Il me restait des figues de ma dernière folie, et je voulais faire des folies. Les figues en salé, avec du frometon et du jambon fumé/lardons/bacon, ça marche toujours, comme sur cette tarte ou ce clafoutis. Mon nouveau testeur préféré a rappliqué illico après que je lui ai envoyé la photo (le mec était au meeting de Juppé… Entre gras et politique, j’avais fait mon choix) et a tout dévoré (avec le reste de crumble au potimarron). Quand à moi, vu que je n’ai aucune limite, j’ai raclé le jus de poitrine fumé qui avait caramélisé sur le miel. Voilà. Si tu n’es pas encore convaincu, je ne sais pas ce qu’il faut faire.
Dans la perspective de plus en plus proche de mon déménagement, j’essaie de finir mes placards. Je décongèle des blancs d’oeufs, je finis les fruits rouges congelés dans des smoothies, je liquide toutes les noix qui me restent… J’ai même fini mon dernier paquet de pâtes et je ne compte pas en racheter ! Bref, il me restait 5-6 feuilles de lasagnes, donc je me suis lancée dans un plat de lasagnes qui n’aurait pas vraiment besoin de pâtes.
Eh oui, tu m’as bien entendu : j’ai fait des couches de légumes et de sauces qui respectent donc le principe des lasagnes, dans lesquelles j’ai mis les dernières lasagnes qui me restaient, mais sans qu’elles soient à la base du plat (j’ai fait deux couches avec et j’ai abandonné ha ha). J’ai trouvé cette recette chez Clea, dont j’ai également acheté le livre il y a quelques mois (mais j’ai toujours plus de mal à aller chercher des idées dans les livres de cuisine, même si j’adore ça) : Les légumes sont râpés, relevés avec une sauce tomate toute douce, ça donne un plat plutôt sain, parfumé, fondant, délicieux !
Autre chose : je te déconseille cette recette si tu n’as pas de robot qui râpe. Parce que ça va te prendre des heures.
Petite frère numéro 2 (un jour je dévoilerai leurs noms, promis) est parti en vacances chez nos cousins en Bretagne pour les dernières vacances. Ces cousins ont une petite maison dans la campagne bretonne avec un énoooooooorme potager, entièrement bio évidemment, qui produit des légumes qui ont l’air faux tellement ils sont énormes. Mais en fait, c’est à ça que doivent ressembler les légumes quand ils sont bios et cultivés avec amour. Instant écolo.
Bref, quand j’ai su que mon frère y était, je l’ai harcelé de messages pour qu’il me ramène quelques trucs du potager : il m’a ramené un petit potimarron et un énoooorme potimarron. Le petit, je l’ai juste fait rôtir en tranches au four avec des épices (basique mais j’adore), et avec le gros, j’ai fait un crumble et des chaussons. Merci pour ces beaux légumes <3
Verdict : J’ai testé le crumble sur ma testeuse récurrente, L, (à qui j’ai déjà fait des tartes, des patates douces Hasselback, des boulettes, des falafels aux épinards…), qui m’a dit que le potimarron était sa madeleine de Proust, et qui a refusé de prendre un dessert, juste pour rester avec le goût. Le soir, mon nouveau testeur, T., est venu squatter et a fini ce qui restait : c’est un grand oui pour mes chers testeurs. Ils sont trop mignons.
Mais il en restait beaucoup, et avec tout ça, j’ai donc fait des petits chaussons, parfumés aux épices, qui étaient délicieux, faciles à trimbaler à Sciences Po ou en répét de théâtre… Et vegans ! Bref, je te laisse découvrir tout ça.
Depuis que je suis rentrée du Japon, je te bassine un peu avec ça, je sais. Mais j’adore la bouffe japonaise telle qu’on la trouve en France (grosso merdo, si tu es en province, sushis & brochettes), et encore plus celle qu’on trouve au Japon. A tel point que là bas, je mangeais un truc différent à tous les repas, le bonheur.
Au niveau sucré, on connaît assez peu ce qui se mange au Japon, à part peut être les Dorayakis, quelques Mochis, et ici je t’ai déjà parlé des melon pan. En général, la base d’un dessert japonais, c’est du riz ou de la pâte de riz, du matcha et/ou de l’anko. L’anko c’est de la pâte sucrée de haricots rouges, les azukis. D’habitude, je l’achète toute faite en boîte dans des magasins spécialisés (rue Saint Anne à Paris, rue Jules Guesdes à Lille), mais comme je suis dans un processus de vidange de mes placards, j’ai décidé de cuisiner les azukis qu’il me restait.
Alors c’est long, très long. Pas compliqué du tout (tu fais cuire et tu mixes, grosso merdo) mais c’est long. Si tu as envie d’aventures, et de faire tes pâtisseries japonaises de zéro, lance toi, si tu n’aimes pas trop cuisiner et que tu veux juste prendre un dessert sympa ce soir… évite. Sinon c’est pas cher du tout, ça se congèle très bien, donc ça permet d’en avoir pas mal d’avance. J’ai trouvé toutes les explications par ici, sur le site de cuisine en bandoulière !
Petit point technique : il y a plusieurs styles d’anko. Tsubuan, où on utilise tout les azukis, et Koshian, où on utilise que la pulpe de ses haricots. Là, j’ai plutôt fait du Tsubuan (qui est plus grossier), mais si tu mixes bien ton anko, tu auras plutôt du Koshian.
Ok, je poste moins en ce moment. Ce n’est pas que je cuisine moins, mais avant tout que je ne prends que des photos pourries… L’hiver c’est plus compliqué de prendre des photos à la lumière du jour, surtout que j’ai pas mal cours en ce moment, mes photos sont toujours floues, les plats sont moches (les pâtes, ce drame photographique)…
Mais j’ai quand même cuisiné des trucs fort sympas. Le miracle de cette semaine c’était des figues, trouvées au marché dimanche dernier, alors que je pensais qu’elles avaient depuis longtemps disparu. j’adore manger les figues en version salée (comme sur cette tarte ou ce clafoutis) donc je les ai combinées à l’énorme potimarron que mon frère m’avait ramené de la campagne bretonne (merci <3), qu’en général je rôtis juste au four avec des épices. Bref, c’est trop bon, sucré salé, fondant, facile et rapide à faire.
Je pense que je vais créer une rubrique « recettes bizarres ». Avec tous les mélanges qui font dire à mes colocs « Ah. Quoi?! ».
Cette recette, c’est ma nounou (qui est encore aujourd’hui la nounou de Petit Frère n°3) qui la faisait souvent, et ma mère l’avait présentée à la fête de la soupe. Alors elle a pas gagné la fête de la soupe avec cette recette, n’empêche qu’elle est trop bonne et puis je voulais quand même préciser que ma mère a gagné la louche d’or à la fête de la soupe. Alors que moi je galère comme une malade sur les soupes. Bref, Jaune avait des bananes qui pourissaient, moi des tomates, j’ai envoyé un texto à ma nounou, emballé c’est pesé. C’est un mélange étonnant mais délicieux, le mélange fruits et légumes en soupe passe encore une fois super bien (comme sur carottes poires,chou-fleur orange ou épinards poires…)
Enfin un nouveau « Que faire avec… », très longtemps après Que faire avec… des citrons confits. J’en prépare plusieurs depuis un moment en fait, mais ça demande beaucoup de recettes sur le même thème…
Alors les fanes de radis ou de carottes, c’est typiquement le truc qu’on jette systématiquement sans réfléchir, alors qu’en fait, on peut les laver, les congeler/mettre de côté pour les utiliser dans des vrais bons plats. C’est écolo, recyclage et tu économises des sous. Topissime. Et comme je suis gentille je t’explique. A savoir que j’ai convaincu plusieurs personnes, dont mon cher père, de l’intérêt de garder les fanes !
Je suis rentrée de chez ma grand-mère avec un énorme cageot de pommes du jardin, un peu moches, un peu petites, mais délicieuses, ravie à l’idée de pouvoir cuisiner ça sous toutes les formes. Je n’en suis toujours pas venu à bout, mais on a bien mangé. Qu’est ce que j’ai fait ?
Sur les conseils de Jaune, une tarte tatin avec du caramel au beurre salé et une pâte sablée maison, servie avec une glace vanille noix de pécan, pure tuerie.
Un cobbler aux pommes caramel beurre salé pour une soirée jeux, où on a essayé de faire des crêpes -un échec retentissant. On s’est consolés avec de la bière, et ce dessert. Marron a fini ce qu’il restait le lendemain et elle a adoré.
Des roses de pommes pour un repas chez mon cher père : moyennement appréciées sur le coup, elles ont l’avantage d’être peu sucrées et de me permettre de tester ma pâte feuilletée inversée maison. Et puis d’être fort esthétique, et d’être de la mode de l’année dernière (je suis toujours un temps en retard je te dis).
« Tu vas à un anniversaire ? Mais il est 15h ?! » « …Elle fait un goûter d’anniversaire… » « Ha ha, à 22 ans ? il y aura des ballons aussi ? » « Probablement ». Voilà, 22 ans, dernière année de master à Sciences Po, on fait des goûters. Adulterie, quand tu nous tient… Encore joyeux anniversaire tiote <3 !
Comme pour presque chaque occasion, je prends les commandes, et je suis donc partie sur le citron, que je voulais un peu festif, pour changer des classiques citron pavot, tarte meringuée, muffins et cakes. J’avais pris la recette de base sur ce blog, une couche de pâte sablée, une couche de lemon curd et une ganache pralinée, mais j’avais voulu faire une pâte au cacao, ce qui était une erreur : le tout était trop fort en chocolat. Bref, un dessert assez chocolaté, mais pas trop lourd : les testeurs étaient partagés, mais certains ont vraiment adoré. Sinon, I. nous a fait des churros maisons, c’était assez fou…
Alors oui, les photos sur ce blog ne sont pas toujours top. Déjà, plus tu remontes dans les archives, plus c’est pire. Ensuite, avec le temps, je récupére de la vaisselle ancienne, des jolis moules, j’achète une belle table, un trépied… Et j’apprends en suivant divers conseils, notamment sur le blog de Nini dédié à la photo culinaire, si ça t’intéresse. Mais bon, prendre des photos de jour, pas toujours possible, le plat froid, pas toujours possible, avec une mise en scène, pas toujours le temps ou l’énergie…
Bref, il y a eu beaucoup de photos moches, il y en a encore, mais quand j’ai le temps, je m’active à remplacer les pires. Je t’ai donc concocté un joli avant/après de la honte, c’est bien drôle. C’est dommage, je n’ai pas tout gardé, il y avait aussi le curry poulet pommes raisins secs, le dahl, les fondants au chocolat, le brownie vegan…
Complexe. Les crumbles c’est toujours un peu moche je trouve. mais dans une cuillière, on voit bien les fuits compotés et le crumble caramélisé, avec les petits points de cannelle…
Une délicieuse brioche à la cannelle et aux raisins secs, prise d’abord de nuit, dans ma pauvre cuisine espagnole, avec une assiette moche, un plan de travail moche, et mon ombre (magnifique, par contre) et puis la même brioche, refaite avec des plus grandes proportions, dans ma coloc lilloise, et du sucre glace pour parachever le tout, pour un brunch où elle a eu beaucoup de succès. Mon plan de travail n’est pas forcément toujours ouf non plus, mais il y a du mieux…
L’une des premières recettes du blog, un classique, mais mes premières photos, c’était vraiment le fond de la casserole : si la lumière allait, que dire du sopalin et de l’épluche légumes ? HEIN ? La nouvelle n’est pas parfaite, vu que le crumble n’a pas bien doré, mais c’est quand même mieux…
Toujours la question ultime : comment bien présenter une salade ? C’est toujours un peu le boxon, c’est moche… Parfois tu peux faire un joli rubik’s cube. Sinon tu fais l’avocat en fleur, des belles rangées de légumes…Parfois elle reste moche mais c’est pas grave, c’est bon quand même.
Le curry, ça fait toujours un peu boullie, mais quand t’ajoutes des jolies assiettes et que tu tries un peu les ingrédients, c’est quand même moins pire…