche dernier, tu as dû être rempli d’effroi, et pour cause : il était hors ligne pour cause de piratage. Heureusement, j’ai un ami qui bosse chez OVH, mon hébergeur, je l’ai appelé en larmes (j’exagère à peine), et il a passé l’après-midi à me sauver la vie (enfin celle du blog). Il a ma reconnaissance éternelle (et des gâteaux à volonté). Merci encore.

Sinon, comme tu l’as probablement compris dans mon blablatage de vie, j’ai signé pour une septième année d’études, soit un deuxième master 2 (never give up), et j’ai eu la joie de découvrir la fac pour la première fois de ma vie, après la prépa et Sciences po ! On va pas se mentir, c’est globalement pareil, surtout quand on est 20 dans la promo. Mais qui dit nouvelle fac dit nouvelles personnes… J’aime bien partir sur des bonnes bases (sisi) et notre premier cours était annulé, donc j’avais le temps de leur faire un gâteau. Une occasion également de tenter de finir ce pot de farine de sarrasin ouvert depuis 10 ans, grâce à la recette de Clothilde ! J’avais déjà testé le sarrasin pour remplacer entièrement la farine normale dans une tarte, et franchement, j’avais été déçue (c’est pour ça que tu ne l’as pas vue passer), le sarrasin dominait trop… Mais ici, avec le chocolat et la vergeoise (ma touche perso), pas du tout ! Cela apporte un côté rustique et automnal tout à fait bienvenu ! Et puis mes nouveaux collègues ont adoré, donc tout va bien de ce côté là. (suite…)